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Critiques de Isabelle Villain (721)
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À pas de loup

La vie actuelle , de plus en plus urbaine , stressante , usante , désespérante pousse de plus en plus de gens vers des régions- ressources , des régions où l'air est pur , où règnent le calme , la sérénité , des régions où la nature apaise les corps et les âmes. Le vieux Michel vit dans les Alpes de Haute Provence , dans un éco- village dont il est le dernier habitant ...Un reportage télé va braquer les " projecteurs " sur lui et sur son mode de vie et plusieurs couples éreintés par leur vie professionnelle " larguent les amarres " pour venir occuper les maisons abandonnées, faisant de "La Barberie " un hâvre de paix , un modèle de vie en communauté où l'on partage tout , où l'on vit en autarcie , en harmonie avec la nature et avec la terre nourricière....Un monde retiré du monde mais parfaitement organisé autour du patriarche Michel.

Hélas, toute société à besoin de " références " et , à la mort de Michel , les fissures du système , que dis - je , les lézardes vont se faire jour et ...Oui , ben après, c'est après et tout est raconté dans ce superbe thriller qui devrait vraiment attirer l'attention .

Pourquoi ? Parcequ'il traite d'un sujet de plus en plus vrai , le mal- être, la perte des valeurs , les agressions dues au travail , au chômage, aux transports , à la désertification du monde rural , à l'emprise sociale sur des êtres qui ne se reconnaissent plus , ne se parlent plus , se robotisent , n'ont plus de racines . Vaste sujet , non ? qui nous interpelle d'autant plus aujourd'hui avec le réchauffement climatique et ses catastrophes naturelles , l'expansion de virus anxiogènes . Ce n'est pas un roman bâti autour d'un monde vertueux mais bien un thriller qui va prendre ses racines au sein même de ce qui devrait être un art de vivre , un " idéal " ...ou une utopie.

Le début est idyllique mais le poison va surgir d'un grain de sable qui va venir sournoisement enrayer la machine et....

Les personnages sont suffisamment décrits, certains un peu plus que d'autres , bien entendu , en fonction de leur implication , mais assez pour mettre en avant les travers les plus pervers et démoniaques de l'âme humaine , sans qu'il y ait , toutefois , de descriptions trop " démonstratives " de violence .

L'écriture est " nerveuse " , parfois un peu " sèche " mais on s'installe facilement dans ce récit qui s'accélère régulièrement pour une fin peut - être un peu attendue mais palpitante .

De multiples thèmes contemporains sont abordés dans ce roman qui , c'est évident, a nécessité un gros travail .C'est toujours agréable de se " sentir impliqué " .

Je ne connaissais pas cette auteure , je dirai que c'est une belle découverte et que j'ai passé un bon moment en cette froide journée d'hiver .
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De l'or et des larmes

Au sein de la brigade criminelle installée Porte de Clichy à Paris, c’est le groupe dirigé par Rebecca de Lost qui se voit confier l’enquête politiquement ultrasensible sur la mort, à première vue accidentelle, du très en vue Jean-Luc Provost. Entraîneur de gymnastique, l’homme venait de réussir à faire de l’équipe française la favorite des imminents Jeux Olympiques de 2024. Les coulisses du sport de haut niveau réservent bien des surprises aux enquêteurs…





Les lecteurs des précédents romans de l’auteur ont déjà pu accompagner Rebecca de Lost dans différentes enquêtes. Cette fois, c’est le milieu sportif qui défraye la chronique, en particulier le milieu de la gymnastique, réputé pour l’extrême exigence imposée à ses athlètes. La brièveté des carrières de gymnastes, notamment pour les filles dont la puberté constitue une étape réellement critique quant à leur gabarit, accentue encore compétition et pression, dans un sport parmi les plus éprouvants physiquement. Y viser l’excellence implique d’immenses sacrifices aux multiples répercussions. Traumatisé à répétition et depuis le plus jeune âge, le corps des gymnastes paye un lourd et durable tribut à la pratique extrême de ce sport, tandis que sur le plan affectif et moral, les jeunes sportifs ont à composer avec le vase clos strictement délimité par leur centre de formation et par leur entraîneur, loin de leurs familles : une situation de totale dépendance qui, vécue dans la peur d’être un jour évincé des sélections, s’avère propice à de multiples abus, ainsi que de bien réels scandales concernant maintes disciplines sportives l’ont récemment révélé.





S’inspirant librement de faits réels ayant entaché le milieu sportif, elle-même ancienne sportive et fille de sportif de haut niveau, Isabelle Villain nous livre une histoire fictive efficacement représentative, dont le mérite essentiel est la description limpide du piège où se retrouvent enfermées sans recours les victimes. Percutante dans sa simplicité, l’intrigue pourra peut-être décevoir les amateurs d’intrigues policières aux rebondissements sophistiqués. Ici, pas de coup de théâtre ni de suspense haletant, mais un récit aux allures de reportage sur un fait de société resté longtemps ignoré. Fluide et agréable, la narration pourra paraître par ailleurs relativement sèche, l’exploration du sujet par des enquêteurs extérieurs au drame conférant à l’ensemble une forme de distanciation un peu froide. L’on observe, l’on dissèque, mais l’on peine à s’émouvoir malgré la gravité du sujet...





