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Note moyenne 3.5 /5 (sur 118 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 11/10/1944
Biographie :

Isaure de Grosourdy de Saint-Pierre est une écrivaine française.

Elle est la fille de l'écrivain Michel de Grosourdy de Saint-Pierre (1916-1987).

Tout d'abord journaliste aux Nouvelles Littéraires, au Quotidien de Paris, et à Monde et Vie, après des études de droit, elle rencontre dans le bureau de son père l'écrivain et éditeur Marcel Jullian (1922-2004) et son assistante Sylvie Genevoix (1944-2012), qui l'incitent à se lancer dans un roman, puis publient son premier livre, "Une fausse sortie", chez Julliard, en 1973.

Grand reporter freelance, elle sillonne le monde, à la recherche de personnages hors du commun, de régions encore à découvrir, de coups de charme ressentis. C’est ainsi qu’elle a bien connu le Dalaï-Lama ou le professeur Muhammad Yunus, Prix Nobel de la Paix 2006, les rencontrant respectivement dans leur retraite de Dharamsala, en Inde, ou de Dacca, au Bengladesh. Ensuite, elle s’attache à faire partager ses coups de cœur à ses lecteurs.

Dès lors, ses deux métiers, journaliste et écrivain, ne cesseront de se côtoyer. Son troisième roman, "L'Ombre claire", est édité en 1978 par Pierre et Franca Belfont, avec lesquels elle va travailler une dizaine d'années. Son roman historique, "Les mirages de Naples", paraît chez Robert Laffont en 1987, puis "Thérèse d'Avila ivre de Dieu" (1990), Prix des Écrivains de France.

Dès lors, elle écrira en alternance romans et romans historiques, tout en continuant ses chroniques et reportages dans Zoom, Vogue Hommes, Paris-Match, Elle et, tout particulièrement, Géo.

Puis elle entre comme reporter à VSD, où elle restera six ans avant de s'essayer dans l'édition chez Flammarion, où elle dirige la collection Flamme, puis quai Voltaire où elle crée sa propre collection "Littérature européenne".

Isaure de Saint Pierre est aujourd'hui l'auteur d'une soixantaine de romans, romans historiques, romans policiers historiques, biographies, nouvelles et albums de voyages.

Twitter : https://mobile.twitter.com/idesaintpierre

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Source : http://www.editionsdurocher.fr
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Bibliographie de Isaure de Saint Pierre   (26)Voir plus

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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
- J'ai tant besoin d'une amie, Marie, une amie véritable, murmura-t-il. Quelqu'un qui ne débite pas constamment les compliments d'usage, mais qui m'aide à devenir le grand roi que je voudrais si fort être. Je sais que mon éducation n'a guère été soigné. Avec les troubles de la Fronde; l'obligation de fuit ici et là, de contrer l'action d'un prince puis d'un autre grand seigneur, ma mère n'a pas eu le temps de s'en charger. Ou n'a pas souhaité que je sois trop instruit.... Vous qui avez tant lu, Marie, qui vous intéressez aussi aux arts que je comprends encore mal, soyez mon guide, aidez-moi dans mes lectures et mes connaissances. Je ne veux pas rester le roi qui danse... Acceptez-vous Marie ? Les yeux soudain embués de larmes elle plongea dans une grande révérence pour dissimuler son visage au roi, balbutiant un timide :
- J'en serais plus qu'honorée, Sire.
- Louis. Quand nous sommes seuls, je ne veux être que Louis pour vous.
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A la fin du mois d'octobre, Marie perdit l'enfant, mais comme c'était une fille, on ne pleura pas trop longtemps.
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Comme toujours, elle savait tout et il la regarda avec admiration, tout en lui retorquant:
-Charles Quint n'a guère confiance en cette alliance et s'engage avec tiédeur. Il n'a pas envie d'accroitre ainsi la puissance de Venise, qui pourrait ensuite menacer ses propres États. Je sais qu'il ne cesse d'envoyer à Barberousse émissaire sur émissaire pour le convaincre de rejoindre son camp...
Cette nouvelle, qu'elle ignorait encore, prit Roxelane au dépourvu.
-Tu ne crains donc pas sa trahison? Barberousse aime l'or plus que tout.
Soliman éclata de rire et c'était un peu le rire d'autrefois.
-Tu as raison comme toujours, ma Joyeuse, mais Barberousse est précisément beaucoup trop cher pour ce petit roi Charles!
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- Je suis seulement fier, mais j'aurais aimé me trouver à tes côtés pour écouter les prophéties des flammes. Sais-tu que les Arabes te nomment tout bas "la Kahina" ?
- Mon cousin Baz me l'a dit. Quelle importance ?
- Aucune ! Ils ne peuvent simplement pas admettre qu'une femme ait pu vaincre Uqba par sa seule valeur et sans artifices démoniaques. Il me semble qu'une future mère ne devrait pas ainsi chevaucher et se battre. Ta cousine Merdjan, qui a déjà deux enfants, te le recommanderait sans doute aussi.
- Elle élève ses enfants dans du coton. Notre fils Ifran, le Joyeux, sera un grand guerrier comme son père.
- Tu as déjà choisi sont prénom ?
- Les flammes me l'on murmuré?
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La pureté de ce jeune visage émut profondément Henri qui goûta aussi sa grâce et sa douceur. Il vavit alors trente-sept ans, comme sa femme Marguerite et sa maîtresse Corisande. Gabrielle, elle, n'en avait pas encore dix-sept. Et elle n'était ni extravagante ni dominatrice. Ce jour-là, il décida qu'elle serait sienne. Mais Gabrielle n'avait d'yeux que pour Roger de Bellegarde, de dix ans plus jeune qu'Henri et surtout bien plus beau et plus soigné de sa personne.
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Mariée depuis plus de treize ans, elle se désolait de cette quatrième fille qu'elle décida de prénommer Gabrielle. Il y avait déjà eu Françoise, comme elle, puis Marguerite et Diane, mais toujours pas de garçon. Elle fit signe à la nourrice de s'approcher et de lui passer l'enfant à laquelle elle donnait le sein. Françoise effleura de la main la petite tête soyeuse, ornée d'un fin duvet blond, et contempla le minuscule visage au teint de porcelaine, qui n'avait même pas été fripé par la naissance.

