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Critiques de Isabelle Hausser (54)
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Album Zweig



La romancière et essayiste, Isabelle Hausser, commence son magnifique "Album Zweig", paru en 1997 dans la collection "La Pochothèque" du Livre de Poche, par la constatation que Stefan Zweig jouit "cinquante-cinq ans après sa mort" toujours de la même faveur du public, "comme l’un des auteurs les plus lus et les plus traduits de son temps."



Un quart de siècle plus tard, rien n’a changé ! Le grand maître autrichien (1881-1942) a gardé sa place au sommet de la littérature mondiale.



Ainsi, il ne se passe par exemple pas une semaine sans qu’il y ait une ou un babelionaute à apprécier un roman ou nouvelle de lui.

Je ne fais d’ailleurs guère exception à cette tendance. Depuis mon adhésion à Babelio, en mars 2017, c’est bel et bien l’auteur dont j’ai rédigé le plus de billets : 7 ! Il est d’ailleurs suivi par son illustre compatriote, Joseph Roth (1894-1939) : 6 ! Tous les deux victimes du même régime pourri.



C’est comme adolescent à la bibliothèque de mon village natal que j’ai lu mon premier Zweig "La confusion des sentiments". Je garde un souvenir particulier de son "Le joueur d’échecs" que j’ai lu d’abord comme feuilleton du journal Le Monde en 1969, avant de le relire en pocket des années plus tard.



Encore aujourd'hui, chaque fois que je traverse le centre de la ville d’Ostende son séjour dans cette vile balnéaire belge et celui de Joseph Roth et d’autres Juifs d’Europe Centrale en 1936, une décennie avant ma naissance, m’effleure. Voire à ce propos, l’ouvrage de Volker Weidermann "Ostende 1936 - Un été avec Stefan Zweig" et ma critique du 21 avril 2017.



Je suis donc ravi d’être tombé sur cet album qui, en 181 pages, retrace la vie et l’oeuvre de Zweig, d’autant plus qu’il est illustré d’une multitude de photos dont la plupart jamais vu avant.



Quoique la photo de la police de Petropolis au Brésil du 23 février 1942 sur laquelle on voit l’écrivain mort et sa seconde épouse, Lotte, le bras gauche enlaçant la poitrine de Zweig, m’a fortement incommodé.



La vieille, Stefan Zweig avait écrit : "Je salue tous mes amis ! Puissent-ils voir encore les lueurs de l’aube après la longue nuit !"



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Petit seigneur

Dans un sultanat vaguement imaginaire et résolument sanguinaire, des hommes et des femmes se croisent, se déchirent, s'aiment, s'écrivent, se racontent... Un intellectuel bon mais un peu lâche, un révolutionnaire mesquin, une exaltée moins folle qu'il y parait, Roméo et Juliette, des censeurs, des espions et un dictateur...



Aussi astucieuse que le mode de communication entre les personnages, la construction du texte alterne les points de vues et les styles, d'abord de manière explicite puis de plus en plus secrète et mystérieuse. Plaisir d'esthète garanti pour le lecteur qui aime être surpris.



Toutefois, à la différence d'autres ouvrages d'Isabelle Hausser, Petit Seigneur ne fait naitre l'admiration qu'en surface : je ne suis pas parvenue à rentrer dans l'histoire ou à m'identifier à quiconque. Dommage. Au point même que j'ai eu des doutes tout au long de ma lecture, me demandant si j'avais déjà lu le roman il y a quelques années ou pas.



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La Table des enfants

Ayant choisi de faire découvrir La Table des Enfants d'Isabelle Hausser, veritable coup de coeur pour moi lors de sa première lecture il y a déjà quelques années, j'ai eu la curiosité de me replonger dans ce livre avant de l'empaqueter pour l'offrir dimanche,

Le pari était de taille ,et bien il me semble qu'il est gagné et j'en suis ravie!

L'histoire : Agnès , la cinquantaine , vit à Bruxelles avec Laurent , son époux , charmant , charmeur mais volage, et ses jumeaux ,Raphael le fils ainé vit à Londres et Elisabeth la fille de son premier mari Jean Baptiste mort lorsqu'elle avait 1 an, vit à Bonn ;elle y est mariée et mère de 2 jeunes enfants Fabian et Cordelia,Agnès a acquis une renommée mondiale avec ses romans policiers

Pourquoi Elizabeth a t'elle demandé à sa mère , depuis son mariage, de ne pas venir la voir à Bonn?Agnès ne le sait pas,mais elle respecte le choix de sa fille tout en restant en contact fréquent téléphone, lettres ,,,