D’une lecture facile et plaisante, cette enquête simple et efficace sur un sujet d’actualité s’imagine très aisément en épisode de série policière télévisuelle. Avis aux amateurs.


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Mauvais genre

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu Isabelle Villain, et j'ai été ravie de retrouver sa plume dans ce troisième roman.



On est happé dès les premières lignes par l'histoire de Hugo, enfant très lié à sa maman qu'il adore. Tout serait parfait si le père de l'enfant n'avait pas une fâcheuse tendance à être particulièrement violent envers sa femme.

Cette fois encore, l'enfant assiste à la scène...



L'autrice nous entraîne ensuite vingt-trois années plus tard, et nous retrouvons Rebecca de Lost, commandant depuis 8 ans au "36 Quai des Orfèvres".

Isabelle Villain retrace rapidement son parcours pour les lecteurs n'ayant pas lu les volumes précédents.



Enfin là, elle se réveille à peine et trouve un message de son amant sur son plateau de petit déjeuner.

Mise en bouche nécessaire pour la journée qui l'attend. On est lundi, son équipe l'attend pour le briefing.



Ce roman tient en haleine, au rythme des deux enquêtes menées de front par l'équipe de Lost.

L'autrice a tout fait pour égarer le lecteur sur de mauvaises pistes dans le but de mieux le surprendre à la fin.

Ça a marché, je n'ai pas vraiment deviné la chute, qui résout l'une des affaires.



Pour la seconde, il faudra probablement lire le roman suivant parce qu'elle n'est pas résoluee dans celui-ci.

Mais je savais que ces livres allaient par deux.



Mon seul bémol réside dans le fait que je n'arrive pas à m'attacher aux personnages, pas plus à Rebecca qu'à son équipe.

Quant à son mec... j'ai beaucoup de mal à le comprendre. Il est plutôt transparent du reste, et on ne peut pas dire que le récit s'attarde sur lui et le mette en valeur, bien au contraire.



Je conseille ce livre à quiconque souhaite passer un bon moment avec un polar sympa.

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Naissance

Paris, 1911.

Émile Chapuis, voyou, membre des Apaches, bande de jeunes racailles vivant de menus larcins, se retrouve subitement propriétaire d'un restaurant et d'un appartement à Montparnasse, suite au décès de son père.



C'est plutôt calme en cette soirée : une poignée d'habitués jouent à la manille et quelques tables plus loin, un jeune homme crayonne en sirotant un café-calva.

Émile s'approche pour réclamer son dû, mais s'entend répondre qu'à défaut d'argent qu'il n'a pas, le client peut s'acquitter de sa dette en offrant ses dessins, voire une peinture réalisée récemment.

C'est ainsi que l'affaire est conclue entre Émile Chapuis et Marc Chagall.



Le temps passe, la guerre aussi, et nous retrouvons Émile 39 ans plus tard, marié, tentant de redresser son commerce...



Courte nouvelle offerte par Taurnada, à se procurer sur le site de la Maison d'édition.



La plume d'Isabelle Villain est toujours aussi agréable et j'ai passé un bon moment.

Le développement de l'histoire est intéressant et la chute inattendue et surprenante.

Courte plongée dans le passé qu'on aurait pu souhaiter plus longue, mais la nouvelle fait le job.

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Mauvais genre

Après une première scène révoltante durant laquelle tout lecteur normalement constitué est en droit de ressentir de la colère et du dégoût, un prologue violent qui m’a amenée à serrer les dents et à retenir ma respiration, je me suis assez confortablement installée pour passer un séjour, pas des plus reposants, au mythique 36.



C’est là que j’ai fait connaissance du commandant de Lost (Rebecca) et de son équipe. Le roman commence par un crime plutôt banal pour les amateurs de policiers : une femme, Angélique, ouvre sa porte, vraisemblablement à une personne qu’elle connaît, et reçoit quelques coups de couteau qui mettent fin à ses jours. Mais l’histoire n’est pas aussi simple : d’abord, autant de pistes que de suspects, puis des menaces sous forme de lettres ou de SMS pour Rebecca, puis un tueur en série supposé être sous les verrous qui resurgit, un de ces psychopathes bien cruels, et à tout cela se mêlent quelques jalousies, liaisons, envie de règlements de compte.



Du concentré donc ce récit ! Du concentré dans lequel on ne s’ennuie pas une seconde ! Des fausses pistes à souhait, des personnages qui chacun leur tour, amènent le lecteur à se poser des tas de questions, à soupçonner tel ou tel personnage, il s'agit sans aucun doute une intéressante stratégie de l’auteure pour inoculer du suspens à petites doses dans son roman, et pour donner l’envie de lire un éventuel roman à paraître sous peu j’espère ! Le suspens est garanti jusqu'à la dernière page et même après...



Le récit au présent invite le lecteur à s’immiscer dans l’histoire à vivre le moment directement avec les protagonistes et donne une impression que le temps s’égrène à grande vitesse.



