Des destins sombres, elle en a croisé au cours de sa carrière, mais aujourd’hui, elle frôle l’horreur. La perversité est très imaginative, elle le sait, pourtant elle ne s’habitue pas. Devant la souffrance insoutenable de tous ces gosses, elle se demande souvent comment cela peut être pire. À chaque fois, elle pense avoir atteint la limite de l’abomination. Pourtant, il y a toujours plus abject.
(Le mot et le reste, p.166)