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Critiques de Isabelle Never (18)
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Il n'est jamais plus tard que minuit

Jeanne n'attend plus rien de la vie, rien du dehors, elle vient de perdre son mari Marco et ses deux filles Gabriela et Serena dans un accident d'avion . Elle a vécu quelques années de bonheur à Rangoun .

Elle quitte Paris sans billet retour .



Là- bas en Birmanie où ils ont été si heureux, peut- être trouvera t- elle la force de continuer sans eux ?

Personne ne l'attendra cette fois à l'aéroport de Rangoun .

Elle ne se fait pas d'illusion, la société birmane a conservé une certaine gratuité dans les rapports humains, grâce au bouddhisme et/ ou à cause de cette terrible dictature qui oblige les gens à se serrer les coudes pour tenir .



Entre chapitres consacrés à l'incompréhension de sa famille et considérations politiques en regard des exactions de la junte birmane ——l'Occident qui se proclame Champion du Bien, du Juste, de la Démocratie il y a deux poids , deux mesures , on ne traite pas de la même façon la puissante Chine et la petite Birmanie dont personne n'a besoin——-la narratrice cherche un sens à sa douleur : le Deuil est un travail de longue haleine .





Elle marche dans les rues d'un village très animé , plein de vie, «  La solitude qui m'étreignait, m'enserrait , m'emprisonnait depuis leur mort à disparu » : chemins de terre bordés de maisons en bois, de cabanes en bambou , d'hibiscus, de bougainvilliers sous une chaleur écrasante . Les birmans se retrouvent devant chaque habitation le soir sur un banc où ils offrent leur chair aux moustiques .



Ils papotent sous les étoiles et les enfants font flotter des feuilles de manguier et des noix de coco évidées dans l'eau croupie qui sépare les maisons de la rue .



Jeanne en plongeant au coeur des mystères birmans qui puisent leurs réponses dans la spiritualité bouddhique trouvera t- elle loin de la comédie humaine occidentale la paix du passé , le goût de l'avenir ?

Le malheur donne tous les droits , elle cherche la Vérité .



En contact avec des moines , une masseuse Ma Thida et d'autres amis birmans Thura,,Joseph, le père François elle a envie de se perdre , à Mong Pok , où se croisent pionniers chinois venus chercher la fortune et la liberté , des jeunes filles vêtues de longyis , routards ....elle travaille pour un projet des Nations Unies au coeur de l'état Shan.



Un premier roman d'apprentissage sur le deuil en même temps qu'un portrait de femme meurtrie qui nous entraîne au coeur de cette Birmanie où la spiritualité Bouddhique , la quête de la vérité , la sérénité , l'esprit , la réflexion fleurent bon la culture de l'Asie .



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Il n'est jamais plus tard que minuit

Choisi à la bibliothèque uniquement pour son titre (il me fallait lire un livre avec le mot "minuit" dans le titre), "Il n'est jamais plus tard que minuit" est le premier et le seul livre à ce jour d'Isabelle Never. Publié en avril 2018, il est visiblement peu connu (à ce que j'en constate), mais je dois dire être contente de l'avoir déniché et de pouvoir vous en parler.



Il y a six mois, Jeanne a perdu son mari et ses deux filles dans un tragique accident d'avion. Seule à Paris, s'isolant de tout et de tous, elle décide de retourner en Birmanie, là où elle a ses plus beaux souvenirs de famille, là où elle a tout perdu... Sans savoir ce qui l'attend vraiment, n'attendant plus rien de la vie et se complaisant dans son malheur en s'accrochant à un passé qu'elle ne veut pas oublier, il y a devant elle un long travail de reconstruction et d'acceptation. Elle y croisera quelques personnes qui, consciemment ou non, l'aideront peu à peu à sortir la tête de l'eau, à trouver son chemin vers un "demain" moins douloureux.



À travers le travail de deuil de Jeanne, Isabelle Never nous raconte et décrit sa Birmanie, celle où elle a vécu plusieurs années. On ressent clairement son amour pour ce pays, son expérience. Et c'est avec brio qu'elle a implanté son contexte. Je n'avais encore jamais lu de livres dont l'action se déroulait là-bas. J'ai pris plaisir à découvrir un peu de son Histoire, son mode de vie, à comprendre sa situation géopolitique et socio-économique. J'ai perçu l'atmosphère typique que l'autrice a instauré pour son histoire : la pauvreté et l'inconfort, la privation de certaines libertés et la dictature, les mentalités et états d'esprit de la population (bien différents des Occidentaux), mais aussi l'activité grouillante, la chaleur étouffante et bien évidemment le rôle du bouddhisme dans la vie de chacun. Les lieux et décors sont également facilement imaginables, joliment décrits, et avec réalisme.