Je n’ai pas eu cette fois l’impression de m’attacher particulièrement aux personnages, car ils ne me semble pas qu’il montrent des traits de caractère particuliers, ils passent, agissent, ont parfois des états d’âmes, mais rien à voir avec un Sharko ou un Adamsberg ! Peut-être faudra –t-il du temps et quelques romans pour les voir évoluer et s’épanouir.

J’ai vraiment passé un bon moment de lecture et j’attends avec impatience des nouvelles de cette auteure que je ne connaissais pas.



Je remercie Babélio et les éditions Taurnada pour ce partenariat.



Challenge multi-défis

Challenge mauvais genre
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Mauvais genre

Tout d’abord, je remercie les éditions Taurnada pour l’envoi de ce roman et tout particulièrement Joël, ainsi que leur grande patience pour venir à bout de cette lecture en souffrant d’une panne de lecture de plus de trois mois. Ne pensez pas que ce roman n’est pas prenant bien au contraire, le suspense est présent du début à la fin mais l’envie de lire s’était belle et bien envolée. Heureusement, c’est derrière moi, pour un bon moment, j’espère et ce genre de roman me donne encore plus envie de me remettre à la lecture pour de bon.



Je ne suis pas passée très loin du coup de cœur pour ce roman, il n’y a que certains scènes très violentes qui m’ont parfois dérangé (je pense notamment à la première scène du roman qui n’a pas du choquer que moi). L’intrigue est très bien ficelée et mêle différents personnages. Hugo, Rebecca, un tueur en série qui refait surface, des lettres de menaces et des tentatives d’intimidation sur Rebecca. Bref, il se passe beaucoup de choses, les rebondissements s’enchainent et j’ai imaginé une montagne de scénarii possibles sans bien évidement m’approcher de la révélation finale.



Rebecca est un personnage qui m’a plu, elle est attachante, professionnelle dans ses enquêtes et une femme épanouie dans les bras de Tom. J’ai aimé être à ses côtés lors de ma lecture.



C’était la première fois que je lisais Isabelle Villain et je suis bluffée par ce roman très documenté en matière de psychologie, de criminalité et d’enquêtes. Son style d’écriture m’a un peu dérangé au départ : l’emploi du présent, des phrases courtes, j’avais presque l’impression de lire un scénario de film. Et puis je m’y suis faite et au final, je trouve que le style se prête plutôt bien au roman.



Bref, je suis conquise et je ne peux que vous recommandez ce roman si vous voulez du suspense et une bonne enquête !
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Mauvais genre

Titre : Mauvais genre

Auteur : Isabelle Villain

Editeur : Taurnada

Année : 2018

Résumé : Hugo vit sous le joug d'un père brutal. Sa mère, protectrice, ne peut rien contre les accès de violence de son mari. Dans ce foyer, une étincelle peut déclencher un drame et ce soir, l'issue sera malheureusement fatale. Deux décennies plus tard, alors qu'une femme est sauvagement assassinée dans son appartement, l'histoire du petit Hugo refait surface.

Mon humble avis : Je suis souvent épaté par la qualité des textes de Taurnada Editions et ce mauvais genre ne fait pas exception à la règle. Isabelle Villain, dont je n'avais jamais rien lu avant ce roman, nous livre ici un petit polar nerveux et trouble. Un bon polar où il est question d'identité, de mémoire et de traumatismes, et je ne serais pas plus explicite pour ne pas risquer de dévoiler le coeur de l'intrigue. S'aidant d'une écriture simple : phrases courtes, emploi du présent, Villain nous entraîne dans une histoire trouble où les surprises sont nombreuses et le rythme trépidant. Rien de révolutionnaire là-dedans, mais un texte qui se lit avec plaisir et des personnages finement ciselés. Ajoutez à cela une analyse psychologique fouillée, une ambiance glauque, et vous obtiendrez un polar qui tient la route, un bouquin peuplé de personnages aux failles béantes, un livre menant de front trois histoires parallèles avec maestria. Mais comment parler de ce roman sans évoquer le commandant Rebecca De Lost ? Entourée d'une équipe de spécialistes, cette cinquantenaire, à la vie privée chaotique, est un personnage marquant et les autres membres du groupe ne sont pas en reste avec, encore une fois, une vraie place laissée aux personnages secondaires de ce mauvais genre et une vraie précision dans la description de leur caractère. Un bon polar. Un de plus, chez Taurnada.

J'achète ? : Oui, tu y découvriras des personnages marquants, une bonne intrigue et une équipe d'enquêteurs efficaces. Pour toute ces raisons, je recommande la lecture de ce polar court et compte bien lire prochainement d'autres aventures du commandant De Lost.
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Mauvais genre

"C'était ma chambre qui devait être repeinte cette semaine-là. Je voulais du blanc, rien que du blanc, pour pouvoir accrocher mes nombreux posters de cinéma. J'y allais tous les dimanches avec mes parents, et les films d'Hitchcock étaient mes préférés. Je les connaissais tous par cœur. Je jouais devant ma glace, les dialogues entre Ingrid Bergman et Cary Grant, James Stewart et Doris Day, et bien évidemment ceux de Ray Milland et Grace Kelly. Le Crime était presque parfait. Un chef d’œuvre. Maman jugeait cette passion bien étonnante pour quelqu'un de mon âge."