Malheureusement , elle ne connaitra jamais les raisons de ce choix car Elisabeth et son époux , sont victimes d'un accident mortel ,laissant seuls les 2 jeunes enfants ,Agnès choquée débarque alors à Bonn et se voit confier la garde de ses petits enfants ,

Allant de découverte en découverte, elle va tenter d'élucider l'énigme de la vie de sa fille, faisant de cette quête sa priorité absolue,Pour elle en premier ,pour faire le deuil ,pour simplement pouvoir continuer à vivre découvrir qui était réellement sa fille devient une fin en soi

Je vous laisse découvrir les multiples rebondissements de cette histoire hors norme,

Le talent d'Isabelle Hausser éclate au grand jour dans l'étude qu'elle fait des relations mère fille, dans les mots qu'elle a pour nous relater les émotions ,les peines , les rires de ces 2 jeunes enfants ,,Elle nous fait découvrir une Allemagne qui lui est familière , et à travers elle ses musiciens les plus célèbres ,Bach est peut être le second personnage de ce roman ,sujet d'étude du père d'Elisabeth , puis d'Agnès et comme cette dernière le découvre passion de sa fille,

Sans jamais tomber dans le pathos ,au contraire , I Hausser tisse une trame romancière qui vous happe et vous tient en haleine sur 500 pages ,Une belle réussite qui supporte même une relecture c'est tout dire!
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Les couleurs du sultan

Pays imaginaires, personnages fictifs ? Non, simplement déguisés derrière d’autres noms mais facilement reconnaissables. Isabelle HAUSSER auteure et femme du diplomate Michel Duclos, ambassadeur de France de 2006 à 2009, a passé 3 ans en Syrie et nous la décrit dans le style de l‘allégorie. Nous découvrons le cauchemar vécu par le peuple sous le régime du « vieux sultan » et la personnalité complexe de « Mansour » ( Bachar El-Assad), le nouveau sultan. Ce regard permet de mieux comprendre la suite des événements dans ce pays en guerre depuis 2011. Les couleurs du sultan tirent indubitablement vers le rouge, le sang versé du peuple syrien.

« Dans ce livre, le lecteur peut trouver tous les détails des secrets et complots de la politique intérieure et extérieure du sultanat, comme les relations avec la « Principauté de neige » (le Liban), ou la république théocratique de Perse (l’Iran), ainsi que les relations mystérieuses avec l’Ennemi (Israël) et la faction d’Allah… »

Lu dans le cadre du salon du livre de Hermillon (73) il y a quelques années je me devais de le signaler tant le sujet est malheureusement encore d’actualité, et tant ce livre résonne en moi. Un livre passionnant que je vous recommande vivement.

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La Table des enfants

Difficile de parler de cette lecture sans une profonde émotion. Une écriture proche de la poésie, mais aussi des échanges quotidiens entre les êtres. Une fusion entre fille et mère , des secrets, des souffrances et finalement la mort qui paradoxalement, va les rapprocher. Une page de musique, une page d'histoire: Tout dans ce roman a fait écho en moi, y compris les prénoms des personnages, qui me sont , pour la plupart, très familiers. Cette histoire, comme une enquête, m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page, que j'ai tournée à regret.
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La chambre sourde

Gabriel aime sa femme, Tatiana, mais qu'est que j'ai aimé Gabriel et son amour indéfectible pour son épouse!



Droit, intelligent, submergé de responsabilités qu'il assume parfaitement en temps qu'ambassadeur à Moscou, Gabriel voue une dévotion sans limite à sa femme, une jolie et brillante Russe, qui, depuis toujours, a gardé une part de mystère qui ne fait qu'entretenir l'admiration et l'attachement de son mari.



Sur fonds d'histoire de l'URSS et des revirements politiques de l'époque d'Eltsine, Isabelle Hausser nous offre un magnifique roman sur l'amour conjugal!

Quelles bases donner à son amour, que dévoiler et que dissimuler à l'autre de sa propre vie avant la rencontre, comment vivre la fusion rêvée avec l'autre tout en respectant son intimité et sa part cachée?...



Habilement bâti sur l'alternance de récits du présent d'ambassadeur à Moscou de Gabriel et de retours en arrière racontant la rencontre avec sa femme, quelques vingt ans auparavant, ce roman est passionnant et, une fois commencé, ne m'a plus lâchée: la découverte du rôle d'ambassadeur m'a énormément intéressée, l'histoire d'amour m'a fait rêver et m'a complètement ébranlée!...