Au premier abord, l'histoire de Jeanne n'a rien d'original, le thème de la reconstruction de soi après un deuil ayant déjà été abordé un certain nombre de fois. Mais implantée dans ce décor, ça passe comme une lettre à la poste. D'autant que l'autrice se démarque également par son personnage principal, Jeanne. Plutôt insignifiante au début, j'ai vite compris qu'un caractère bien trempé se cachait derrière sa tristesse et sa colère. Narrée à la première personne, l'histoire de Jeanne n'est que cheminement intérieur et questionnements. C'est souvent éprouvant, douloureux. On est au plus près de ses pensées intimes. On ressent, tout au long de la lecture, sa douleur, son désespoir, sa colère, son incompréhension, sa solitude, ses remords, sa nostalgie des jours heureux, le vide qui est en elle... Ses souvenirs et anecdotes du passé, qui arrivent sans crier gare, sont écrasants. On recherche avec elle un sens, des explications, des raisons à ce drame.



À part les quelques personnes qui croiseront son chemin, les quelques moments et discussions qu'elle partagera avec eux, et les différentes étapes du voyage qu'elle entreprend sans connaître sa destination finale, Jeanne est seule avec elle-même. Pas d'action, puisque tout n'est qu'introspection, spiritualité et enfin méditation. Et il me faut dire que le tout est assez bien maîtrisé, même si j'y ai perçu quelques longueurs de temps à autre.



Isabelle Never use d'une plume plutôt charmante, percutante, très sensible, poétique ou philosophique quelquefois, et extrêmement touchante. Ce premier roman, qu'on pourrait classer dans le genre "développement personnel" et qui mériterait d'être un peu plus connu, a ses moments souvent tristes et douloureux, mais fait preuve de sagesse tout du long, et est de plus en plus lumineux au fur et à mesure qu'on s'approche de la fin. L'autrice utilise également un humour très subtil, ce qui m'a permis de sourire autant de fois que j'ai retenu mes larmes.



Elle m'a, par contre, totalement perdue dans la dernière partie, l'aspect spirituel s'étant trop rapproché, à mon goût, de l'aspect religieux. Mais c'est une fin logique, en continuité avec le travail intérieur de Jeanne.

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Il n'est jamais plus tard que minuit

Quelle magnifique découverte ce roman!

Isabelle Never met en scène, pour ce premier ouvrage, une femme de quarante ans à laquelle la vie vient de jouer le plus mauvais tour possible: Dans un accident d'avion, son mari et ses deux filles ont péri. Du désespoir à l'espérance, il n'y a qu'un livre.

Jeanne quitte Paris, sa famille, ses amis pour retourner en Birmanie où elle a vécu, avec ses chers disparus, de belles années.

Pour qui est allé dans ce pays, où les paysages sont splendides, mais où règnent misère et corruption, mystère et évidences, Isabelle Never trace un parcours où l'on se retrouve, des lieux reconnus, une atmosphère qu'on ne peut oublier.

Il n'est jamais plus tard que minuit, très beau roman, et très belle phrase à méditer....
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Il n'est jamais plus tard que minuit

Ce roman est celui de la résilience pour une femme frappée par un terrible drame et qui choisit le voyage sur des terres étrangères pour tenter de renaître. Plutôt que de rester à Paris sous les yeux protecteurs et compatissants de ses proches, Jeanne préfère retourner en Birmanie, là où elle vécut naguère avec son mari et ses deux filles, victimes d'un terrible accident d'avion.

Culpabilité du survivant, difficulté à réapprendre à vivre... devant Jeanne s'ouvre une page blanche, la plus difficile à écrire.

L'auteure entraine ses lecteurs à la suite de Jeanne, dans un pays qu'elle connaît visiblement très bien et où son héroïne va peu à peu se dépouiller de ses oripeaux d'ancienne vie et d'occidentale.

