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Citations de Isabelle Morot-Sir (45)


J’attends.
J’attends depuis longtemps. Plus longtemps que ces minutes à arpenter ce trottoir mouillé par une bruine fine. Mulhouse égoutte son ciel sombre sur nous. Gregor soupire, renifle une herbe lascive qui pousse en bord de route. Il voudrait rentrer, retrouver la chaleur de notre Ford, mais rien ne peut me résoudre à quitter ce bord de route.
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Je m’obstine à vouloir survivre, major, pas à te sauver… et en montagne on ne survit pas seul, jamais. Si par bonheur d’autres étaient restés en vie, nos chances de sortir vivants de ces montagnes auraient augmenté.
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Elle répondit avec ce ton doucereux que l'on emploie avec les enfants capricieux.
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La journée avait semblé durer des siècles pour Lyne qui ne rêvait que d'une chose, retrouver la chaleur réconfortante d'El Matador.
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En tout cas mieux vaut croire à quelque chose que d'errer sans espoir ni spiritualité !
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Elle voyait danser des phrases qui s'enroulaient autour d'elle parfois comme un foulard léger.
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Peu importe où je me trouve, si tu es avec moi, tout ne peut qu'être exceptionnel ! Ta seule présence teinte mon monde d'un aura surnaturel...
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— On a des filles aussi mignonnes dans notre armée ?

C’est à ce moment-là que sa beauté le transperça et prit toute son importance. Se souvenant du surnom doux que son binôme lui donnait, il murmura :

— Oui, c’est un ange…

L’autre haussa une épaule :

— Un ange de la mort alors !
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Il la considéra avec une sorte d’attendrissement, se demandant comment il pourrait mener à son terme ce qui était exigé de lui… Elle n’avait rien de ce qui l’attirait ordinairement vers une femme, d’ailleurs elle n’avait rien d’une femme.
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- L'esprit vidé elle se laissa juste emporter par la griserie du vol, par l'ivresse du vent sur son visage, par les battements lents et amples des ailes de Vâlvãtaie, par la force de ses muscles qu'elle sentait comme un prolongement même de son propre corps. Comme toujours, voler lui apporta un peu de sérénité, même si sa colère restait vive, palpitante.
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Comment veux-tu que je sois amoureuse ? L'amour, mais je ne sais même pas ce que c'est.
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Il était sa boussole au milieu de toute cette folie.
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Tu devrais moins écouter tes peurs et plus ton cœur !
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Tu vois, rien n'est jamais écrit à l'avance, alors ne perds pas espoir.
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Tu sais c'est important d'aimer, il n'y a rien de plus important.
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— Mais qu’est-ce que tu as fait ! s’effraya Alexine, sanglotant de plus belle.

— J’ai juste envoyé un mot à ce salaud ! Te lâcher comme ça ! Non mais j’te jure, au moins qu’il te donne une explication valable !
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Ainsi les médecins connaissaient à tout instant son état de santé, tant physique que mentale, ainsi que l’évolution de son cyclique ovarien. Ils pourraient donc maximaliser ses chances de fécondation au moment le plus optimal en lui présentant un donneur, comme on nommait les hommes sélectionnés pour leur génome idéal.
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Elle ne deviendrait en aucun cas l’une de ces replètes femmes, bonnes qu’à n’être que le réceptacle de la semence d’hommes, aussi âprement sélectionnés qu’elles.

Elle qui se rêvait une vie d’aventurière, d’érudite, de constructeur et architecte révolutionnaire, elle qui pensait un jour rencontrer un homme et peut-être tomber amoureuse, elle n’aurait rien de tout cela.
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Où était passée Tamara l’adolescente enjouée, qui voyait son Destin écrit dans les pierres de l’Université d’architecture ? Où était-elle ? Elle qui se voyait ériger des monuments ? Elle retint un rire cynique. Elle ne construirait jamais aucune demeure aussi modeste qu’elle soit, elle ne serait qu’un ventre, pondant inlassablement des enfants qui grossiraient le flot du peuple.

À l’idée du futur qui l’attendait, elle se mit à trembler, de plus en plus fort, frappant dans la même cadence son front contre la vitre. Presque aussitôt deux infirmières surgirent dans sa chambre, alertées par ses battements cardiaques bien trop élevés.
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Elle plongeait dans de nouvelles lectures comme d'autres glissent vers des paradis artificiels, car oui les livres étaient sa drogue.
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