Je pressentais enfin, sous-jacent à la vie, quelque chose qui semblait contenir l'essence de cette vie, sa signification et sa finalité, quelque chose d'important que l'on ne pouvait ni saisir ni exprimer, objet d'une attente perpétuelle : l'attente du bonheur, certes, et de sa plénitude particulière, mais plus profondément encore l'attente de ce qui pourrait nous révéler soudain (quand l'heure serait venue) cette essence, cette signification. "Comme disent les oracles, vous visez trop haut…"
Et en effet, j'étais secrètement tendu vers ces vastes interrogations. Pourquoi ? Peut-être afin d'y trouver un sens à la vie ?