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Critiques de Isabelle Cahn (20)
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Félix Fénéon : Critique, collectionneur, anarch..

Une découverte!



Je ne connaissais Félix Fénéon que par ses "nouvelles" brévissimes et cyniques, sortes de haïkus prosaïques construits sur des faits divers féroces.



J'ai découvert le collectionneur, le critique , le dandy et l'anarchiste ! 



Le catalogue et l'exposition se penchent sur cet homme aussi discret qu'influent, qui découvre, entre autres, le talent de Maximilien Luce, "un nouveau-venu, un brutal et un loyal au talent fruste et musculeux" qui préfère mettre son talent pointilliste au service d'un ouvrier torse nu qui se débarbouille dans sa mansarde plutôt qu'à celui des élégantes à ombrelle se promenant au Bois de Boulogne. 



F.F. comme l'appellent ses proches est un des premiers à faire connaître l'art nègre à Paris et à en faire une collection personnelle impressionnante qui fera école plus tard. 



Rédacteur de la Revue Blanche, ami et protecteur de peintres tels que Seurat, Signac, Modigliani, Viillard, Bonnard, il met sa culture et son talent littéraire au service de ses passions artistiques éclairées, et reste pour ces artistes un ami loyal et fidèle, s'effaçant lui-même  dans l'ombre avec un goût du secret et de la mystification qu'il cultivera jusqu'au bout.



 Inquiété pour ses sympathies anarchistes, il comparaît au Procès des Trente, en août 1894, et est acquitté tant son insolence polie lui attire les rires et les sympathies de l'auditoire...ce qui ne l'empêche pas de continuer à professer des idées révolutionnaires et à afficher le plus profond mépris pour la frilosité petite-bourgeoise des nantis et du pouvoir en place!



Sa haute silhouette de dandy, drapée dans une cape méphistophélesque et prolongée d'un gibus de magicien, ses sourcils ombrageux et son petit bouc faunesque,   en virgule satanique au bout de son long et impénétrable visage,  sont immortalisés par l'Opus 217 de son ami Paul Signac qui fait l'affiche de l'exposition, et par des dessins, des tableaux, des écrits de tous ceux qui l'ont connu, apprécié et aimé.



Homme de l'ombre, influenceur de génie, esprit libre surtout, Félix Fénéon est une  piquante énigme  que ce livre , et la passionnante exposition de l'Orangerie qui lui est consacrée , contribuent à éclairer un peu. A lire et à voir!
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Félix Vallotton : Le feu sous la glace

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« Mes buts ne sont guère du côté où l'on va et je prévois encore des déceptions publiques, néanmoins je ferai ce que je sens, advienne que pourra ».



Ces quelques mots écrits en 1919, quelques années avant son décès en 1925, pourraient résumer la vie artistique de Félix Vallotton. Sa vocation était de peindre sans jamais songer à suivre la mode ou à flatter l'amateur.

J'étais venu au Grand Palais à Paris plus par curiosité que par véritable désir. C'était la première manifestation consacrée à ce peintre dans un musée national parisien depuis une cinquantaine d'années. le « Nabi étranger », ainsi le surnommaient à ses débuts ses amis Nabis, ces peintres avant-gardistes auquel il appartint durant une dizaine d'année : Vuillard, Bonnard, Maurice Denis et quelques autres, qui présentaient une vision moderne de l'art.

Etrange peintre… Contemporain des peintres post-impressionnistes : Van Gogh, Gauguin, Cézanne, des cubistes et des fauves, cet artiste, suisse de naissance, naturalisé français en 1900, était un solitaire. Ce touche à tout génial fut, par ailleurs, critique d'art et écrivit des romans et pièces de théâtre.

Je le connaissais très mal…



PURETÉ DES LIGNES

Admirateur du Peintre Ingres, chez Vallotton le dessin l'emporte sur la couleur. Celle-ci n'intervient qu'en complément de la ligne qui reflète ses sentiments : magnifique courbes d'un corps de femme dans « le repos ».