Si la Birmanie et l'Asie en général vous attirent, si les cultures hindouistes vous intriguent et vous intéressent alors vous plongerez avec passion dans ce récit très détaillé qui vous donnera l'impression de mieux appréhender ce pays, sa culture et ses rites.

Personnellement, je suis restée assez en dehors de l'exploration touristique et je n'ai pas trouvé les ressorts nécessaires pour éprouver de l'empathie pour Jeanne. J'ai eu l'impression que l'auteure voulait dire trop de choses sur le pays avec pour conséquence de négliger le volet purement émotionnel ou plutôt de le noyer.

Mais, comme je le disais plus haut, il suffit d'un intérêt plus marqué que le mien pour ces contrées pour qu'un lecteur se réjouisse du voyage. A vous de voir.
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Il n'est jamais plus tard que minuit

J'adore la Birmanie où je viens souvent m'y perdre pour mieux me retrouver ! Tout ce que j'y ressens est dans ce livre. Cheminer, rencontrer pour enfin lâcher prise. Mil merci. je l'ai lu comme si j'y étais ;-)

L'écriture est si fluide, riche et attire la curiosité. On ne s'ennuie jamais.

Isabelle Never, Écrivez encore ... une histoire en Birmanie par exemple ! Ou quelque part en Asie du sud est ...

J'ai hâte de découvrir votre prochain livre.

Vous méritez d'être lue.

J'espère que de nombreux lecteurs vont vous découvrir.

Belle journée à tous !

Odile Foubert
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Il n'est jamais plus tard que minuit

« Il n’est jamais plus tard que minuit » d’Isabelle Never

Aux éditions Carnets Nord

Je vous recommande ce très beau roman.

Je le fais rarement. Là, franchement, allez-y. Bon si je vous dis que c’est une histoire de reconstruction après un deuil, pas sûr que cela vous donne très envie de suivre Isabelle Never sur ce terrain. On a déjà bien assez à faire avec ses morts à soi, celles qu’on a déjà essuyées et celles qui nous attendent, à commencer par la nôtre. Moi j’en ai écrit un dans le genre, de bouquin, et je ne comprends toujours pas comment des gens ont pu avoir envie de l’acheter.

Non, là, ce n’est pas cela qui m’a touchée, peut-être simplement parce que le sujet, ce n’est pas la mort, mais la vie. D’ailleurs, il y a beaucoup de pudeur dans le récit du drame lui-même, à peine évoqué. Merci à l’auteur. Non, c’est le ton d’Isabelle Never que j’ai adoré, le regard qu’elle pose sur sa « nouvelle vie », sur les autres, sur sa pauvre mère, sur sa famille en général -qui a eu aussi à affronter le même drame mais chacun est si seul - sur le fameux « Ciel » au sujet duquel c’est le moment où jamais de se poser des questions, et surtout sur elle-même. Un regard, comment dire, humble. Oui, elle a perdu toute certitude, elle ne prétend rien, comme on dirait de quelqu’un qu’il n’a aucune prétention. Elle ne nous assène rien. Elle doit tout réapprendre. Même simplement à survivre, puis à vivre, à aimer, à parler, à voyager léger, à prier, à refaire l’amour - à ce sujet, il y a une fameuse page à hurler de rire -. Et elle nous invite avec fluidité, esprit et même humour parfois, à la suivre dans cet apprentissage.

Voilà, c’est le style, le ton, autant que l’aventure dans laquelle elle nous entraîne, qui m’ont éblouie. Et c’est bien connu, une belle plume, dans sa légèreté, peut nous faire voler très haut, très loin. Ici, dans les arcanes de nos propres doutes. Et jusqu’en Birmanie.



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Il n'est jamais plus tard que minuit

Comment ne pas être bouleversé par cette triste situation ?

Jeanne, quarantenaire ,épouse heureuse et mère comblée de deux petites filles vient de perdre sa vie, celle qu’elle s’est construite autour de sa famille. Son mari amant Marco est décédé avec ses adorables petites filles Serena et Gabriela dans un accident d’avion.

Le roman nous raconte sa vie d’après : le choc, le deuil, la douleur, la survie, la tentative de reconstruction.

Pour cela, elle fuit la France, le quotidien qui l’étouffe, la famille qui l’étrangle et se réfugie là où elle a passé son temps professionnel et où elle a vécu le bonheur avec eux en Birmanie.

