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4.17/5 (sur 728 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Simbirsk , le 18/06/1812
Mort(e) à : Saint-Pétersbourg , le 27/09/1891
Biographie :

Ivan Alexandrovitch Gontcharov (Иван Aлeксандрович Гончаров) est un écrivain russe.

En 1831, il entre à l'Université de Moscou où il croise le poète Mikhaïl Lermontov (1814-1841) qu'il juge trop banal et indolent. Il commence à traduire un roman d'Eugène Sue qu'il publie dans la revue Le Télescope. Il peut approcher Alexandre Pouchkine en 1832 à l'Université, qu'il quitte en 1834 après avoir réussi ses examens.

En 1847, il publie son premier roman "Une histoire ordinaire": c'est un succès. Il donne l’année suivante des fragments de son chef-d’œuvre "Oblomov" dont il achève la rédaction dix ans plus tard en 1859. Oblomov est le prototype de l’homme paresseux et médiocre, qui sacrifie ses rêves à une léthargie, qu’il vit pourtant comme un drame. Ce personnage est devenu en Russie un type et a permis, grâce au critique littéraire Dobrolioubov, l'apparition d'un terme nouveau : l'oblomovisme.

Parlant français, allemand et anglais, il devient traducteur au Ministère des Finances, entamant ainsi une carrière de fonctionnaire de l'État. Gontcharov œuvre toute sa vie en haut fonctionnaire dont le destin est lié à celui de la Russie. Il est employé au Ministère de l’Instruction publique, puis attaché au Ministère des Finances en 1852.
On lui confie alors la tâche d’établir les premières relations commerciales avec le Japon, contrée lointaine et fermée. Il accepte, alors, le poste de secrétaire de l’amiral Yeftimy Poutiatine (1852-1855). Il tient le journal de bord, gère la correspondance, entre en pourparlers avec la diplomatie japonaise et envoie des rapports. De cette mission, Gontcharov laisse un récit de voyage, "La Frégate Pallas" (1856), un indéniable document sociologique et ethnographique unique en son genre pour l’époque.

En 1855, il est nommé à la censure, (sous Alexandre II), puis Conseiller d’État aux affaires de presse (1863).

En 1869, il publie son dernier roman "La Falaise" (en russe : "Обрыв") un procès du nihilisme.

Son œuvre littéraire comporte de nombreux récits, essais, portraits, critiques de théâtre ou de tableaux, articles, nouvelles, contes, poésies, correspondances, des traductions et des analyses critiques d’auteurs français.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (172) Voir plus Ajouter une citation
Non, ta tristesse, ton vague à l’âme, si c’est bien ce que je pense, sont plutôt un signe de force… Les recherches d’un esprit vif et excité tendent parfois à dépasser les limites de l’existence, et, bien sûr, ne trouvent pas de réponses. C’est alors que vient la tristesse… ce mécontentement provisoire de la vie… C’est la tristesse de l’âme qui questionne la vie sur son mystère…
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Comme c’est étrange que le malheur et le bonheur provoquent le même processus dans l’organisme : nous sommes oppressés, notre respiration est douloureuse, nous avons envie de pleurer !
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A l’école de la vie, elle avait suivi un cours intensif. Chaque heure d’expérience, même la plus insignifiante, à peine perceptible, chaque évènement qui, tel un oiseau, passerait inaperçu aux yeux d’un homme sont saisis par une jeune fille avec une rapidité inexplicable : la courbe, décrite au loin par ce vol, laisse dans sa mémoire une empreinte ineffaçable, sert de repère et de leçon. Là où un homme a besoin d’un poteau indicateur, elle se contente d’un bruissement de vent, d’un tremblement d’air à peine audible. Pour quelle raison le visage d’une insouciante jeune fille dont la naïveté faisait rire une semaine auparavant exprime-t-il soudain une pensée grave ? Quelle est donc cette pensée ? Elle semble contenir à elle seule toute la logique, toute la philosophie des hommes, spéculative, comme empirique, bref, tout un système de vie !
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Les souvenirs sont de la plus haute poésie quand ils évoquent un bonheur vivant, mais douleur poignante quand ils ravivent des plaies cicatrisées…
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Quand on ne sait pas pourquoi on vit, on vit n’importe comment, au jour le jour ; on se réjouit de chaque journée passée, de chaque nuit venue noyer dans le sommeil l’ennuyeux problème de savoir pourquoi on a vécu cette journée et pourquoi vivra-t-on demain.
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Nous autres femmes, nous ne nous marions pas ; on nous marie ou on nous épouse.
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Jamais dans ma vie n’a brûlé aucun feu, salutaire ou destructeur. Elle n’a jamais ressemblé à une matinée que le soleil levant colore petit à petit, puis embrase, et qui enfin devient jour, comme chez les autres, pour flamboyer et répandre la chaleur, et où ensuite, tout bouillent, tout bouge dans un après-midi torride, pour s’adoucir de plus en plus, s’estomper et enfin s’éteindre progressivement, de manière naturelle, vers le soir. Ma vie à moi a commencé par s’éteindre, aussi étrange que cela puisse paraître. Depuis la première minute où j’ai eu conscience de moi-même, je me suis senti m’éteindre.
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" - Ah, mon Dieu ! Nul part où on puisse se cacher de la vie !"
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Chez lui, une pensée ou une intention ne mûrissait pas sans l’aide d’autrui et, telle une pomme mûre, ne tombait pas seule : il fallait la cueillir.
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Si ces lois et ces raisons ont été peu étudiées jusqu’à maintenant, c’est parce qu’un homme atteint d’amour à mieux à faire que de suivre d’un œil savant les impressions qui se glissent dans son âme, les sentiments qui le figent comme dans un sommeil, les yeux qui deviennent aveugles ; que de remarquer à partir de quel moment le pouls, puis le cœur commencent à battre plus fort, comment du jour au lendemain naît un dévouement jusqu’au tombeau, le goût du sacrifice, comment petit à petit le moi disparaît pour passer en lui ou elle, comment l’intelligence s’émousse ou s’affine d’une façon extraordinaire, comment la volonté s’adonne à la volonté de l’autre, comment la tête se penche, les genoux se mettent à trembler, comment viennent les larmes, la fièvre…
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