J'avais accepté de dire que j'avais du bol, par rapport à Quentin, même si c'était dur à avaler ; parce que la chance, pour moi, c'était que tout reste comme avant. Mais bon, à force d'en parler, je commençais à m'habituer à l'idée. Tant que je ne l'avais dit à personne, ça prenait une place folle dans ma tête ; maintenant que Quentin était au courant, ça ne prenait qu'une partie de mon cerveau, et c'était déjà mieux. J'avais de la place pour autre chose, par exemple pour le ciel bleu. Et pour imaginer que la vie serait quand même bien, après. Après... Avec ces deux maisons, et tous ces inconnus.