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Citations de Isabelle Carré (367)


À dix ans révolus, il était persuadé de mieux comprendre : si certaines personnes parlent plus au chien qu'à leurs enfants, ce n'est pas tant qu'ils préfèrent les animaux de compagnie, les labradors ou les chats à n’importe quel être humain, c'est seulement qu’ils ont peur qu'on leur réponde...

Oui, peut-être ne veulent-ils pas prendre le risque qu'on les contredise ?

À moins qu'ils n'aient juste rien à dire.
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Pourquoi n'ai-je jamais su quitter les lieux que j'aimais ? Pourquoi est-ce si difficile de les laisser, d'accepter qu'on ne pourra pas les revoir car ils ne nous appartiennent plus, la porte s'est claquée pour toujours, le temps ne fera que nous en éloigner, à moins d'être un bon rêveur, celui qui se souvient toujours de ses rêves, de rêves si clairs et précis qu'ils permettent de s'y attarder encore, d'entrer à nouveau dans ces pièces de l'enfance, sans autre clé que le désir constant d'y revenir.
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... derrière un rideau de chintz, se cachait une impressionnante collection de livres ... Ces livres en avaient vu d’autres, ils restaient là, quoi qu’il arrive, vivants, nous attendant patiemment ... Leur présence m’a toujours rassurée, et il m’arrivait d’en glisser un sous mon oreiller ou de m’endormir en le tenant serré contre moi, je devais imaginer que quelque chose d’eux infuserait pendant mon sommeil. Peut-être recevrais-je leur force de bons compagnons, me réveillant plus solide, imprégnée de leur savoir. 
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Comme la Camille de Musset, je m'exerçais à travers d'autres vies à ne plus avoir peur de la mienne.
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" Au pied de l'arc-en-ciel se dissimule toujours un trésor ", nous répétait mon père. Notre univers avait la texture d'un rêve, oui, une enfance rêvée, plutôt qu'une enfance de rêve.
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Le temps s'applique-t-il à adoucir les changements même ceux qui semblent les plus définitifs, jusqu'à les rendre insensibles ?
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Il y a des chocs silencieux, presque invisibles, qui modifient entièrement le fragile équilibre d'un être, et passent pourtant inaperçus [...].
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Dans ce grand appartement rouge où chacun a sa chambre, les portes se referment sur des pensées tristes, souvent mélancoliques. Les rêves et les secrets ne se partagent plus, car personne ne trouve d'interlocuteur. Seul le miroir réfléchit et renvoie un regard qui se pose enfin.
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En grandissant, nous perdons l’imagination nécessaire pour l’apprivoiser, voilà pourquoi l’idée même de la mort nous terrifie. 
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Qu'est-ce qui cloche ? Qu'est-ce qui a tout fait déraper ? Ils n'ont pas toujours été si fragiles. Leur monde n'a pas pu chavirer comme ça, du jour au lendemain, sans signe avant-coureur.
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Elle espère juste trouver une place quelque part pour se sentir utile. Elle ne prétend pas être indispensable, mais qu'on l'attende chaque matin, qu'on compte sur elle la rassure.
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Ma mère ne me voit pas, elle ne me sauvera d'aucun danger, elle n'est pas vraiment là, elle ne fait que passer, elle est déjà passée. Elle s'en va.
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... pour nos premières boums, nous préférons les Bee Gees, Bowie et Supertramp. Le film vient d’ailleurs de sortir, toute l’école en parle. Nous n’avons pas eu le droit d’y aller. « La Boum, Sophie Marceau, c’est vraiment trop tarte, allez voir Dersou Ouzala, il y a Orfeu Negro qui repasse, ou alors Vingt mille lieues sous les mers, Jonathan Livingston le Goéland, West Side Story… ! ». 
... Nous avions déjà rencontré les mêmes objections avec Goldorak, ainsi qu’un rejet définitif et sans appel des poupées Barbie : « Vous n’allez pas regarder ces merdes ! Les Barbies, c’est moche, c’est kitsch et misogyne, tu préfères pas un livre, bon sang pourquoi les enfants ont toujours un goût de chiotte ! 
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Demander, y compris des petits riens, m'a toujours paru périlleux.
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Tout ce qui vient d'eux lui est égal désormais. Et tout ce qui ne viendra jamais.
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Quand tu es partie, je me suis retrouvée seule à m'ennuyer devant la porte d'un four. Alors j'ai cessé de faire nos desserts. De toute façon, ils n'avaient plus le même goût. Comme le reste, les jours, l'eau, tout avait un goût de sang ou de fer.
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Je ne suis pas ce que je suis. Je continuerai comme ça, comme nous le faisons tous, parce que le reste n’est pas dicible. La partie émergée donne seulement l’idée de l’énormité silencieuse qu’on ne verra jamais.
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Mon sourire ne se force plus aujourd'hui, il sourit s'il en a envie. Cela semble une évidence. Mais d'autres savent comme moi combien cela peut demander du temps, beaucoup de temps, une lente et silencieuse révolution.
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Et puis, il y a toutes les joies, comme des éclaboussures de soleil, les secondes chances, si précieuses que je préfère les taire et continuer de les contempler en silence.
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Il y a des chocs silencieux, presque invisibles, qui modifient entièrement le fragile équilibre d'un être, et passent pourtant inaperçus.
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