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Critiques de Isabelle Larouche (6)
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Les fées à l'école

Les fées existent-elles? Peuvent-elles vraiment vivre dans une école destinée aux jeunes filles et donner des signes de leur présence? Peuvent-elles même être vues par celles qui croient en leur existence et qui ont fabriqué des portes à leur intention qu’elles ont ensuite semées dans toute l’école afin que les fées puissent se déplacer facilement?



C’est ce que propose Isabelle Larouche dans Les fées à l’école, roman jeunesse qui trouve sa source dans l’histoire des fées de Cottingley, qui a fait le tour du monde au début du XXe siècle.



L’auteure, qui a longtemps enseigné à la Miss Edgar’s and Miss Cramp’s School, fondée en 1909, que j’ai eu l’occasion de visiter il y quelques années lorsque je suis allée parler d’écriture à des jeunes filles de 6e année, a donc transposé dans un roman l’expérience qu’elle a vécue avec ses élèves.



Connaissant le lieu, j’avoue que c’est un endroit parfait pour une telle expérience. J’avoue aussi que j’ai pris plaisir à cette histoire (que j’aurais aimée plus longue) qui met en scène des filles qui viennent de partout dans le monde ou dont les parents viennent d’ailleurs, ce qui est aussi l’occasion pour chacune de donner son opinion sur les fées et sur leur existence, selon ce qu’on dit d’elles dans d’autres pays, notamment au Mexique, en Norvège et au Portugal.



Les fées existent-elles? J’ai envie de le croire. Encore plus maintenant que j’ai lu Les fées à l’école. Je laisse d’ailleurs toujours une fenêtre ouverte. Même en hiver. Je ne voudrais pas que l’une d’elles meure de froid.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Des dollars pour Gaspar

C'est très drôle quand il arrache les dents de son grand-père

.Frédérique
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La légende du corbeau

Trois frères, partis à la chasse au caribou dans la toundra, sont obligés de plier le campement à la hâte pour ne pas se faire prendre dans la tempête qui s'annonce. Ils oublient le qaaq (la couverture) que l'un d'eux décide d'aller rechercher...



Ce conte rédigé en bilingue français et inuttitut est un petit trésor, comme un trait d'union entre deux peuples du Québec, les français et les premières nations. Il respecte les normes classiques du conte primitif, chargé de symbolique et de la tradition totémique amérindienne.



J'aime beaucoup la rédaction bilingue qui laisse découvrir la calligraphie inuit très ressemblante des runes nord-européennes et celtiques.



A faire découvrir aux enfants (de 4 ans/5 ans et plus) du Québec, du Canada et d'ailleurs pour comprendre qu'il y a de petites histoires fondamentales dans la grande Histoire...
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Les petits mystères à l'école

Incontournable Septembre 2021



Après "Les mystères à l'école" et "Les nouveaux mystères à l'école", le collectif d'auteurs récidivent avec ce nouveau recueil de nouvelles, cette fois adressé à un cycle plus tôt, les 8-9 ans, avec quelques petits ajouts et une littérature assistée.



Le roman est écrit avec la police de caractères adaptés "Andika", conçue pour facilité la lecture aux enfants dyslexiques, dyspraxiques, dysorthographiques, ainsi que les troubles visuo-perceptifs et visuels. Elle est notamment beaucoup plus grosses, espacée et les lettres plus près de celles apprises en classe.



Ce recueil s'amorce avec une nouvelle écrite par Richard Migneault, soit le directeur du collectif d'auteurs. Cette nouvelle introduit les autres et explique, en outre, ce qu'est une nouvelle. On retrouvera également dans cette nouvelle des éléments qui appartiennent aux autres nouvelles, comme des objets. Une façon chouette d'introduire et d'instruire sur le sujet.



Ensuite viennent les nouvelles de treize autres auteurs et autrices québecois(es), qui situe tous leur histoire dans une école - forcément vu le titre, heh! Certaines histoires sont frissonnantes et d'autres mystérieuses. L'une d'elle se situe en Guadeloupe, alors qu'une autre est narrée en pleins Grand confinement par un mystérieux narrateur dont on doit décoder le nom à la fin. Une autre se déroule dans les années 30. La plupart des histoires impliquent des élèves et des enquêtes. le tout a donc un côté "polar".