- Gageons que vous serez fort belle, ma Gabrielle, murmura-t-elle.
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Bellegarde, âgé de vingt-huit ans, beau et joyeux compagnon à la faconde bien gasconne, fut ébloui par Gabrielle, dans l'éclat de ses seize ans. Elle était alors courtisée par le seigneur de Stavay. Très séduisant, il ne faisait pourtant pas le poids face à Monsieur le Grand. Il n'avait ni l'allant ni le prestige de Roger de Bellegarde et s'effaça prudemment, plus soucieux d'éviter un duel avec un bretteur aussi réputé que de perdre sa belle, Gabrielle, grande , blonde et élancée, avait d'immense yeux bleus lumineux et une bouche aussi délicate qu'une cerise. Tous vantaient la fraîcheur de son teint, la finesse de ses mains. Bellegarde lui fit une cour éperdue à laquelle Gabrielle tenta de résister, s'efforçant de mettre en pratique les conseils de sa tante, experte en galanterie. Ne pas céder trop vite et ne surtout rien donner pour rien
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Après une parodie de jugement, puisque les accusés ne furent pas entendus et qu’ils n’eurent pas d’avocats, ils furent reconnus coupables de haute trahison et condamnés à la peine des régicides : être éventrés et éviscérés, puis écartelés jusqu’à ce que mort s’ensuive. Supplice particulièrement long et insupportable, que l’on abrégeait d’habitude en étranglant les condamnés. Cette fois, on les laissa souffrir et hurler jusqu’au bout, Elisabeth y avait veillé… Le peuple de Londres, d’habitude si friand de ce genre de réjouissances, fut finalement écœuré devant le supplice subi par ces hommes si jeunes et si beaux… Bien des femmes pleuraient parmi la foule et l’image d’Elisabeth n’en sortit pas grandie.
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- Je ne veux prendre aucun risque, avant de savoir si la lance est entrée profondément dans le crâne et comment l'en extirper sans causer les plus graves dommages. Il me faudrait au plus vite des crânes frais pour les perforer à leur tour sous le même angle et étudier les dégâts causés.
- Vous les aurez, dit Catherine.
[...] S'il lui fallait des crânes pour sauver un époux bien-aimé, il en aurait. Elle fit aussitôt appeler son intendant et lui commanda d'ordonner au bourreau, M. de Paris, d'exécuter sur l'heure les condamnés à mort. Il y en avait six et le bourreau fut chargé d'apporter les crânes au Louvre.
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On se battait pour une reine enfant et pour l'indépendance du pays contre un ennemi haï depuis longtemps, ces Anglais si riches et si arrogants, qui méprisaient l'Écosse, pauvre et sauvage.
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