Superbe petit tableau : « Misia à sa coiffeuse ». L'artiste se glisse dans le cabinet de toilette de l'épouse de Thadée Natanson, le cofondateur de la « Revue blanche » que Vallotton illustrait. Elle était considérée à cette époque comme la muse des Nabis et la reine de Paris.



EN BLANC ET NOIR

Entre 1892 et 1899, la reconnaissance du talent de graveur de Vallotton lui assure une renommée internationale. Il marche vers le succès, sa foisonnante production lui donne un statut important dans la scène artistique parisienne.



L'ÉCRASEMENT DE LA PERSPECTIVE

« Je rêve d'une peinture dégagée de tout respect littéral de la nature ».

L'aplatissement de la perspective, hérité de ses bois gravés, se retrouve constamment dans la peinture de l'artiste.

« La Valse » : il s'agit presque d'une oeuvre symboliste. Les couples enlacés s'envolent dans un poudroiement coloré. Un quart de siècle plus tard, Ravel considèrera, somptueux hommage, que cette valse fait littéralement toucher la musique.



SCÈNES DE GENRE

Je suis franchement admiratif de ces saynètes intimes de l'artiste, observant la vie domestique, ainsi que des enfilades d'espaces clos à la Peter de Hooch ou Johannes Vermeer.

« Cinq heures ou intimité » ; « La visite » : des couples se retrouve en fin de journée.

« La loge de théâtre, le monsieur et la dame » est la superbe toile de la couverture cartonnée du livre. On aperçoit à peine les visages du couple ? Notre regard ne peut se détacher du petit gant blanc de la dame, plus vivant que les personnages, formant une tache lumineuse au milieu de la toile.



UNE VISION PHOTOGRAPHIQUE

En 1899, Vallotton vient d'acquérir un appareil Kodak. Il prend des instantanés de sa vie quotidienne, à l'intérieur comme à l'extérieur et retranscrit sur la toile des points de vue, cadrages, contre-jours, que lui permet ce nouveau mode de vision.

« le ballon » : Cette peinture est la star de ses toiles sur ce thème qui représente un point de vue en plongée : une fillette minuscule semble arrêtée dans sa course autour de ballons. Les effets d'ombre et de lumière entraînent la terre dans un tourbillon incontrôlable. Magnifique !



UN ÉROTISME FROID

« C'est par des gestes, dont il ne restait pas toujours maître, que se trahissait une sensualité toujours en appétit de toutes sortes de gourmandises, d'aucunes plus que la chair féminine ».

Les concepteurs de l'exposition, considèrent « le bain au soir d'été » comme la plus belle oeuvre présentée. Résolument symboliste, cet étrange tableau se veut une vraie exaltation de la vie des femmes entre elles, dans un improbable gynécée.

« La salamandre » : Une femme nue face à un poêle brûlant. Un érotisme latent enflamme la composition.



Ce peintre aux multiples facettes, prend place parmi les grands de l'aventure moderne.

Je suis ressorti du Grand Palais avec sous le bras le magnifique catalogue de l'expo, trop cher, mais un vrai bouquin d'art avec une iconographie somptueuse.



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Lien : http://www.httpsilartetaitco..
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Félix Vallotton : Le feu sous la glace

Le mensonge, la raison probante, la belle épingle… toutes ces gravures me semblaient être les œuvres les plus représentatives de Félix Vallotton. Bénéficiant d’une exposition au Grand Palais, Beaux-Arts Magazine donne l’occasion de découvrir un autre aspect de l’artiste, navigant d’une extrême tension de froideur dans le trait à la chaleur des couleurs et des expressions.





