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Critiques de Isabelle Perrin (4)
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Quand la nature s'en mêle

Un livre jeunesse très agréable nous portant au Canada en compagnie d'une bande de jeunes bien sympathiques.

Candice, le personnage principal va se laisser façonner par ces vacances au plus près de la nature et nous la suivons avec plaisir.

Je remercie vivement Babelio et l'éditeur Orso pour ce livre reçu dans le cadre de masse critique.

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Quand la nature s'en mêle

Ma fille de 9 ans a beaucoup apprécié ce livre qu'elle a dévoré pendant les grandes vacances! Elle s'est laissée emporter dans cette aventure de jeunes collégiens qui se retrouvent au Canada pendant l'été autour d'un projet bénévole de préservation d'un parc naturel. Elle s'est identifiée au groupe d'amis qui évoluent dans un contexte international. Le thème de la protection de la planète ainsi que les valeurs morales et civiques sont appréciées et font l'unanimité, tant par ma fille que par moi-même!

Une illustration douce et colorée fait de ce roman un beau cadeau à offrir!

Envie à présent de continuer de voyager en découvrant d'autres livres de l'auteur.
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Quand la nature s'en mêle

Je remercie Babelio pour ce roman jeunesse reçu dans le cadre du dispositif Masse Critique.

Je suis très partagée à propos de ce roman.

Il y a indéniablement un superbe travail autour de la couverture et des illustrations qui ponctuent le récit.

La première impression est que ce roman s’adresse à un très jeune public – niveau école primaire. Le roman est court (88p.) et la police choisie particulièrement agréable à lire. Mais l’héroïne et ses amies sont des collégiennes. On pourra donc viser un public de lecteurs faibles plus âgés, par contre les plus jeunes auront du mal à s’identifier. Le récit est linéaire, rédigé dans une langue simple, au présent. Le narrateur est omniscient et les précisions données explicitement sur les sentiments ou intentions de chaque personnage ralentissent le rythme. L’auteur s’applique à décrire longuement des scènes qui n’entrent pas dans la dynamique de l’action. Et il y a beaucoup de répétitions, notamment des prénoms. Les péripéties ne sont qu’une succession d’actions et le lecteur reste sur sa faim. Il n’arrive rien d’excitant, de surprenant. Et la révélation sur les origines ethniques est tellement téléphonée qu’elle n’est plus vraiment une surprise.

Mais le plus gênant réside dans la présence de fautes (coquilles???) (p.41 : « je suis fière » alors que c’est Ours Blanc qui parle) et d’erreur de vocabulaire (p. 34 : « descendance » au lieu d’« ascendance », c’est-à-dire un contre-sens)

En outre le titre est sans rapport avec le récit ou alors c’est que le récit ne tient pas les promesses du titre car aucun parcours de personnage n’est transformé par son contact avec la nature, ou alors ce n’est qu’à la marge, pas au centre du roman.

En résumé un roman décevant malgré un beau travail de présentation. Et de ce fait, un roman dont le coût est disproportionné par rapport à la qualité du contenu.
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Quand la nature s'en mêle

Un petit roman jeunesse avec une belle couverture. Du vernis sélectif qui attire l'oeil et rend le visuel encore plus attractif. Les pages intérieures sont agrémentées de dessins noir et blanc ou couleur. Une bonne idée pour motiver les jeunes lecteurs. Voilà du positif pour commencer.

Côté histoire : Je n'ai pas su dire pour à quelle tranche d'âge ce texte était destiné. L'histoire est écrite très très simplement et pour moi serait pour de jeunes lecteurs. Mais les héros parlent d'entrée au lycée... Alors oui, un livre parlant de collégiens et lycéens peut être écrit pour des plus jeunes... même si l'identification est difficile pour le lecteur et on connaît son importance pour l'entrée en lecture, surtout dans les romans d'aventures.



J'ai été déçue par le texte. Simple oui, beaucoup trop. Il met en exergue tout ce que je demande aux élèves de ne pas faire dans une rédaction : éviter les répétitions. Ce texte en est truffé et cela rend la lecture peu agréable. Surtout quand il s'agit du nom des personnages qui s'affiche toutes les quatre lignes. Dans un chapitre de 6 pages, avec beaucoup d'illustrations et peu de texte, le prénom de Candice est répété 25 fois. Et c'est valable pour tous les chapitres. Et tous les personnages.



Comme je le dis aux élèves, il y a de multiples manières de rendre un texte fluide et vivant et de limiter les répétitions. Ce que je leur aurais proposé pour Candice : elle, cette dernière, la copine de, la fille de, la petite française... ou alors si on avait eu des infos sur son caractère et son physique : la brunette, la blondinette, l'ado, la rêveuse, la boudeuse, miss râleuse...

Je n'aime pas donner un avis quand je n'ai pas aimé une lecture. Et c'est difficile de poser les mots. Mais les règles de Masse Critique sont là.
Lien : http://citajourdesyldia.cana..
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