Une petite anecdote, ici. Un jour, il y avait un soldat allemand dans le métro ; je me rendis compte que, derrière lui, tous les voyageurs riaient. Je me demandais pourquoi, lorsque le soldat descendit à sa station : il avait dans le dos un papier épinglé, sur lequel était écrit "cochon à vendre".
"Je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat."
Ma grand-mère frappe le sol de sa canne, me serre la main très fort et crie - elle, dont la voix était si douce !
- Il nous a trahis ! C'est une honte !
Les gens nous entourent, ivres de fureur :
- Vous insultez le vainqueur de Verdun, allez-vous-en !