Tout commence par un gamin qui reste un peu trop dans les jupes de sa mère. Surtout au goût de son père, un homme brutal et violent. Quand une fois de plus, une fois de trop, sa mère est rouée de coups, Hugo décide qu’il est grand temps que cela s’arrête…



Vingt ans plus tard, une ravissante kiné est sauvagement assassinée chez elle. L’équipe du commandant Rebecca de Lost est sur le coup. Quel lien peut-il bien y avoir entre les deux affaires ?





C’est un véritable « page turner » que signe Isabelle Villain avec Mauvais Genre !



Plongée en immersion dans une histoire de genre, de fantômes du passé, de rancune, au service d’un thriller terriblement efficace. C’est rythmé, prenant, avec des personnages attachants ayant une véritable épaisseur. L’auteur nous embarque à leurs côtés. On court, on a le souffle coupé, on tremble avec et pour eux. On ne veut plus les lâcher, on ne plus lâcher cette histoire avant la dernière page, heureux et déçu que ça s’arrête finalement trop vite !



Du nouveau, du bon et du très bon dès le 15 novembre chez Taurnada, vraiment Isabelle Villain, elle a tout d’une grande !!



"De l'autre côté de la porte laisse entrouverte, les voisins enfermés à double tour et bien emmitouflés sous leur couette douillette dorment à poings fermés. Ils n'entendent ni les cris ni le bruit sourd d'un corps qui tombe à terre."


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À pas de loup

Un grand merci aux éditions Taurnada et à Joël pour l’envoi de ce roman que j’ai pris plaisir à lire avant sa parution en janvier 2021. Je suis ravie d’avoir retrouvé la plume d’Isabelle Vilain que j’avais découvert avec Mauvais genre.



A pas de loup, nous raconte l’histoire Rosalie, de Philippe et de leur petit garçon Martin. Ils ont tout quitté pour partir dans un village totalement isolé. C’est un retour aux sources, ou il cultive leurs légumes, vendent le reste sur les marchés et fuit la société de consommation. Pourtant loin du cadre idyllique, on comprend très vite que Philippe est parti il y a deux ans et que les deux époux ne sont plus sur la même longueur d’onde. Que s’est-il passé ? L’auteure va susciter le suspense jusqu’au bout.



L’intrigue est superbe, on est happés dès les premières pages, les éléments s’enchaînent parfois sans qu’on arrive a bien comprendre mais à la fin toutes les pièces du puzzle s’assemblent pour former un très bon roman.



En bonne citadine que je suis, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans le roman, du mal à comprendre l’envie de tous ces personnages de tout plaquer pour se retrouver à la campagne au milieu de nulle part. Moi qui rêve de vivre dans une grande capitale européenne, entourée de plusieurs millions d’habitants, j’étais absolument horrifiée au début de ma lecture. Et puis au fil des pages, on s’attache de plus en plus aux personnages et j’ai réussi à surmonter ma crainte du départ. Ce roman est finalement un coup de cœur.



Les personnages sont attachants, j’ai adoré Philippe ou encore Martin que j’ai trouvé extrêmement mature pour son âge. J'ai eu un peu plus de mal a apprécier Rosalie mais c'est sans aucun doute le personnage le plus fascinant.



Enfin je tire mon chapeau à l’auteure pour ce travail de documentation : tout est incroyablement bien décrit et j’ai voyagé dans des coins qui me sont totalement inconnus, j’ai appris énormément à propos des loups, de la Russie et j’en passe. J’avais déjà souligné ce point dans ma critique de Mauvais genre et je remarque une nouvelle fois ce style très détaillé qui m’a beaucoup plu.



Pour finir, il faut souligner la fin du roman. Je ne vous donne pas de détails pour ne pas dévoiler l’intrigue mais elle m’a tout simplement fait froid dans le dos. C’est encore une fois une très bonne découverte et je vous recommande vivement de ne pas passer à côté de ce superbe thriller.
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In vino veritas

Une jolie couverture en rouge et noir, le syndrôme de Stendhal, Le rouge et le noir, In vino veritas, ça m’a donné soif…de lire !



Après cette accroche, ne comptez pas sur moi pour divulgâcher. Le quatrième de couverture suffit amplement sans en dire trop : “Lors d’un vernissage, une galeriste est assassinée. Secrets, mensonges et trahisons vont secouer la quiétude d’une petite commune en plein coeur du vignoble bordelais. Et lorsque deux frères se retrouvent après des années de séparation, la liberté de l’un va dépendre de la détermination de l’autre.”



Un petit polar dans le style des téléfilms policiers français, pas désagréable, écrit à quatre mains.



Des va-et-vient temporels, des sauts de puce d’un personnage à l’autre, du droit au but : des ingrédients qui donnent un vin de table honnête qui descend à fond les ballons, qui égaye le repas sans prétendre être un grand cru, car l’histoire pêche par concision, ellipses, volte-face manquant de crédibilité.



Un bon p’tit rouge manquant un peu de caractère mais qui détend, et…que j’ai bu…hic…lu…d’une traite.



Sur ce, je vais me jeter un dernier coup de soif derrière la cravate !



Et avant d’aller cuver mon vin, je n’oublie pas de dire merci-hic à Babelio pour cet envoi en Masse critique « mauvais genre » et aux Éditions Taurnada.



