AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Nastasia-B


CARLO : Comme tu le sais peut-être, je dois donner à ma sœur vingt mille francs de dot. (Ignazio s'incline.) Sur ces vingt mille francs, dix mille correspondent à une assurance que notre pauvre mère avait souscrite. Les dix autres, c'est moi qui les détient et, jusqu'à présent, comme c'est mon droit jusqu'au lendemain du mariage de Carla, je les ai utilisés dans mon commerce de bois. Je n'ai pas à me plaindre de mes affaires, je fais vivre ma famille correctement, elle ne manque de rien et je peux marcher la tête haute car je n'ai jamais eu à rougir de rien.
IGNAZIO : Je le sais. Tout le monde le sait !
CARLO : Je peux payer ces dix mille francs. Quand tu veux, et même tout de suite. Mais réfléchissons un peu : À quoi te serviraient-ils ? Ta boutique est bien achalandée d'après ce que tu m'as dit toi-même et tu disposes de capitaux suffisants. Tu es d'ailleurs dans une branche où il n'y a pas besoin de réserves puisque tu n'as pas, comme moi, à signer de contrats dont le montant atteint parfois la totalité des avoirs ; ni à servir de caution. J'ai une proposition à te faire. Laisse-les-moi, ces fonds et moi, je te verserai un intérêt de six pour cent par an. Dis-moi clairement oui ou non, sans tergiverser. De plus, je pense que, même toi, tu n'en tirerais pas autant. Tu acceptes ? Moi, ça m'est égal parce que tu penses bien que dix mille francs de moins ne vont pas me ruiner ! Je te fais cette proposition pour votre bien, parce que, comme ça, vous investissez votre capital d'une manière sûre et convenable.
IGNAZIO : Si ça t'est assez égal, je n'ai plus de scrupules à te l'avouer. À moi aussi, ces dix mille francs seraient très utiles.

LE VOLEUR DANS LA MAISON : Acte I, Scène 10.
CARLO :
IGNAZIO :
Commenter  J’apprécie          160





Ont apprécié cette citation (12)voir plus




{* *}