Comme d’habitude, ce hors-série ne nous ensevelit pas sous les informations. Bréviaire destiné à capter la curiosité du lecteur, nous apprendrons rapidement le parcours de Félix Vallotton. Quelques-unes de ses œuvres sont passées au crible de sa biographie ou de son expression artistique personnelle. Alléchant, mais pas suffisant pour contenter l’enthousiasme que suscite cette (re)découverte des œuvres de Félix Vallotton. C’est le but de ce hors-série, qui se veut prospectus publicitaire étoffé de l’exposition du Grand Palais. A défaut de sortie parisienne, on se promènera sur Internet pour ratisser le plus grand nombre de toiles. Félix Vallotton ne cesse d’être surprenant et doté d’une grande empathie, ainsi que l’avait déjà noté Octave Mirbeau : « M. Vallotton est un esprit clair, précis, très averti, très cultivé, très passionné. Observateur aigu, parfois un peu amer parce qu’extrêmement sensible ». Les choix d’exposition de cet hors-série le confirment.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Cadres de Peintres

Si les oeuvres d'art nous parlent parfois, leur « entourage » aussi peut se faire bavard et le dix-neuvième a d'ailleurs fort mauvaise réputation dans ce domaine. « La poseuse de face » (Georges Seurat, 1887) qui agrémente la couverture de cet excellent petit ouvrage témoigne pourtant, en mode discret, d'une vision totalement renouvelée de l'encadrement à cette époque. Seurat peint directement, pour l'occasion, le motif divisionniste sur la fine bordure entourant sa toile et chargée d'opérer la transition entre son oeuvre et la moulure externe (la fameuse marie louise).



Le cadre, bordure et limite, simple accessoire ou prolongement plastique du tableau, porte également des codes de la représentation de l'oeuvre d'art. Son histoire, brièvement relatée ici, est celle de longues traditions empruntées à l'architecture et à la sculpture, autant qu'héritées de la vie des salons, galeries et musées, comme le rappelle Isabelle Kahn, complétant avec ce livre une exposition dont elle fut commissaire, présentée au musée d'Orsay en 1989, « Or et couleur : le cadre dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle ». Non, le dix-neuvième ne fut pas la période de décadence si souvent décriée, pour la production de cadres - surtout, quand, dans sa deuxième moitié, les artistes eux-mêmes décidèrent de s'en mêler.



La création de cadres partie intégrante du projet d'artiste, est une idée qui commence à faire son chemin à partir des années 1850, sous l'influence des Préraphaélites anglais. Whistler qui fréquenta Rossetti, créa ses propres bordures et fit de ses cadres une véritable marque de reconnaissance de ses oeuvres ; précurseur revendiquant même l'invention des cadres de couleur, quand les recherches des impressionnistes sur ce terrain – Degas, Pissaro et Mary Cassat – commencèrent à le concurrencer. Les carnets de Degas montrant les profils des bordures qu'il entendait créer, restent une source précieuse d'informations à ce sujet.



Les impressionnistes privilégient bientôt le cadre blanc, moins coûteux ce qui n'est pas le moindre de ses avantages. Emblématique de la « nouvelle peinture », il se banalise vers 1880. L'usage du doré, quant à lui n'est pas dédaigné, mais tend plutôt à s'assagir. Renoir n'aimait rien tant que de faire sculpter ses propres cadres et de les faire dorer, sans apprêt, à même le bois. Manet, Monet, van gogh, Gauguin, Gustave Moreau, Gustave Caillebotte, Puvis de Chavannes ou Maurice Denis et les Nabis sont quelquefois ou plus souvent les propres théoriciens, concepteurs ou artisans de leurs propres cadres. Leurs inventions colorées ou plus neutres qui perturbaient les habitudes esthétiques contemporaines, n'ont malheureusement laissé que peu de traces, collectionneurs et marchands s'empressant souvent de les supprimer, les cuistres ! On peut néanmoins en voir encore certains spécimens dans des musées ou chez des propriétaires plus avisés.