Santé !
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Blessures invisibles

Un livre : deux enquêtes policières. L’une vous mènera dans le milieu militaire après la découverte du corps du major Maraval retrouvé mort d’une balle dans la tête. L’autre enquête, totalement indépendante, fera suite à la réapparition du « Tueur au marteau » qui reprend du service.



C’était la première fois que je découvrais la plume d’Isabelle Villain et ça a été une super chouette découverte comme je les aime. Pourquoi me demanderez-vous? Parce qu’il y a du suspens, une bonne dose de triturage des méninges pour découvrir les coupables, des personnages attachants et un final à la hauteur de ce qui a précédé. Une vrai page-turner addictif!



Si vous me suivez par mon blog ou par les réseaux sociaux, vous devez savoir que, lorsque je lis des livres tirés de séries ou suites, j’aime commencer par les prémisses afin de pouvoir suivre les évolutions des personnages et observer le travail continu de l’auteur. Ici, pour une fois, j’ai dérogé à ma règle. En effet, l’héroïne Rebecca de Lost apparaît dans le thriller « Peine capitale », paru pour la première fois en 2014.



Cette dérogation ne m’a pas ennuyée dans ma lecture. Certains rappels sont faits et je ne pense pas que cela va m’empêcher de me plonger dans d’autres bouquins d’Isabelle Villain car j’ai beaucoup aimé sa façon de dérouler l’enquête policière. Maniant l’art des fausses pistes avec brio, le lecteur tombe vite dans le panneau pensant avoir tout trouvé. Les rebondissements s’enchaînent et on finit le livre beaucoup trop vite, tant on s’y plaît dans notre nouveau costume d’enquêteur auprès de la brigade du commandant de Lost.



Merci aux éditions Taurnada pour leur confiance et pour me faire découvrir à chaque fois de belles plumes francophones qui méritent vraiment d’être lues et qu’on parle d’elles. Voilà encore un thriller que j’ai beaucoup aimé. Je sais maintenant qu’avec cette maison d’édition il n’y a que peu (voir pas du tout) de chance d’être déçus !
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À pas de loup

J'ai passé mon dimanche après-midi avec Isabelle Villain.



Elle m'a embarqué avec elle au coeur des Alpes-de-Haute-Provence, à « La Barberie », un éco-hameau tout ce qu'il y a de plus paisible. Un village d'un genre nouveau peuplé de néoruraux bien décidés à fuir la folie des hommes et à trouver un autre mode de vie où la surconsommation n'est plus la règle. Une communauté en phase avec la nature pour des habitants plus apaisés et donc plus heureux. Las, les meilleures intentions n'aboutissent pas toujours aux meilleurs résultats…



Ayant lu les précédents polars d'Isabelle Villain, Mauvais genre et Blessures Invisibles, je me doutais bien que l'aventure n'allait pas être si paisible que ça. Et je dois reconnaitre que quelques scènes ont bien failli me faire avaler la chantilly de mon chocolat liégeois de travers ! de « Barberie » à barbarie, il n'y a qu'un pas et qu'une lettre…



En effet, ce qui commence comme une histoire de bobos en mal de grand air glisse imperceptiblement vers un redoutable thriller peuplé de faux-semblants. Ne jamais se fier aux apparences, le mal s'insinue parfois… À pas de loup !



Vous l'aurez compris, je n'ai pas vraiment passé mon dimanche après-midi avec Isabelle Villain mais avec son dernier roman que j'ai dévoré en quelques heures et que je vous recommande vivement.




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De l'or et des larmes

Merci aux éditions Taurnada de m'avoir permis la lecture de ce bon polar.Le commandant de police Rebecca de Lost est sommée de mettre de côté toutes les affaires en cours pour enquêter sur le sabotage de la voiture de Jean-luc Provost ,célèbre entraîneur de gymnastique très en vue à l'approche des J.O. de Paris .Un entraîneur tyrannique qui aurait très bien pu se faire quelques ennemis de gymnastes évincés ou de parents contrariés.

Un polar rythmé ,avec son lot de fausses pistes et de rebondissements , et un dénouement inattendu dans un milieu où la parole commence à se libérer.

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In vino veritas



In vino Veritas.

Un titre on ne peut mieux choisi pour ce roman co-écrit par Isabelle Villain et Magali Collet.

Quand on boit, on a tendance à parler plus facilement, à se confier. On est désinhibé, la parole est libérée. On avoue des secrets, des bêtises.

On appelle ses amis pour qu'ils viennent nous aider à déplacer le corps d'une adolescente trop longtemps enfermée dans notre cave.



Les gendarmes de Cestas, dans l'agglomération bordelaise, l'ont d'ailleurs bien compris. Lors de chaque interrogatoire, le major Fanny Cipriani et le lieutenant Francis Dupuis organisent de gigantesques apéritifs afin d'inciter les suspects à avouer leurs crimes sans détour. Dans l'euphorie générale, forces de l'ordre, complices, avocats et criminels reconstituent les mobiles, les emplois du temps et les morceaux éparpillés de cadavres autour d'un grand banquet.