Un grand merci à Sylvaine, Babélionaute attentive, qui m'a conseillé ce roman et qui m'a vraiment permis de passer un excellent moment!
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La Table des enfants

Pas convaincue par ce roman. Pas fait pour moi je pense...



Certe il est bien écrit, les sentiments mère fille sont bien détaillé.

Mais je n'est pas réussi à m'attacher aux différents personnages, au début si le personnage d'Agnes m'a parut attachant, j'ai surtout était bouleversé par ce qu'il lui arrive mais à la longue... Et bien c'est trop long...



Il y a des passages très intéressant qui donne envie de continuer mais à d'autre moment c'est plat..

Bref, un roman pas fait pour moi ! Malgré tout le travail de l'auteur que je félicite car beaucoup de renseignements donné.
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Nitchevo

Quand j'ai abordé ce roman, j'ai cru à une série de nouvelles, tant les premières histoires étaient différentes les unes des autres. Et puis, le déclic ! Marina, l'infirmière jeune et rayonnante de la partie intitulée Les Flacons de Neige réapparaît en tant qu'épouse du chef tchékiste Sergueï Sergueïevitch, le même qui a emprisonné les trois enfants, Kolia et ses deux soeurs, Nina et Macha dans la troisième partie intitulée Un conte de Noël. Marina sera encore évoquée dans la quatrième partie nommée La dernière visite au dictateur car elle est la mère de la femme que Kolia a passionnément aimée : Nadejda Sergueïevna Ossopova. La fille de Nadejda est Natalia qui part à la recherche de Sveta, la fille de Louba, la petite électricienne ! on se perd un peu dans tout ces noms compliqués mais bon, l'épilogue nous permet d'éclaircir tout cela ! Le portrait de la Russie des années de la Révolution, puis des années sous la conduite d'Eltsine est passionnant. Je ne me suis pas ennuyée une seconde à la lecture de cette saga sur trois générations de femmes (Marina, Nadejda et Natalia).
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La Table des enfants

Isabelle Hausser nous livre là un beau roman sur les ressentis émotionnels qu'on peut éprouver face à la mort qui surgit brutalement dans une vie.

Comment faire son deuil quand la relation mère-fille s'est distancée au fil du temps et lorsque sa fille a décidé de vivre sa propre vie d'adulte?

Nous suivons donc le parcours d'Agnès qui vient d'apprendre la mort accidentelle de sa fille aînée et de son mari, laissant leurs deux petits enfants désormais orphelins.

Que de questions sur cette relation qui s'est éteinte, que de mystères sur une vie cachée à sa propre mère, enfin beaucoup trop d'interrogations sans réponses. Beaucoup de non - dits, telle est un peu la clé de ce roman dont le fond est profondément ciblé sur les émotions et les ressentis. Mais cela dit, pourquoi essayer de comprendre et d'enquêter sur le pourquoi du comment?

Si la mort est la fin d'une vie, à quoi bon vouloir résoudre des énigmes mystérieuses? Ceci n'est que mon avis strictement personnel, bien sûr.

Encore merci à Sylvaine pour la découverte, elle qui sait si bien me conseiller.

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La Table des enfants

Pas de doute pour moi, Isabelle Hausser sait raconter des histoires!



Avec La table des enfants, elle m'a embarquée dans une histoire de famille que j'ai dévorée: ce n'est pas un polar mais, une fois commencé, impossible de lâcher ce livre, qui m'a poursuivie la journée, quand j'attendais le soir avec impatience pour pouvoir la poursuivre...



Agnès, une veuve remariée ayant la cinquantaine, apprend le décès de sa fille aînée, Elisabeth, et devient en même temps, par la volonté de celle-ci, la tutrice des deux orphelins qui viennent de perdre leurs deux parents dans le même accident de voiture. Elle découvre alors que sa fille était une inconnue pour elle.



Voilà un résumé bien succinct d'une histoire dans laquelle les personnages sont tous très fouillés et intéressants et les rebondissements se succèdent, sans pourtant jamais nous faire perdre le fil...



C'est un bon suspense, habilement distillé au fil des chapitres qui se succèdent, mais c'est aussi un très beau livre sur l'Amour: l'Amour entre une mère et sa fille aînée disparue, mais aussi entre une mère et ses enfants toujours vivants, entre une femme et son mari, vivant ou défunt, entre une femme et son amant et enfin, et j'ai beaucoup aimé ce personnage, très droit et plein de bon sens, entre Agnès et sa belle-mère. De celle-ci, j'aimerais ne pas oublier sa réponse quand sa belle-fille lui demande son aide pour une décision qu'elle doit prendre: "ta décision, c'est à toi seule de la prendre mais quand tu l'auras prise, je ferai tout ce que je peux pour t'aider à la mettre en oeuvre".