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Félix Vallotton : Le feu sous la glace

[Exposition. Paris, Grand Palais, 2 octobre 2013 – 20 janvier 2014] – "Félix Vallotton : le feu sous la glace" sous la direction scientifique de Guy Cogeval, Isabelle Cahn, Marina Ducrey, Katia Poletti – Réunion des musées nationaux-Grand Palais, 2013 (ISBN 978-2-7118-6054-8) et Musée d'Orsay Paris (ISBN 978-2-35433-129-0) – relié, format 30x26cm, 288p. – abondamment illustré



Ce catalogue d'exposition comprend :

- une introduction "L'Helvète underground" (pp. 14-21)

- une contribution "Glacé Vallotton ?" signée Marianne Ducrey (pp. 24-33)

- une contribution "Mes racines sont à Paris – la reconnaissance parisienne 1892-1899 ?" signée Katia Poletti (pp. 34-43)

- une contribution "L'automne à Paris : Vallotton et le Salon d'automne, 1903-1925 ?" signée Isabelle Cahn (pp. 44-53)

La partie "L’œuvre" couvre les pages 55 à 238 ; elle est découpée en dix sous-parties, chacune introduite par une page signée de son auteur. Par ailleurs, quelques œuvres sont commentées par un certain Claude Arnaud, écrivain, dont il vaut mieux oublier la contribution généralement cantonnée à des lieux communs ou des banalités consternantes.

Une partie "Etudes" comprenant :

- une étude "Vallotton : un japonisme incontestable ?" signée Naoko Sugiyama (pp. 240-249)

- une étude "La quintessence du noir et blanc : les xylographies" signée Fleur Roos Rosa de Carvalho (pp. 250-257)

- une étude "Un amour, Un meurtre, La vie meurtrière : un roman de Vallotton" signée Laurence Madelin (pp. 258-260)

Une partie "Annexes" (pp. 263-287) comprenant une chronologie biographique du peintre, des notes, une bibliographie, la liste des œuvres exposées, un index des noms de personnes et les crédits photographiques.



Un catalogue d'une grande qualité iconographique et scientifique, pour un peintre marquant de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle.

Dans cette œuvre variée, je me limite à dégager (arbitrairement) quatre aspects.



Le premier concerne la partie de l’œuvre de Vallotton prenant la forme de gravures sur bois. Selon les spécialistes s'exprimant dans ce catalogue, c'est lui qui invente ce type de gravures de presse en à-plats de noir et blanc tranchés, aux figures nettement dessinées, se détachant en blanc sur un fond presqu'uniformément noir (voir la contribution de Nienke Bakker "La violence tragique d'une tache noire" suivie de ces dessins (pp. 142-171).



Le deuxième concerne la Grande Tuerie de 1914-1918 ("C'est la guerre" pp. 221-237), avec tout particulièrement ces tableaux intitulés l'un "Verdun" (1917), l'autre "L'homme poignardé" (1916 – inspiré du retable comprenant "Der tote Christus im Grabe", de Hans Holbein der Jüngere - 1521), qui pourrait constituer une autre prédelle pour le triptyque de Dresde d'Otto Dix (intitulé "La Guerre") –



Le troisième concerne évidemment la part importante qu'occupe le nu féminin dans l’œuvre de ce peintre, un nu féminin sans concession, souvent glacé, avec une prédilection marquée pour la face callipyge de ces dames (dont la célèbre"étude de fesses" qui pourrait être vue comme le complément d'une certaine "Origine du monde" de Courbet ?), parfois mélancolique comme dans "Le chapeau violet" (1907).



Le quatrième enfin concerne l'humour féroce, la satyre incisive, qu'il s'agisse des mœurs ("La chaste Suzanne", la série "Intimité" etc) ou de la réinterprétation parodique de "Persée tuant le dragon" (on ne sait qui prend la pose la plus ridicule, du pôvre Persée ou de la vilaine Andromède).

Chez Vallotton, les héroïnes ne font pas dans la pruderie excessive, comme Europe sautant sur le taureau qui n'en peut mais (alors qu'il est sensé l'enlever), ou la "femme nue lutinant un silène" : s'il semble avoir oublié la traditionnelle Salomé faisant décapiter Jean-Baptiste ou sa variante Judith et Holopherne, il incarne encore plus cruellement l'un des rôles féminins avec son "Orphée dépecé" par des Ménades assoiffées de sang...