La nouvelle "Miroir, miroir, qui est Bloody Mary?" par I.Larouche a été écrit en collaboration avec les élèves de 5e et 6e année primaire de l'école Rotiwennakéhte de Kanesatake, un village iroquois de la Rive-Nord du Grand Montréal, et se déroule donc en ce lieu avec de jeunes personnages autochtones.



Mention spéciale à la nouvelle "l'enfant vide", très percutante sur le thème de la différence" où un enfant de la classe est qualifié de "vide", alors qu'il a un don avec les animaux. Très touchant.



À la fin du livre, on nous propose de lire des fiches remplies par les auteurs et autrices, pour ensuite deviner à qui elles correspondent. Il y a donc un bon degré d'implication de la part du Lecteur dans ce recueil. L'écriture est agréable et fluide dans tous les cas, et on est pas en reste côté vocabulaire.



C,est le genre de livre un peu "passe-partout" qu'on pourrait offrir à peut près tout les enfants. Les moins lecteurs pourront lire à leur rythme selon les histoires, les plus gros lecteurs pourront le lire d'une traite, c,est commode. J'apprécie que le collectif ait changé la police d'écriture pour être plus inclusif, c'est important.



À voir!



Pour un lectorat du second cycle primaire, 8-9 ans en montant.

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L'ours géant et autres histoires des peuples ..

Des illustrations très blanches et pures, ce recueil de contes inuits ne m'a pas trop convaincue. J'ai bien apprécié les mini introductions sur les différents peuples inuits et les provenances des contes. Ceux-ci sont plus des chants/poèmes que des narrations.
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Le grand sault iroquois

J’ai vite embarqué dans Le grand sault iroquois. Dans le chapitre initial, les trois garçons étant au local de retenue, je m’attendais à une scène classique d’intimidation entre les anciens et le nouvel élève. Mais il n’en a rien été! Les adolescents en profitent plutôt pour développer une complicité amusante. Voilà, me suis-je dit, enfin un roman essentiellement positif sur l’adolescence et sur la force de l’amitié! Et il le demeure! Isabelle Larouche signe en effet un livre où les protagonistes agissent essentiellement bien, un roman où le personnage principal, Dylan, recherche son identité et s’ouvre à sa culture d’origine pour mieux comprendre le monde. Ça fait du bien!





Toutefois, je ne savais pas comment me préparer au grand saut temporel, dont je connaissais l’arrivée imminente par la quatrième de couverture. Allait-il être crédible? Ne serait-t-il qu’au sens figuré?... Après ma lecture, je me questionne toujours autant. Clairement, l’auteure souhaitait intégrer plusieurs références historiques sur les Mohawks dans son histoire. Cependant, j’ai trouvé le voyage dans le temps forcé. On passe d’une histoire réaliste à une histoire abracadabrante, comme dans les merveilleuses jumelles W, d’Alain M. Bergeron. Si certains se laissent aller facilement dans un univers soudain fantastique, cela en dérange aussi d’autres, qui décrochent alors. Par ailleurs, certains dialogues m’ont aussi semblé maladroits, car le lecteur peut sentir leur rôle davantage utilitaire que littéraire. Ces deux éléments permettent à l’auteure d’intégrer un maximum de références et de parler du passé au temps présent, tout en mettant en scène des personnages d’aujourd’hui, auxquels le lecteur peut plus facilement s’identifier, mais ça ne fonctionne pas toujours.







Il n’empêche que les références sur les Amérindiens sont des plus intéressantes pour le lecteur curieux par rapport aux premiers habitants des Amériques. Je pense entre autres au génocide culturel perpétré par le gouvernement canadien, qui fait présentement couler beaucoup d’encre, et qu’Isabelle Larouche aborde. De plus, la rencontre entre les deux univers, passé et présent, occasionne des péripéties cocasses que celui qui n’a pas décroché pourra apprécier. Ajoutez à cela une dose d’action, et on obtient Le grand sault iroquois.





Les livres comme Le grand sault iroquois sont essentiels pour lutter contre les inégalités que vivent certains groupes – les Amérindiens, en l’occurrence – et pour contrer les préjugés simplistes qu’ils subissent. Avec l’aspect de bonté humaine qui s’en dégage, le roman possède une valeur indéniable. Il ne reste qu’à voir si le lecteur peut passer par-dessus un récit de fiction qu’on sent parfois instrumental. Cela n’a malheureusement pas été mon cas.
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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