Bref, un livre comme je les aime avec une histoire qui tient en haleine, des personnages attachants dont on aime faire la connaissance et... un petit quelque chose en plus, qui donne matière à réflexion et fait regretter de déjà voir arriver le mot "fin"!



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La Table des enfants

Quand Agnès apprend le décès accidentel de sa fille aînée, Elisabeth, son monde s’effondre.

Romancière à succès, Agnès vit à Bruxelles avec son second mari et le reste de la fratrie. Elisabeth vit dans un quartier bourgeois de Bonn, en Allemagne. Mariée avec un avocat, maman de deux jeunes enfants, elle tient sa mère à distance depuis plusieurs années, refusant systématiquement ses visites. Pourtant, les deux femmes entretiennent depuis toujours une relation fusionnelle. Agnès, très tôt veuve, a élevé seule sa fille, avant de rencontrer Laurent avec qui elle se remariera.

A l’annonce de l’accident d’Elisabeth, Agnès, dévastée, se rend à Bad-Godesberg et s’installe dans la maison de sa fille où Fabian et Cornelia, ses petit-enfants - demeurent inconsolables du fait de l’absence de leur mère.

Que cachait Elisabeth ? Pourquoi avoir instauré une telle distance avec sa mère ? Quelle était la nature de sa relation conjugale ? Au fil des jours, Agnès se heurte au mystère de la disparition de sa fille. Malgré son incommensurable souffrance, elle doit faire face pour ses petits-enfants, les accompagner au quotidien pour qu’ils surmontent eux aussi le deuil.

Les jours passent, Agnès range, trie les affaires d’Elisabeth, fait des démarches liées à la succession, s’approprie progressivement son statut de successeur testamentaire et de tutrice légale des enfants. Elle retarde chaque semaine son retour à Bruxelles, profitant inconsciemment de cette pause forcée pour faire le point sur sa relation avec Laurent, époux aimant mais infidèle.

C’est un excellent roman qui m’a totalement absorbée durant plusieurs jours. La relation mère-fille y est finement analysée. Les romans font souvent la part belle aux relations conflictuelles entre les parents et leurs enfants. Ici, l’angle est bien différent. Agnès et Elisabeth forment un couple inséparable. Bien que se voyant peu, elles échangent presque quotidiennement courriels, lettres et appels téléphoniques. Les deux femmes sont liées affectivement, intellectuellement et la distance n’y change rien. De fait, le refus d’Elisabeth de laisser physiquement sa mère entrer dans sa vie est incompréhensible. Et finalement, on s’interroge sur la nature de cet amour, de cette fusion qui empêche le manque, masque le vide ou le remplit sans qu’il y ait de place pour un Autre. Quand le « trop » d’amour devient un poison presqu’aussi puissant que le « pas assez ».

Une seule critique, malgré un style impeccable et une construction qui retient captif le lecteur, les 100 dernières pages m’ont paru longues et quelques chapitres totalement superflus.

Belle pioche que ce roman payé 2 euros chez un bouquiniste et qui n’était pas dans ma PAL 😊 !

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La Table des enfants

Un magnifique titre... nostalgique, joyeux, qui en dit long mais ne révèle rien. Et au-delà, une histoire construite étrangement. Un drame profond. Des émotions savoureuses. J'ai aimé. Et pourtant, un bémol important : l'écriture. Je l'ai trouvée maladroite, immature. Dommage.
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La Table des enfants

Alors qu'elle perd sa fille dans un mystérieux accident de voiture, une mère se voit obligée de se pencher sur la vie, très secrète, de cette fille qu'elle a un peu perdue de vue? S'occupant de ses enfants, fouillant dans son quotidien, elle découvre que sa vie était pleine de cachettes, toutes plus ou moins en rapport avec sa mère…



Après avoir lu le concert de critiques élogieuses sur ce roman, me voici bien embêtée car, à moi, il a fait l'effet d'un gros truc indigeste ; si j'ai bien aimé le début et le mystère qui se tisse, très vite cela vire presque au roman à l'eau de rose, bien trop de longueurs et un style ampoulé et gauche à la fois qui m'a fortement gênée. Je n'ai pas cru une seconde à la vie de cette fille compliquée à souhait, à cette relation mère-fille trop ressassée.