Reste à mes yeux que les deux tableaux les plus importants de Vallotton seraient d'une part son "autoportrait à la robe de chambre" de 1914 (quelle dureté de visage !), d'autre part "La blanche et la noire", tableau dans lequel je ne vois pour ma part nulle allusion érotique (contrairement aux commentaires bêtifiants largement répandus) mais au contraire un affrontement violent entre une civilisation européenne ne se souciant plus que de son plaisir lascif, et un Tiers-monde contemplant ce spectacle avec une indifférence glacée et glaciale.



Pour notre génération, gavée d'art abstrait et de Picasso-mania, Vallotton représente l'autre voie possible d'une peinture compréhensible.

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L'art des cavernes

Chaque tome de la collection Toutes Mes Histoires de l'Art (et il y en a 29 au compteur) est composé ainsi :

une double page d’intro qui explique en général ce qu’est le mouvement abordé dans le livre ;

le sommaire ;

différents chapitres qui décryptent les points forts et importants du mouvement d’art en question ;

un glossaire ;

et enfin, la chronologie pour se repérer dans le temps par rapport à ce mouvement d’art.



Le point avec lequel j’ai le plus de mal dans cette collection (on se débarrasse du négatif de suite, pour garder le meilleur pour la fin), c’est justement l’introduction des ouvrages. C’est bien dommage, puisque c’est ce qui doit justement accrocher immédiatement le lecteur, pour le garder et lui donner envie de découvrir aussi d’autres tomes. Je m’explique : la double page d’intro regroupe de petits textes explicatifs sur le sujet, mais un peu en vrac.



Par la suite, le tout est très bien pensé et adapté pour les plus jeunes.

Chaque chapitre est soigneusement découpé en différentes parties attractives et éducatives. On commence par une page d’explications sur le thème abordé dans le chapitre, puis plusieurs pages qui mettent en avant des œuvres significatives liées au mouvement. Une œuvre par page (voire une œuvre pour une double page), avec une explication claire sur sa fonction, sa construction ou son auteur. Le fait de mettre une seule œuvre par page permet de donner toute sa place à l’importance de chacune d’entre elles et de ne pas perturber l’enfant avec un monceau d’informations qu’il ne saura pas trier.



Pour en savoir plus sur l'ensemble de la collection Toutes Mes Histoires de l'Art aux éditions Courtes et Longues, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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Le Pop Art

Environ 5 chapitres par ouvrage, qui mettent en avant les axes principaux du mouvement d’art abordé. Pour le Pop Art par exemple, les 5 chapitres sont les suivants : « Le rêve américain » ; « Peinture d’histoire » ; « Célébrités » ; « Multiples » et « De l’objet à l’œuvre ».



Chaque chapitre est soigneusement découpé en différentes parties attractives et éducatives. On commence par une page d’explications sur le thème abordé dans le chapitre, puis plusieurs pages qui mettent en avant des œuvres significatives liées au mouvement. Une œuvre par page (voire une œuvre pour une double page), avec une explication claire sur sa fonction, sa construction ou son auteur. Le fait de mettre une seule œuvre par page permet de donner toute sa place à l’importance de chacune d’entre elles et de ne pas perturber l’enfant avec un monceau d’informations qu’il ne saura pas trier.



Pour en savoir plus sur la collection complète Toutes Mes Histoires de l'Art aux éditions courtes et longues, rendez-vous sur notre site !
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Félix Valloton

A l'occasion de la rétrospective consacrée à Félix Vallotton (1865-1925) au Grand Palais, les éditions Gallimard sortent un hors-série dans leur collection Découvertes. Cette excellente collection nous avait habitués à des livres de petit format richement illustrés aux textes claires et pédagogiques. Le hors-série reprend le même format en se concentrant principalement sur les reproductions des œuvres du peintre. Celles-ci sont présentées en différents formats avec des pages qui s'ouvrent sur les côtés ou vers le haut. Une manière originale et ludique de nous donner à voir le travail de l'artiste franco-suisse. Les textes qui accompagnent les illustrations sont rédigés par Isabelle Cahn, commissaire de l'exposition et conservatrice au musée d'Orsay. Les différents chapitres reprennent les grandes thématiques de la peinture de Vallotton : scènes de rue, perspectives aplaties, têtes à têtes, nus, etc... Pour accompagner les textes d'Isabelle Cahn, on trouve des réactions de contemporains comme Octave Mirbeau, des extraits de journaux comme Les Arts, de l'autobiographie de l'artiste ou de romans et poèmes illustrant parfaitement la peinture (ex : un extrait de "Le côté de Guermantes" de Marcel Proust pour "La loge de théâtre, le monsieur et la dame" de 1909).



