Issue d’une famille juive peu pratiquante, Isabelle Neulinger, en 1999, choisit de faire son alya, séduite par Tel-Aviv et très vite par un dénommé Shai, professeur de sport et mannequin. Le couple se marie en 2001.
En 2005, elle quitte clandestinement Israël pour soustraire son fils, Noam, alors âgé de deux ans, à l'emprise de son père, membre du groupe ultraorthodoxe des Habad Loubavitch.
Elle passe la frontière israélo-égyptienne via Taba, et prend l’avion pour Genève à Sharm-el-Sheikh, violant la loi israélienne et la Convention de La Hayequi condamne l’enlèvement international d’enfants. Elle se croit sauvée.
C'est en Suisse, pourtant, qu'elle a connu la pire des épreuves. Trois instances judiciaires vont se prononcer, exigeant le retour immédiat de l’enfant, avec sa maman. Mais Isabelle Neulinger connait la peine qui l’attend et saisit le degré d’appel de la Cour européenne des droits de l’homme, la Grande Chambre, qui ne traite que les cas graves.
En juillet 2010, de façon tout à fait exceptionnelle, celle-ci va donner raison à la jeune femme en faisant prévaloir l’intérêt suprême de l’enfant sur les conventions internationales et la raison d’État.
Isabelle Neulinger vit toujours en Suisse avec son fils. Elle raconte son histoire dans "Jamais vous n'aurez mon fils" (2011).
Il s'est laissé envoûter, endoctriner, déposséder de son libre arbitre jusqu'à devenir un robot dépourvu du moindre esprit critique, incapable de penser par lui-même.