J’ai aimé ce voyage avec Jeanne, un voyage dans un pays qu’elle connait mais qu’elle va redécouvrir, tout comme elle. Jeanne va devoir puiser en elle, traverser sa vie d’avant pour en reconstruire une, et se redécouvrir. Elle va devoir puiser au plus profond d’elle-même, de ses ressources.

Au gré de rencontres réelles, d’anciennes et de nouvelles connaissances, de rencontres avec des signes, Jeanne lutte pour se donner le droit de vivre malgré …pour se donner la possibilité de vivre.

Les émotions se collent à l’atmosphère solitaire, paisible de la Birmanie, à son climat tropical, propice au réveil du corps et de l’esprit.

Son cheminement passe par les souvenirs, les réflexions sur la vie, la mort. Elle rencontre des êtres religieux, un père, un bouddhiste…elle cherche des réponses dans les signes, dans les êtres.

C’est une quête émouvante de vie et de soi, entre description intérieure et extérieure, entre le monde d’ici et le monde d’ailleurs.

Un beau voyage en plein cœur de la résilience.



Merci à Masse critique de Babelio et aux éditions Pocket.

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Il n'est jamais plus tard que minuit

Je viens de lire en trois après-midi successifs le roman "Il n'est jamais plus tard que minuit".



Ma première appréciation va vers le style, du français à la fois recherché, simple, parfois direct et toujours agréable à lire. De plus, on trouve très régulièrement des formules bien ciselées que je n'ai pu m'empêcher de surligner en jaune. Comme par exemple :

- " Il n'y a rien de spécial à voir et tout à regarder."

- " Au moins dans le passé, tout était consumé. Les mauvais choix avaient déjà été faits."

- " Aime ton doute. Dieu s'y trouve."



Enfin sur le fond, la dramatique histoire met en scène de façon subtile des personnages bien plus complexes que ce que nous croyons si souvent que les autres sont, à travers les seuls identité, statut ou fonction que nous leur connaissons. J'ai particulièrement apprécié en ce sens le très sympathique personnage birman de Thura et toute la délicatesse dont il fait preuve.



Seul petit point négatif : j'ai un peu regretté qu'il n'y ait pas un glossaire (ou une note de bas de page) pour les termes locaux utilisés, même si sauf exception, je crois avoir compris leur sens général.



Moi qui ne lis quasi exclusivement que des essais, je me sens tenté de lire d'autres romans du même genre, c'est à dire où, non seulement pendant le temps de sa lecture mais ensuite également, on se sent à la fois plus instruit et plus empathique pour tout ce qui n'est pas soi-même ou sa propre culture.



Autrement dit des livres comme celui-là dont on ressort avec une meilleure compréhension de l'humain, donc une connaissance un peu plus approfondie de nous même, avec en corollaire, si nous sommes honnêtes avec notre propre inévitable part d'ombre, cet appel à faire preuve le plus possible de bienveillance, en se souvenant pour cela de ce proverbe amérindien : " Avant de porter un jugement sur quelqu'un, emprunte-lui ses mocassins et porte-les pendant trois lunes. "

.

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Il n'est jamais plus tard que minuit

J'ai aimé ce livre. Le sujet n'est pas léger et pourtant il se lit facilement. J'ai été touchée par le cheminement de Jeanne J'irai jusqu'à dire que c'est un livre pansement, un livre que je ne suis pas prête d'oublier. On est aussi plongé dans le monde de l'humanitaire et j'ai découvert la Birmanie, les Birmans, leur regard sur la vie.

À lire.
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Il n'est jamais plus tard que minuit

Jeanne, son mari Marco et leurs deux petites filles Gabriela et Serena vivaient depuis deux ans en Birmanie. Marco était médecin, Jeanne travaillait pour une ONG. Une famille heureuse d’expats…



Mais l’avion dans lequel se trouvaient Marco et les deux petites filles s’est écrasé à l’atterrissage. Jeanne, terrassée par la douleur et le chagrin, rentre à Paris. Bien que sa famille proche vive à la capitale, la jeune femme n’y trouvera aucun apaisement, ni réconfort.



Le jour de Noël, après une dispute avec sa mère, elle quitte l’appartement en colère, ne sachant pas trop où ses pas la porteront. Au bout de plusieurs heures de déambulation, elle se retrouve au « Troquet du curé » ; en pousse la porte, entre et va faire connaissance avec ceux qui se trouvent là : des êtres malmenés par la vie comme elle.



