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4.33/5 (sur 49 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Passionnée de littérature, Isla A. (Isla A. Rowley) se lance dans l’écriture.

"La rose des vents" (2018) est son premier roman.

Elle écrit également en collaboration avec Milyi Emily Kind sous le pseudonyme de Izia Soley ("Fauve", 2020).

page Facebook : https://www.facebook.com/IslaAuteur/

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Bibliographie de Isla A.   (5)Voir plus

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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Quelque chose d'indéniable m'attire, seulement je ne saurais dire s'il s'agit de sa beauté ou de sa noirceur justement. Son regard descend sur le bouquin dans ma main gauche puis plus bas. Il arque un sourcil me forçant à baisser mon visage à mon tour. Merde, j'ai oublié de reboutonner mon jean ! Je hausse les épaules puis termine de me rhabiller sans tenir compte de son rictus qui se fout clairement de ma gueule. Hors de question que je dévie de mes plans pour lui ! Je l'enjambe donc pour me placer à sa droite maintenant une distance raisonnable entre nos deux corps. Le mien n'ayant apparemment pas été rassasié au vu de ce maudit brasier qui a repris ses quartiers dans mon ventre.
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Karys fait partie de ces beautés naturelles qui n’ont besoin d’aucun artifice. Pourtant, elle passe son temps à en faire des tonnes. À bien y réfléchir, ma meilleure amie et moi sommes radicalement opposées physiquement. Elle affiche fièrement un carré plongeant châtain qui fait ressortir l’émeraude de ses yeux ainsi que le hâle doré de sa peau. De mon côté, mes longs cheveux roux ne font qu’accentuer encore plus la blancheur de ma peau. Quant à son corps … il en ferait pâlir d’envie plus d’une. Là où elle est grande et mince, je suis petite et tout en courbe. En revanche, nous nous rejoignons sur un fait, nous savons parfaitement user de nos charmes en temps voulu.
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Mue par je ne sais quel instinct, je me rapproche et appuie ma tempe sur ce qui s’apparente à de la pierre. Ma main se pose à son tour contre le mur, à hauteur de mon visage. Je souffle ensuite lentement sur la roche, inspire profondément et répète ces mots prononcés un jour par un taré, pas si taré que ça finalement : « On ne peut arrêter l’eau. Une rivière s’infiltre partout, par chaque interstice existant. Et quand il n’y en a pas, elle les crée. Des montagnes, des falaises… rien ne lui résiste. Elle creuse, corrode et annihile tout. Uniquement armée de sa patience. »
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Nul doute que la conscience du pauvre cave va vite jouer les filles de l’air avec cette offre. Sa tête pivote ensuite afin de faire craquer les os de son cou. Signe que les choses sérieuses commencent enfin. Un coup de sifflet plus tard, nous nous tournons autour comme deux animaux affamés. Un sourire aguicheur flottant sur mes lèvres, j’étudie sa façon de se déplacer. Puissante, mais lourde. Dangereuse, mais si… facile à contrer. Je dois au moins reconnaître ça à Psycho. Ses cours ont été d’une efficacité ahurissante.
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S’il y a une chose que j’ai comprise, c’est que plus je me laisse aller aux sensations, plus elles le contaminent, lui. Oui, sentir la chaleur d’un autre homme au lieu de la sienne est une torture. Oui, leurs caresses lacèrent mon épiderme, ravagent mon corps. Leurs regards salaces me font l’effet d’une nappe d’acide s’attaquant à mes cellules nerveuses. Oui, j’ai conscience de me perdre un peu plus à chaque fois, mais… mais savoir qu’Hadriel se prend mes sentiments en plein cœur me procure une joie perfide.
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Je ne ferme jamais les volets, c'est comme un besoin vital de voir le ciel ès que mes yeux s'ouvrent. Me réveiller dans une pièce sombre m'est devenu insupportable. J'aime profiter de ce moment de flottement entre deux mondes, entre le rêve et la réalité, entre passé et présent. Quand tous nos sentiments restent encore flous et vaporeux, que rien ne puisse nous blesser ou nous faire croire à un bonheur illusoire. Ce moment juste avant que notre corps s'ancre à nouveau dans la vraie vie.
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C’est la seule pensée qui perce le brouillard dans lequel il vient de plonger mon esprit. Endurer ce désir qui me bouffait les entrailles avant était déjà une vraie torture, mais s’il s’amuse maintenant à le nourrir davantage, je vais finir par réellement en crever. Mon corps le réclame à cor et à cri, pleure ce contact beaucoup trop superficiel à son goût et me maudit. Parce qu’il a compris : même si je meurs d’envie de m’évanouir à travers lui, je ne me rendrais pas si facilement.
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Sans prendre la peine de répondre, mes mains s’agrippent aux tiges de fer pour me hisser contre le métal. Je me déplace sur les poutres d’acier avant de me glisser dans l’ouverture par lequel deux armoires à glace traînent le perdant. Sa tête ballote dans tous les sens, une trainée de sang maculant le sol déjà bien dégueulasse. Ignorant les regards salaces qui m’accompagnent alors que je m’introduis dans la cage, je me place devant mon prochain adversaire.
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L’écho que trouve ses paroles est d’une telle force, d’une telle fureur qu’il rase tout sous ma poitrine. Ne reste plus que des cendres. Des cendres et… cet autre chose de plus aveuglant, plus redoutable.
Non, je ne le hais pas. C’est pire encore. Je l’aime. La violence qui me secoue quand il est près de moi, mon besoin de vengeance, de lui faire mal comme il m’a fait souffrir… tout ceci est à la hauteur de ces sentiments délirants qu’il m’inspire.
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Comme n’importe quel mec ayant mal à sa fierté, il se précipite après avoir craché du sang sur le sol. Je roule des yeux devant sa démonstration de force. Cet abruti se rue sur moi comme le ferait un taureau sur l’un de ces connards de toréadors. Dommage pour lui. Parce que j’ai beau tenir de la bête enragée en ce moment, je suis celle qui mène la danse. Je me décale soudain sur la droite, envoyant une fois de plus le gros lourdaud dans les cordes.
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