Hélas, au cas présent, ça n'est pas aussi simple. Le capitaine Mathias Clavery refuse d'avouer qu'il a tué son épouse Aurélie, et en plus il prétend avoir un gros trou de mémoire au moment du meurtre. Comme c'est pratique ! Ses collègues sont un peu énervés après lui, il boit à l'œil et refuse de jouer le jeu. En plus en buvant un grand cru de château d'Yquem, le plus grand Sauternes, le meilleur vin liquoreux de France et peut-être du monde. 1000 € la bouteille pour s'entendre dire que non, non, je ne me souviens plus, c'est à cause de mon syndrome de Stendahl ( à ne pas confondre avec le syndrome de Stockholm ), je suis atteint d'hypersensibilité à l'art, les plus belles peintures et sculptures provoquent des vertiges et des nausées, de la paranoïa, des absences, des hallucinations et ouin, ouin, ouin.



Ce meurtre a en effet été commis lors de l'inauguration d'une galerie d'art aborigène. Et non, celui-ci n'a rien à voir avec les grottes de Lascaux ou avec des travaux manuels de maternelles. Je vous invite, si comme moi vous n'y connaissez rien, à scanner d'entrée de jeu les QR codes en fin d'ouvrage. Moi qui n'ait pas une fibre artistique très développée, ces tableaux australiens hypnotiques, symétriques, en trompe-l'œil, ont pourtant réussi à me fasciner. Les filets de pêche un peu moins. Ca pourrait vous permettre de mieux vous représenter cette soirée, le coupable se trouvant forcément parmi les 284 notables invités.



Beaucoup de personnes auraient pu en vouloir à Aurélie Clavery. Le nombre de suspects potentiels ne cessera d'augmenter au fil des pages. Les victimes ne sont pas toujours irréprochables même si ici, le châtiment paraît relativement inadapté. Alors pourquoi les gendarmes ne s'acharnent-ils que sur leur propre capitaine ? Parce que de toute façon, c'est toujours le mari. Que son alibi ne vaut rien. Que sa réaction le jour de l'enterrement était plus que suspecte.

Une seule personne reste de son côté envers et contre tout, il s'agit de son frère Augustin. Il est le seul à pouvoir sortir Mathias de là. Et puis, après l'accident, il le lui doit bien.

"Je ferai tout ce que je peux pour le disculper."

Appelé en urgence par sa mère, c'est aussi l'occasion pour lui d'enterrer la hache de guerre avec son imbuvable père pour qui ne compte que la notoriété et la respectabilité du nom, de renouer avec les siens après avoir longtemps vécu en Argentine.

"La réputation de la famille est mise à mal en ce moment. Nous n'avons pas besoin d'un autre scandale."

Comme si chez les Clavery, pour retrouver un fils il fallait toujours perdre l'autre.



Le début de ma lecture a été laborieux. Les premiers chapitres du roman ne m'ont pas subjugué. Trop de personnages, aspect trop policier dont je ne suis plus très friand, et puis pas de grand intérêt non plus pour l'art aborigène ou les vignobles bordelais. Un détail chronologique, peut-être incohérent, me tracassait également. Rien de rédhibitoire non plus, j'ai poursuivi ma lecture et je ne le regrette pas. Le thriller psychologique prend peu à peu le pas sur l'énigme policière, on finit par très bien retenir qui est qui, tant les personnalités que les liens de chaque protagoniste. Beaucoup de rebondissements bien sûr qui offrent toujours de nouvelles perspectives, et les deux derniers tiers du roman m'ont bien davantage captivé. Et tout se tient. Je le précise parce que si comme moi vous avez une impression un peu mitigée au départ ça vaut vraiment le coup de continuer.

Bien sûr c'est un thriller policier, il y a quelques exagérations, mais tous les mystères, toutes nos interrogations trouveront bien des réponses cohérentes.



Habitué des écrits de Magali Collet depuis l'obscure Cave aux poupées, auteure de romans noirs et psychologiques plus que de policiers, j'ai reconnu sa plume mais pas son genre d'histoires, même si on a bien pour mon plus grand bonheur un peu d'amoralité, de folie et de messages forts dans In Vino Veritas. Ayant eu l'occasion de la rencontrer hier à l'acte 3 des forges obscures de Trith-Saint-Léger, toujours aussi accueillante et souriante, je lui ai fait part avec honnêteté de mes impressions autour de cette collaboration littéraire avec Isabelle Villain ( avec laquelle elle avait co-écrit auparavant trois nouvelles parmi lesquelles No limit ou Des cendres en héritage ). Comme pas mal de lecteurs, j'étais curieux de connaître la façon dont s'était déroulée cette complicité littéraire, puisque je la retrouvais partout et nulle part à la fois comparé à ce que je connaissais d'elle. Eh bien rien d'étonnant à cela puisque à partir d'un plan commun elles ont écrit, réécrit, et réécrit encore et encore chacune à leur tour leurs phrases, leurs chapitres, corrigeant, enlevant, ajoutant. L'histoire s'étoffait quant à elle progressivement, jusqu'à ce que leur style se confonde véritablement.



J'ai bu plus que de raison avant de me lancer dans la rédaction de cette petite chronique que je voulais la plus sincère possible. Mais par contre je ne suis pas encore prêt à vous dire où j'étais le 08 mars 2022, le soir du meurtre d'Aurélie.