C’est dans ce troquet, qu’au fil des semaines, Jeanne va prendre conscience qu’elle doit à tout pris retourner en Birmanie si elle veut un jour reprendre pied. Ce qu’elle fera là bas, elle n’en sait rien, où elle ira, elle ne le sait pas non plus. Elle va suivre le chemin de ses pas.



De rencontres en rencontres, de lieux en lieux, Jeanne va un jour renaître à la vie.



‘ » Quand le Bouddha nous appelle à devenir le chemin, ce n’est pas un « promenons-nous dans les bois, suivez ma route ou une autre, cherchez par vous-même comme vous voulez et vous finirez bien par trouver », non, c’est une exhortation : « Si vous ne devenez pas vous-même le chemin, vous ne comprendrez jamais, vous ne verrez pas les choses telles qu’elles sont ». Plus qu’à la compréhension intellectuelle, nous sommes appelés à l’intuition par l’expérience. Ce n’est pas une sagesse, une philosophie qu’on peut raisonner, c’est une découverte qu’il faut faire par soi-même. «



Jeanne trouvera en elle la force de devenir son propre chemin. Nous la suivons pas à pas sur ce chemin bouleversant et cependant lumineux.

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Il n'est jamais plus tard que minuit

Magnifique 1er roman, les mots sont justes, percutants et portent à la réflexion, malgré le thème qui peut sembler lourd, délicat, on chemine toutefois sans peine avec ce personnage sensible, humain, avec qui on pourrait s'identifier et il est sans doute là le talent d'Isabelle Never.

Merci pour ce beau livre.
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Il n'est jamais plus tard que minuit

Dans ce roman, nous allons retrouvez Jeanne, qui suite au décès brutale de son mari et de ses deux filles dans un accident d’avion, décide de retourner en Birmanie, pays où elle a vécu avec sa famille, afin de pouvoir y faire son deuil et essayer de se reconstruire.



Allez de l’avant pour avancer n’est pas forcément une chose facile quand un drame comme celui de Jeanne vous tombe dessus, se reconstruire non plus.

Au fil de son périple, Jeanne va rencontrer des personnes qui lui apporteront toutes sortes de sentiments, d’aide, de paroles, qui l’aideront à faire le travail nécessaire pour avancer dans toutes les étapes du deuil:



Le choc et le déni

La douleur et la culpabilité

La colère

Le marchandage

La dépression et la douleur

La reconstruction

L’acceptation

Pour Jeanne le combat ne fait que commencer.



J’ai trouvé ce roman très sympa à lire grâce au rythme narratif, qui alternent à la fois le passé et le présent, la vie à Paris et celle en Birmanie.

Cependant, le seul petit hic pour moi, est que je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages.



Pour conclure :



A la fois récit de voyage et de reconstruction « Il n’est jamais plus tard que minuit » (proverbe birman que j’aime beaucoup), vous apportera un dépaysement total.
Lien : http://nadoubouquine.fr/Arti..
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Il n'est jamais plus tard que minuit

Mon amie Isabelle m’avait longuement parlé de ce livre et j’ai eu très envie de le lire. Une autre Isabelle, qui se reconnaîtra, me l’a gentiment offert. Merci.

Je ne pourrais jamais aller en Birmanie, pourtant c’est un pays que j’aurai souhaité découvrir.

C’est avec « l’art d’écouter les battements de cœur » que je suis tombée « amoureuse » de ce Pays.

Alors qu’au premier regard, il semble si « pauvre », il possède une richesse intérieure extraordinaire.

Isabelle Never, suite à la plus douloureuse des tragédies, nous amène en Birmanie où toutes les reconstructions semblent possibles puisque nous nous retrouvons face à l’ESSENTIEL, la mort n’est pas une fin définitive, l’AMOUR reste et sera toujours le fil invisible et incassable entre ceux qui se croisent, se rencontrent et s’unissent.

MERCI Isabelle pour votre capacité à mettre en mots toute la beauté, la richesse et la préciosité de la VIE.

Si cette année vous deviez lire un seul livre, je vous conseille de lire « il n’est jamais plus tard que minuit ». La violence, la beauté du paysage et la spiritualité de la Birmanie sont décrits par un vrai témoin, puisqu’Isabelle y a vécu. L’être humain avec toutes ses incertitudes, ses questionnements et sa résilience est merveilleusement abordé.

