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Citations de Italo Svevo (233)


Italo Svevo
« il y a en ce monde des quantités de choses dont il est préférable, dont on a le devoir de rire. »
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Italo Svevo
« La religion véritable, c’est proprement celle qu’on n’a pas besoin de professer tout haut pour en obtenir le réconfort qui parfois – rarement – nous est indispensable. »
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« Le bruit élémentaire des vagues est un récit synthétique de la vie la plus intense. A peine né, il se modifie constamment jusqu’à l’instant où il meurt. »
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GIULIANO : Est-il besoin de parler pour offenser ? Il y a des silences plus offensants que les mots ou les gestes agressifs.

Scène 5.
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« maintenant que je suis vieux et que je me rapproche du genre « patriarche », je comprends à mon tour que prêcher l’immoralisme est plus répréhensible que commettre une action immorale. »
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« A chaque jour sa part de joie, sa petite part de remords. »
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Quand une fille permet à un jeune homme de lui dire qu'il l'aime, elle est déjà sienne et elle n'est plus libre.
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GIULIANO : Ici, il y a des personnes qui ont des droits et d'autres qui ont des devoirs. Que chacun reste à sa place. Qui a des droits les revendique et qui a des devoirs les accomplisse. Mais moi, mon droit, je ne l'entends pas comme, peut-être, vous l'entendez, vous.

Scène 5.
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ANNA : Les savants prétendent que si les parents se conduisent mal, les enfants se conduiront mal aussi. Mais moi, comment pourrais-je faire de fausses lettres de change quand je ne sais même pas en faire de vraies ? Quand je n'en ai même jamais vu.
LORENZO : Mais Alberto ne dit pas que si un membre d'une famille se conduit mal, il en résulte nécessairement que son descendant commettra la même mauvaise action. Il aura seulement la même tendance à faire le mal. Ce sont des théories fausses, qui servent à occuper les oisifs que sont les savants. Mais eux y croient.

Acte I, Scène 8.
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«  Deux êtres s’étaient formés en moi, dont l’un commandait et dont l’autre n’était qu’un esclave. A peine la vigilance du premier se relâchait-elle, que l’autre agissait à sa guise. »
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Un soir que Balli avait rendez-vous - avec une femme probablement - il résolut de rester avec sa sœur. Puis il trouva pénible ce tête à tête et ce silence qui régnait si souvent entre eux, condamnés qu'ils étaient à taire ce qui occupait le plus leur esprit. Il prit son chapeau pour sortir.
- Où vas-tu ? demanda-t-elle, sans cesser de tambouriner du bout de son couteau sur son assiette, la tête abandonnée sur un bras.
C'en fut assez pour que le courage de s'en aller lui manquât. Ces heures déjà si douloureuses à passer ensemble, que seraient-elles pour Amélie toute seule ?
Il jeta son chapeau et dit :
- Je voulais promener un peu mon désespoir.
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Ada me saisit la main. J’eus un frisson. Une femme promet bien des choses quand elle tend la main. J’ai toujours éprouvé cela. Tenir une main, c’est presque tenir une femme.
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IGNAZIO : Qu'est-ce que j'ai fait ? Des peccadilles, et il a fallu votre jalousie pour que vous vous en offensiez. Un homme est un homme au bout du compte, et votre tort a été de me croire fidèle.

Acte IV, Scène 9.
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GIULIANO : N'importe quelle autre femme m'aurait pardonné, m'aurait supporté, parce que j'étais un bon mari pour tout le reste. Est-ce que je vous ai jamais laissée manquer de rien ? Est-ce que je n'ai pas fait tout ce que j'ai pu pour tirer de la misère, de la misère — je dis bien — votre famille aussi ? Et après tous les bienfaits que vous avez reçus de moi, pensez-vous que vous aviez le droit de vous indigner pour un mot de travers, pour un geste un peu brusque ? Vous n'en aviez pas le droit ! c'est moi qui vous le dis ! Votre devoir aurait été de baiser la poussière sous mes pas.
LUCIA : Il est certain qu'avec cette idée que vous vous faites de mes devoirs conjugaux, notre union n'aurait jamais pu être heureuse.

Scène 9.
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LORENZO : Tu es assez stupide pour croire réelles les chimères de cette sorte de nouveaux prophètes qui prospèrent sous le nom d'hommes de science.

Acte II, Scène 5.
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« C’est un malaise auquel je suis sujet : les poumons fonctionnent bien, mais je m’applique à respirer, je compte mes respirations, l’une après l’autre, et il me semble que si mon attention se relâchait, ce serait aussitôt pour moi la mort par étouffement. »
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ALBERTO : Je te la demande officiellement en mariage. Je n'ai aucun parent qui puisse le faire pour moi. Pas même un ami intime. Pardonne-moi si je ne te la demande pas selon toutes les règles de l'étiquette, mais je te la demande de tout mon cœur.
LORENZO : Moi, je n'ai rien contre. Mais laisse-moi te poser une question ! Depuis combien de temps connais-tu ma pupille ?
ALBERTO : Depuis un mois.
LORENZO : Et tu es déjà assez sûr d'elle, de toi, pour engager ta vie entière.
ALBERTO : Absolument sûr ! Ces trente jours ont été bien employés. Je ne suis pas un gamin ! Avec tout l'amour que j'ai ici (il montre son cœur) et là (il se touche le front), tout en moi reste froid, tranquille ; je pense comme j'ai toujours pensé devant tous les phénomènes de la vie. J'ai tout calculé avec autant de froideur que si la chose ne m'avait pas concerné.

Acte I, Scène 6.
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Le grand Bach en personne se dressa contre moi. Jamais, ni avant ni après ce jour-là je n’ai senti la beauté de cette musique, surgissant des quatre cordes comme une figure ailée de Michel-Ange d’un bloc de marbre. Elle était nouvelle pour moi, parce que mon état d’esprit était nouveau. Je l’écoutais les yeux au plafond, en extase ; et en même temps je me défendais contre elle, je m’efforçais de la tenir à distance. Je ne cessais de me dire : « Le violon est une sirène ; avec un pareil instrument on peut faire pleurer sans avoir le cœur d’un héros. «  Mais finalement la musique triompha de moi et me saisit tout entier.
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On se souvient aussi d’un regard, et mieux que d’un mot ; car il n’est pas, dans tout le dictionnaire, un seul mot qui ait le pouvoir de déshabiller une femme.
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Par toute ma conduite, je m’efforçais d’atténuer d’avance mes remords futurs. J’ai une conscience si délicate !
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