Un petit livre d'art de qualité, richement illustré qui permet une introduction à l’œuvre étonnante et peu connue de Félix Vallotton. Un petit bémol néanmoins est à mentionner, le prix est de 8.90€ ce qui me semble un peu excessif pour un ouvrage qui reste somme toute modeste.
Lien : http://plaisirsacultiver.wor..
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L'Art nouveau

Gallé, Majorelle , Guimard, Mucha...on découvre ce courant artistique "L'Art Nouveau" inspiré de Dame Nature agréablement, documentaire très illustré et ludique.
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L'impressionnisme ou l'oeil naturel

Magnifique livre, à préférer pour les grandes illustrations que pour l'aspect documentaire assez succinct.
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Félix Valloton

Isabelle Cahn. Felix Valotton.



L'ouvrage de Isabelle Cahn, conservatrice du Musée d'Orsay, a été réalisé à l'occasion de la rétrospective "Felix Valotton. Le feu sous la glace" présentée d'Octobre 2013 à Janvier 2014 au Grand Palais à Paris. L'auteure est particulièrement qualifiée pour nous parler de l'oeuvre du peintre d'origine suisse puisqu'elle est aussi commissaire de cette exposition majeure de l'automne.

L'ouvrage est divisé en huit courts modules qui permettent de découvrir la variété et la richesse de l'oeuvre de Félix Valloton. Isabelle Cahn nous fournit des clefs pour saisir à la fois l'homme et l'artiste mais aussi l'importance et l'originalité de Valloton dans l'histoire de la peinture. Cet artiste, à cheval sur deux siècles, a abordé des sujets qu'il a repris tout au long de sa vie. A côté de paysages urbains ou ruraux, il est l'auteur de portraits, de scènes d'intérieur, de nus féminins mais aussi de sujets bibliques ou mythologique

Le texte clair, concis, précis, de Isabelle Cahn est illustré par des reproductions particulièrement bien choisies qui viennent appuyer le propos. Mon seul regret est le choix de présentation de l'ouvrage au format de poche. En effet de nombreuses illustrations sont de ce fait présentées sous forme de pliages peu pratiques à consulter. C'est dommage car cet ouvrage constitue une très bonne introduction à l'exposition.





Editions Gallimard/ Rmn-Grand Palais.




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Félix Valloton

Un petit livre publié à l'occasion de l'exposition consacrée à Vallotton au Grand Palais. Les pliages des pages qui se déploient en font un objet assez ludique même si ils entraînent parfois une manutention un peu scabreuse. les textes brefs sont éclairants et efficaces. Les illustrations choisies permettent de découvrir des facettes peu connues de cet artiste attachant et trop longtemps oublié.
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Le Douanier Rousseau, naïf ou moderne ?



Dans ce petit ouvrage ludique et bien construit ,on découvre pas à pas la vie et l'oeuvre de Henri Rousseau peintre naïf rêvant de voyages et d’exotisme,qui par sa peinture s'évade d'un quotidien pâle et morose"cet Homère dans une loge de concierge"nous offre une peinture tendre , haute en couleurs qui suscita l'admiration d'Apollinaire et de Picasso .

