En 1953, la guerre d’Indochine est devenue un gouffre financier et nombreux sont les hommes politiques à prendre position en faveur de la cessation des hostilités. La défaite de Diên Biên Phu facilite politiquement, mais dans les pires conditions, cette opération. La responsabilité que portent les dirigeants de la IVe République dans l’échec de sa politique en Indochine mérite cependant d’être nuancée par deux éléments : la nature particulière du Viêt-minh et de ses méthodes et les erreurs du commandement français.