In vino Veritas

In aqua sanitas

In latrina vomitas



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De l'or et des larmes

Jean Luc Provost entraineur et sa femme Rita kiné préparent les sportifs pour gagner des médailles. Toute leur vie tourne autour du sport.

Un témoin va affirmer que Jean Luc a foncé dans un arbre. Un suicide si près des Jeux Olympiques n’est pas envisageable. Très vite après une analyse du véhicule, on constate que le circuit de frein a été sectionné, on parle donc d’homicide volontaire. Mais qui a bien pu faire ça et pourquoi ?



Un roman au style très fluide, qui se lit facilement. Il y a toujours une énième piste à explorer. Ces rebondissements donnent une bonne dynamique à l’histoire. Ce livre aborde l’omerta dans le milieu sportif, chose qui est malheureusement toujours d’actualité. De nombreux scandales explosent mais ces criminels restent encore très protégés par les fédérations.

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De l'or et des larmes

C'est toujours à la fois excitant et un peu angoissant de découvrir le nouveau roman d'un auteur ou d'une autrice qu'on apprécie et qu'on suit depuis plusieurs années.



Excitant de retrouver son univers, ses personnages, son style, et angoissant car il y a toujours cette petite crainte d'être un peu déçu, que ça sente le réchauffé, la redite. Vu la vitesse à laquelle j'ai dévoré ce roman, aucune crainte à avoir cette fois-ci encore !



Grand plaisir de retrouver le commandant Rebecca de Lost et son groupe. Un équilibre toujours parfait entre enquête et vie privée des uns et des autres. On les retrouve comme de vieux amis qu'on aurait quittés la veille, avec leurs qualités et leurs défauts mais c'est aussi pour ça qu'on les aime.



Plus grand plaisir encore cette immersion dans le milieu de la gymnastique. Ce n'était pourtant pas gagné d'avance, le sport et moi, ça fait deux, peut-être même trois ! Tout est finement amené, de manière à accrocher et intéresser le lecteur sans jamais l'ennuyer.



Plaisir maximum enfin avec le rythme qu'Isabelle Villain insuffle à son histoire, la rendant quasiment impossible à lâcher ! Pas un mot de trop, on ne s'ennuie pas une seconde, on tourne les pages à toute allure, avide de savoir le fin mot de l'histoire, tout ce que j'aime quand je lis un polar.



Quelques mots sur l'histoire justement peut-être ? Une plongée en immersion dans l'univers de la gymnastique de haut niveau entre dureté légendaire des entraineurs, sens du sacrifice, abnégations et obstination des athlètes.



Mais qu'en est-il des limites ? Doit-on tout accepter ou faire un choix entre de l'or et des larmes ?...


Lien : https://bouquins-de-poches-e..
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À pas de loup

Avec ma carte cadeau reçue à Noël je me suis ouvert plusieurs romans dont : À pas de loup d'Isabelle Villain.

Lorsque Rosalie, Philippe et leur petit Martin, âgé de six mois, décident de s'installer à La Barberie, un éco-hameau niché en plein cœur des Alpes-de-Haute-Provence, c'est bien pour fuir un quotidien devenu trop pesant.

Pour tenter une expérience audacieuse. Vivre autrement. En communion avec la terre et en harmonie avec les saisons...

Mais l'équilibre de cette nouvelle vie va un jour se fissurer. Un grain de sable va s'infiltrer, déstabiliser et enrayer cette belle mécanique.

Et ce très beau rêve va se transformer peu à peu en un véritable cauchemar... Votre pire cauchemar...

A pas de loup est un excellent thriller qui a réussit à me scotcher. Je ne m'attendait vraiment pas à ça. Je pensait lire un petit thriller sympathique, oh que je me suis trompée. C'est un sacré bon roman que je viens de dévorer et il est évident que je vais garder le nom d'Isabelle Villain en mémoire ! Car il devient rare de me surprendre... ce que l'autrice a sacrément réussit à faire !! Elle m'a bluffée.

Un jeune couple et leur petit Martin décide de s'installer dans les montagnes, à l'écart, avec d'autres familles. Ils souhaitent, sur le long terme, réussir à vivre en totale autonomie, loin de la ville, de la pollution...

Une idée totalement d'actualité, qui nous parle forcément car nous avons tous entendus parler (ne serait-ce que dans un reportage) de personnes souhaitant tout quitter pour s'installer dans un éco-hameau.

Noble idée, vraiment.. Noble idée, certes.. Mais alors que la vie y est idyllique, un grain de sable, un tout petit grain de sable va s’insérer dans cette vie....

Nous découvrons des personnages haut en couleur, une cohabitation qui a ses failles, et plusieurs dérapages qu'on ne voit pas venir immédiatement.

A pas de loup, vraiment, les choses dérapent et ça donne un thriller qui fait froid dans le dos.

J'ai adoré ma lecture, je l'ai lu en seulement deux jours (pas d'une traite, travail oblige) et j'en garderais un souvenir fort. J'ai d'ailleurs prévu de le prêter autour de moi car j'en connais qui comme moi, vont l'adorer.