Le livret des éditions A'PROPOS nous fait entrer dans le quotidien de ce douanier devenu peintre et au fil des pages il nous raconte son histoire Illustré par des reproduction de ses toiles analysées et bien commentées ce joli petit livre a su retenir toute mon attention et fait découvrir "la vie d'artiste"
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L'ABCdaire de Cézanne

Ce petit livre très complet présente le peintre et son œuvre de façon synthétique et dynamique grâce à ses entrées, classées par ordre alphabétique, qui se répondent entre elles. Les principaux tableaux de Paul Cézanne y sont reproduits. Certains sont même commentés, ce qui permet d'approfondir ses connaissances sur les techniques et les thèmes favoris de l'artiste aixois, ainsi que de contempler ses toiles à moindre coût. Une biographie en début d'ouvrage et un rappel des dates importantes à la fin donnent une vue d'ensemble de sa vie, tandis que les entrées sont répertoriées de manière logique au sein des principaux questionnements soulevés par l'œuvre de ce précurseur de l'art moderne.
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Comment regarder Monet

Bon livre pour apprendre à décrypter les nombreuses œuvres de Claude Monet, LE peintre de l'Impressionnisme. Le mouvement n'a-t-il pas été nommé d'après une de ses toiles?!

Le livre est didactique et aborde plusieurs thématiques: l'utilisation du plein air comme atelier, ses thèmes de prédilections mais aussi ses techniques et ses dialogues artistiques avec d'autres peintres et sa singularité durant cette période de renouvellement de la peinture.

Il est richement illustré avec de très célèbres peintures et il s'y trouve des moins connues que l'on a plaisir à découvrir. cependant, de nombreuses d'entre elles, sont sur deux pages et ainsi coupées et il n'est pas toujours évident de les voir correctement avec la pliure mais rien si l'on souhaite les admirer rien ne remplace une visite du Musée d'Orsay!

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Le Douanier Rousseau, naïf ou moderne ?

Bon nouveau livre de la collection A propos. Il permet bien de présenter le douanier Rousseau et son œuvre. Il ne s'agit pas de devenir un spécialiste de ce peintre ais d'apprendre à connaître son œuvre.



Le livre est bien écrit et didactique. Il y a de nombreuses reproductions d'œuvres et des "arrêts sur image" sur certaines d'entre elles. On apprend beaucoup sur la technique et l'inspiration du peintre mais certains mystères demeurent pour notre plus grand plaisir.

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L'ABCdaire de Cézanne

"L'ABCdaire de Cézanne" nous permet de découvrir ou redécouvrir de manière très ludique l'oeuvre de ce célèbre peintre aixois.

Un petit libre qui n'en reste pas moins très complet.

Le livre recèle d'informations sur l'artiste lui-même, sur sa manière de peintre, sur les personnes importantes de son entourage et enfin sur certains de ses tableaux.

Je le recommande donc vraiment à tous les novices intéressés par le sujet.
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Le Douanier Rousseau, naïf ou moderne ?

Au premier coup d'oeil, ce livre ne donne pas très envie d'être lu. Avec une mise en page pas très recherché semblable à un manuel scolaire. Je dirais d'ailleurs que ce livre semble vouloir s'adresser à des enfants. En effet, le texte est simple et écrit en gros. C'est une approche du peintre qui reste très en surface. Les reproductions ne sont pas très agréable, soit petite soit avec des couleurs qui ne semblent pas celle du peintre. Le livre raconte donc la vie du douanier rousseau avec sur certaine page un rappel historique. Enfin le texte décrit assez bien sa vie, quelques descriptions d'oeuvre, les outils de recherche du douanier... Il se construit sous forme de description du travail de l'artiste pas thématique et montre très bien le talent du peintre à représenter des scènes qu'il n'a jamais vues. Ce livre est à conseiller à un public qui ne connait pas du tout le travail du douanier et qui ne connait pas très bien l'histoire de l'art.
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Le Douanier Rousseau, naïf ou moderne ?

Bonne première approche pour faire connaissance avec l'artiste. Tous les publics ne seront peut-être pas satisfaits du contenu de l'ouvrage, mais il situe le travail du douanier, sa vie et les grands thèmes de son oeuvre, avec des focus sur des oeuvres choisies. Plutôt à conseiller pour une découverte, et non pour un approfondissement de l'oeuvre du douanier Rousseau.
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L'ABCdaire de Maillol

Le musée est magnifique
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