Un livre que l’on lit lentement, doucement et que l’on voudrait ne pas refermer.

Isabelle, j’attends un nouveau roman de vous, ne me faites pas trop languir.

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Il n'est jamais plus tard que minuit

Livre reçu dans le cadre de la masse critique, merci à babelio pour l'envoi.

Jeanne est en deuil et part en Birmanie pour tenter de se reconstruire.

Malheureusement je n'ai pas encore été au bout du livre car j'avoue être un peu déçue : arrivée à la moitié, je ressens beaucoup de longueurs et j'ai un peu de mal à avancer. L'histoire de Jeanne est très dure mais l'histoire manque d'action (pour le moment en tout cas).

Etant curieuse de découvrir la culture birmane et le combat de Jeanne, j'irai quand même au bout de ma lecture.

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Il n'est jamais plus tard que minuit

Il y a quelques jours dans le cadre de la dernière masse critique Babelio , j’ai reçu ce livre d’Isabelle Nevers, Il n’est jamais plus tard que minuit paru aux Editions Pocket.



Jeanne a perdu son mari et leurs deux filles dans un accident d’avion. Un drame qu’elle peine à surmonter. Pour fuir cette réalité et les marques d’attention étouffantes de son entourage, elle décide de quitter Paris. Elle s’envole pour la Birmanie, un pays où elle a vécu avec son mari et ses filles. Réussira-t-elle à se reconstruire dans ce pays qui ne sera pas sans lui rappeler des moments heureux de son existence passée ?



Ce livre est à la fois un voyage en Birmanie où la culture et le pays sont bien mis en avant mais c’est aussi un voyage intérieur car on suit Jeanne sur le chemin du deuil et de la résilience.

Je m’attendais à une lecture éprouvante mais finalement je n’ai pas été envahie par l’émotion.

J’ai eu du mal à éprouver de l’empathie pour Jeanne. Elle qui devait faire figure de personnage central se retrouve presque effacée au profit de la Birmanie qui occupe un rôle majeur dans cette lecture.

En résumé, une lecture qui fait voyager mais qui aurait pu davantage me bouleverser.
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..
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Il n'est jamais plus tard que minuit

Après de longs mois passés en convalescence à paris au sein de sa famille, Jeanne, toujours inconsolable de la mort de son mari et de ses deux filles qui ont péri dans un accident d'avion, décide de retourner en Birmanie où elle a vécu heureuse avec eux.

Ce retour sur les lieux du drame mais aussi de son bonheur sera le départ du chemin qui mènera Jeanne, qui n'a plus de repère, à la paix. Pour se faire, elle va se plonger dans les mystères de la Birmanie.

C'est un très beau livre sur la résilience mais aussi sur la difficulté que nous avons à communiquer sur la douleur, le deuil. Et même si on est entouré, dans les situations de douleur, on est toujours seul face à soi et ce n'est que lorsqu'on est prêt à laisser partir ceux qui sont morts que la douleur s'estompe et que l'on peut à nouveau s'ouvrir aux vivants.

J'ai beaucoup aimé cette écriture et j'ai accompagné Jeanne durant son parcours. Je pense que ce livre m'a aussi apporté un bien être car nous avons tous des deuils qui nous obsèdent.



Je le conseille vivement
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Il n'est jamais plus tard que minuit

J’ai aimé plus particulièrement les derniers chapitres, mon esprit vagabondait au fil des premiers chapitres, avec des difficultés à accrocher au récit, le chemin emprunté par la narratrice me perdait souvent, mais c’est sans doute sa force, d’être au plus près du ressenti réel probable, cette quête de soi, de renouveau !

Un livre qui amène à la réflexion !
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Il n'est jamais plus tard que minuit

Beau livre dont l'histoire m'a attirée. J'ai beaucoup aimé le style littéraire de l'écrivain. Se perdre dans des métaphores pour en comprendre le sens premier était plaisant.

L'histoire se passe en Birmanie et on voit que l'auteur connaît bien le pays. Elle utilise donc une précision géographique et beaucoup de vocabulaire birman, ce qui a été pour ma part difficile à lire, car peu sensible à cette précision. J'ai toutefois beaucoup aimé l'histoire du pays racontée à travers l'un des personnages, qui prend vraiment aux tripes.
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