Le chien passe sous le wagon….On l’entend.
Nous ne sommes plus que supplication,
Nous ne sommes plus que prière,
Le chien ne sent rien.
« Il n’y a rien ici » disent les hommes
Et ils referment la porte.
Peut-être étions nous, nous aussi, devenus du coton.
Ils sont passés à l’autre wagon.
Ils ont contrôlé tous les wagons.
Nous étions toujours en prière.
Je n’étais pas proche de Dieu : j’étais dans ses bras, accroché à son cou.