Vous l'aurez compris, j'ai eu un coup de cœur et je vous recommande sans hésitation A pas de loup, qui mérite un énorme cinq étoiles.
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In vino veritas

In vino veritas... Voici une location latine mystérieuse et intrigante... Et si la vérité se cachait effectivement dans le vin comme le suggère le titre de ce roman écrit à quatre mains par Magali Collet et Isabelle Villain publié par Taurnada Editions😉



Fan des romans où il est question d'art et attirée par ce mystérieux titre, j'ai été contente de lire, en ce mois consacré aux louves du polar, un thriller où est évoqué le syndrome de Stendhal, syndrome très particulier provoquant un trouble intense proche du black-out lorsqu'un sujet admire une œuvre d'un artiste ou une toile en particulier. Comme vous pouvez vous en douter, je me suis régalée avec ce thème qui m'a permis d'en apprendre plus sur ce symptôme qui touche généralement des artistes ou des personnes sensibles à l'art. En débutant cette histoire, nous nous retrouvons face à une disparition qui a ébranlé toute une famille. Lors d'un vernissage, une galeriste est retrouvée morte dans son bureau le crâne défoncé. Qui donc pouvait en vouloir à cette femme semblant pétillante et bien sous tous rapports ? Est-ce que ce meurtre a un lien avec les œuvres qu'elle exposait ?



J'ai trouvé que l'écriture à quatre mains de Magali Collet et Isabelle Villain a été très réussie. Sachant que l'exercice peut se révéler difficile, je n'ai ici pas eu l'impression ici de lire un ouvrage écrit à deux plumes. L'écriture s'est révélée très fluide. J'ai apprécié cette impression de mille-feuilles où l'on avance doucement avec à la clef une nouvelle couche où un voile sera levé. Néanmoins, j'ai été contente d'avoir vu juste (pour une fois 😉) sans pour autant avoir eu l'impression que la résolution de l'affaire soit trop simple et évidente.



À plusieurs reprises, le récit m'a soulevé des questions concernant sa crédibilité. J'ai pu en discuter avec Isabelle Villain avec qui j'ai pu avoir un échange très agréable et qui a levé mes doutes. Je tiens à l'en remercier :-)



Si vous souhaitez passer un moment agréable de lecture avec un ouvrage que vous n'arriverez pas à lâcher, je vous conseille de découvrir ce roman.
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Mauvais genre

Je ne connaissais pas du tout l'auteur mais j'ai vu de nombreuses critiques positives qui m'ont donné envie de la découvrir, puis j'ai vu que ce livre était disponible en emprunt numérique à la bibliothèque je n'ai donc pas hésité une minute.



J'ai été très agréablement surprise et pourtant je lis beaucoup de romans policiers mais ici j'ai beaucoup aimé certaines choses qui différent des polars habituellement, tout d'abord le fait qu'une des victimes soit plutôt inhabituelle et en second lieu quand les policiers parle des relations qui se nouent entres certaines femmes avec des prisonniers qui sont en général de véritable monstre.



Une enquête mené sur un bon rythme à vitesse grand v, on ne s'ennuie pas une seule seconde, Le commandant de Lost Rebecca est également intéressante à suivre car elle sort des schémas amoureux habituel



J'ai eu cependant une toute déception sur la fin un peu trop prévisible et sans grande surprise à mon goût mais sinon j'ai passé un très agréable moment de lecture et je n'hésiterais pas à lire à nouveau cet auteur.
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In vino veritas

Voici mon retour de lecture sur In vino veritas de Magali Collet et Isabelle Villain.

Lors d'un vernissage, une galeriste est assassinée.

Secrets, mensonges et trahisons vont secouer la quiétude d'une petite commune en plein cœur du vignoble bordelais.

Et lorsque deux frères se retrouvent après des années de séparation, la liberté de l'un va dépendre de la détermination de l'autre.

In vino veritas est un thriller psychologique délicieusement machiavélique.

Une fois de plus la collaboration de Magali Collet et Isabelle Villain est une réussite :) Si vous ne connaissez pas leurs plumes, je vous invite à lire leurs romans, elles sont géniales. Avec elles, on frissonne.. et pas qu'un peu ;)

Une femme est assassinée lors d'un vernissage. Classique..

Sauf que le principal suspect est son mari, qui est gendarme !

L'enquête est diligentée par sa brigade et l'on va de surprises en surprises. En effet, la victime n'est pas si innocente que ça sur certains points. Quand au gendarme.. et s'il avait un motif ?

Rajoutons à ça le frère du suspect qui réapparait soudainement, des secrets de famille..

On mélange de le tout et ça donne un thriller vraiment génial.

J'ai été surprise à de nombreuses reprises. Il y a des tas d'éléments et de détails que je n'avais pas du tout imaginé.

Les autrices sont vraiment très fortes pour nous envoyer sur de mauvaises pistes, c'est bluffant.

Quand à cette fin ! Mais.. cette fin, quoi ! Quel dénouement stupéfiant.

In vino veritas m'a confirmé que je suis devenue fan de Magali Collet et Isabelle VIllain.

J'ai adoré ce roman, que je vous recommande sans aucune hésitation et note cinq étoiles :)
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