Malheureusement, un rendez-vous manqué avec ce roman dont j'attendais beaucoup !
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Célubée

Ce roman est à la fois d'une grande richesse et d'une grande difficulté. L'exposé de l'œuvre est parfaitement rendu : le temps, le lieu, sont intemporels. On n'y trouve aucun repère clair, ce qui en fait un ouvrage quasi-philosophique. Je possède ce livre depuis de nombreuses années, je l'ai lu plusieurs fois, sans en avoir toutefois capté toute la substance. C'est, je crois, un livre auquel il faut savoir revenir plusieurs fois. Il me laisse de nombreuses interrogations, et le sentiment d'être passé "à côté" de quelque chose, comme si la sagesse qu'il contient était restée hors de ma portée. Mais si vous pouvez vous procurer cet ouvrage, ne l'écartez pas, même s'il peut vous paraître quelque peu obscur. La sagesse doit se mériter !
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La Table des enfants

Un roman sous forme d'intrigue, qui se lit très bien, une atmosphère qui m'a vraiment envoutée.



C'est l'histoire d'Agnes, dont la fille vient de mourir dans un tragique accident de voiture avec son mari. Elle se rend donc chez elle est s'occupe de ses petits enfants dont elle a désormais la garde et des affaires de succession.

Mais elle va découvrir tout un pan de la vie de sa fille qu'elle ne connaissait pas et va petit à petit la redécouvrir à travers des indices que sa fille semble avoir laissé à son attention.

Le rythme du roman n'est pas effréné, on ne saute pas de chapitre en chapitre pour découvrir le prochaine indice qui nous laissera haletant mais la petite ville allemande au bord du Rhin, la petite maison traditionnelle, digne d'un conte de fée font effet. La magie opère.
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Célubée

Un livre magique que personne n'a lu...
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Nitchevo

Roman en 4 parties qui permet de comprendre l'histoire de la Russie au 20ème siècle.

Le communisme n'a pas eu que des bienfaits et personne n'était en sécurité, La vie pouvait basculer d'un moment à l'autre. La misère était grande.

Les différentes parties ne sont pas chronologiques mais ont un lien entre elles : on retrouve des personnes issues des mêmes familles, le tout est de s'y retrouver.

J'ai trouvé parfois un peu longues certaines parties.
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La Table des enfants

Isabelle HAUSSER, auteure de plusieurs romans dont « les magiciens de l’âme » et « les couleurs du sultan » que j’ai lus et vraiment aimés, tout en écrivant dans un style littéraire riche, maîtrisé, structuré, nous propose des thèmes très différents. Ici, la relation mère-fille (mais pas que) très finement et intelligemment présentée. Une étude psychologique des personnages telle que l’on ne fait pas que les imaginer, les voir comme dans un film : non, on les vit de l‘intérieur, on fusionne. On est tour à tour l’un ou l’autre, personnage plaisant ou déplaisant, furtif ou principal. Des sentiments, des réflexions, des pensées exposées avec beaucoup de sincérité mais aussi des évasions littéraires, poétiques et musicales. Un attachement particulier aussi aux pays qui ont accueilli des périodes de la vie plus ou moins heureuses de cette mère et sa fille et qui ont été parfois déterminants dans leurs choix de vie.
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La Table des enfants

Une mère sur les traces de sa fille, après la mort de cette dernière. Magnifique roman d’amour filial et maternel. Troublant que ce récit de l’amour unique, absolu et entier, d’une relation quasi-fusionnelle, d’une fille pour sa mère, amour presque posthume puisque ’Agnès le découvre, bribes par bribes, par les traces, les signes, les codes, les indices que lui a laissés sa fille Elisabeth.

On entre dans ce roman – où sont décortiqués les liens du sang, de la fratrie, de la famille – dans le domaine de l’intime, dans le cœur d’une femme et de sa mère. Au fil des interrogations qui la taraudent quant à la vie et à la mort de sa fille – dont elle a vécu séparée physiquement ces dernières années – c’est sa propre vie qu’Agnès met en perspective. Elle déroule le fil de son histoire, des évènements qui l’ont composée. On assiste à une véritable introspection d’Agnès qui replonge dans ses souvenirs d’enfance, ses blessures, ses rapports à ses propres parents, les fondements même de la sa vie qu’elle a transmis à ses enfants. Ce thème de la transmission de génération en génération imprègne ce roman. Il y a comme un effet miroir entre la mère et la fille, mais aussi entre la mère et la grand-mère, ce lien qui unit à travers le temps, qui donne la force et qui donne le souffle de la vie.

Ce livre est merveilleusement écrit et terriblement bien construit autour d’un vrai suspense plus psychologique que factuel. C’est un roman plein de profondeur que l’on quitte à regret.

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Les Magiciens de l'âme

Très bon livre !

Je le classe parmi mes "inoubliables" !
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