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Critiques de Ivan Klíma (6)
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Amour et ordures

Dans ce livre au titre surprenant, Ivan Klima convoque très souvent Kafka.

Le héros d’« Amour et ordures » est un célèbre écrivain qui a dû laisser momentanément de côté un essai qu’il rédigeait sur Franz Kafka. Ivan Klima est tombé en disgrâce par le régime politique en place, et il se retrouve balayeur. Il arpente les rues de Prague en cherchant ses souvenirs, tout comme les déchets. Ponctuées par le rythme du balai, ses pensées explorent le passé : souvenirs douloureux du camp de Terezín, où il fut déporté enfant, et méditations sur la littérature de Kafka.

Ce héros est aussi un homme qui est déchiré entre deux femmes et qui est dans l’impossibilité de faire un choix.

En fait, on peut dire que ce balayage est un balayage d’étude !



Quand on connaît un peu l’histoire d’Ivan Klima, on comprend que ce roman est très autobiographique. La dictature du prolétariat est instaurée dans la Tchécoslovaquie sous la tutelle de Moscou en 1948, et les textes qu’il écrit se heurtent à la censure omniprésente.

Pendant vingt ans, il n’a pas le droit de publier. « J’ai continué à écrire tout au long des années où pas une ligne signée de moi ne pouvait paraître chez nous, où des gens que j’avais connus naguère m’évitaient, craignant qu’une rencontre avec moi ne porte atteinte à leur respectabilité. J’écrivais avec obstination, mais parfois j’étais accablé par le poids de l’abandon dans lequel je vivais. »

Ce n’est qu’à partir de la Révolution de Velours de 1989, après la chute du régime communiste, que ses œuvres écrites ont enfin pu être diffusées.



Ne pouvant alors exercer sa profession d’écrivain, il a eu toutes sortes de métiers de courte durée, et, comme le héros de son roman, il a été balayeur pendant quelques jours. Tant qu’à faire, il s’est dit que ce type de travail lui permettrait au moins de pouvoir penser et écrire.

Son thème principal est le problème amoureux du héros qui est déchiré entre sa femme et sa maîtresse, ce qui est une affaire tellement banale, qu’il a voulu à travers cette histoire dire quelque chose sur notre monde contemporain, et c’est là qu’il a eu l’idée que les ordures étaient une métaphore pour notre civilisation. « Tous les objets du monde ne suffisent pas à combler le vide de l’âme ». Parce qu’avec cette civilisation qui fabrique toutes sortes de choses, et donc énormément d’ordures, se pose le problème de comment ensuite s’en débarrasser, de savoir quoi faire de ces ordures matérielles. Mais il y a aussi la production d’ordures de l’esprit, d’ordures spirituelles… alors lorsqu’il a eu cette idée, il s’est demandé comment faire rentrer cette métaphore dans son roman, et justement il a trouvé ce moyen d’interpréter cette idée par le truchement du balayeur.



Ce balayeur, cet homme à la veste orange, est un écrivain très actif et observateur.

Cette manière de se promener dans les rues, d’accompagner cette équipe de balayeurs, qui sont comme lui, tous plus ou moins des marginaux, c’est l’occasion de faire remonter et revivre les souvenirs, et on a le sentiment en lisant ce livre, que c’est un peu un collage.

Pour Klima, un auteur doit prendre plaisir à écrire un livre. Il doit trouver quelque chose de nouveau, et justement cette méthode du collage l’a beaucoup passionné.

Ainsi, le narrateur ne choisit pas l’ordre de ses souvenirs. Ses souvenirs d’enfance avec ses parents, ses rencontres amoureuses, avec celle qu’il épousera et lui donnera deux enfants, sa rencontre avec une artiste-sculptrice qui va devenir sa maîtresse, ses souvenirs de Terezín, et l’élément déclencheur qui l’a motivé tout à coup à devenir écrivain, alors qu’il était très malade dans ce camp de concentration.



Souvent Klima parle de sa condition d’écrivain et s’interroge sur la raison de l’acte d’écrire. Et il prend pour exemple Kafka : « En écrivant, Kafka non seulement échappait à ses tourments, mais trouvait la force de vivre ».

« Il ne fait aucun doute que Franz Kafka a été un des écrivains les plus remarquables qui aient vécu et créé en Bohème. Il maudissait Prague (…) mais il ne se décidait pas à s’en arracher. Elle l’a imprégné de la multiplicité de ses voix, de sa mélancolie, de son crépuscule, de sa faiblesse ». Comme Kafka, Ivan Klima se sent angoissé. Il est épuisé par ses indécisions. Il est constamment dans l’introspection. Il est miné par ses perpétuelles sautes d’humeur. Comment être à la fois un écrivain et un amant honnête ? Ecartelé qu’il est entre sa passion pour sa maîtresse Daria qui représente le feu et les excès, et sa femme Lida, qui elle, est toute en tendresse, en attention et en protection.

Tous ses souvenirs intimes, ses réflexions profondes, et l’actualité politique se mêlent et s’entremêlent, et donnent une image du monde tel qu’il était alors dans les années 80 en Tchécoslovaquie.



Ivan Klima a expliqué que les histoires, les sorts de ces balayeurs, et des autres personnages de ce roman, sont en grande partie inventés, pour que le livre soit intéressant. Pour lui, ce n’était pas une nécessité au sens social d’écrire ce roman présentant des marginaux, mais nombre de ses collègues écrivains, comédiens, et artistes, ont dû faire aussi de tels métiers (à cause du régime politique en place qui leur imposait) et donc Ivan Klima a voulu raconter l’histoire d’un intellectuel de cette période qui est en fait une histoire tout à fait exemplaire et typique, et lorsqu’il a balayé des rues où habitaient des diplomates, et qu’on l’a vu dans sa veste orange passer dans la rue, une dame qui passait, s’est écriée « Voilà, il y a un écrivain, là, qui est entrain de balayer ». Il a expliqué que c’était pour écrire un roman, pour qu’on ne raconte pas qu’il était devenu une victime de la situation, qu’il était vraiment obligé de faire le balayeur.



Klima est un auteur sensible aux problèmes des simples gens. Depuis sa jeunesse, il manifeste une grande admiration pour l’œuvre de Karel Čapek, qui exerce une influence majeure sur sa propre œuvre. Comme Čapek, Ivan Klima montre une grande compréhension pour les problèmes quotidiens des gens ordinaires, héros de ses contes et romans. Parmi les grands thèmes de ses œuvres, il y a aussi le conflit entre la foi fanatique et la connaissance, et la recherche difficile de la vérité et du sens de la vie.

Ivan Klima a 90 ans cette année, en 2022. Il a été souvent comparé à Milan Kundera (qui aura 93 ans au mois d’avril prochain), étant donné des similitudes entre leurs œuvres, en particulier parce que leurs héros sont souvent coupables d'adultère.



Aujourd’hui encore, Klima n’est pas prêt d’oublier l’ivresse retrouvée et le sentiment de gratitude profonde envers les soldats russes qui ont libéré le camp de Terezín, où il avait passé trois ans et demi avec sa mère.

Cette ivresse est d’ailleurs une des sources de l’illusion dangereuse que le salut pourrait venir de l’Est, et que le monde déchiré par la guerre pourrait être régénéré par l’idéologie communiste. Fils d’un scientifique communiste, pendant un temps il partage aussi cette illusion.

Il l’explique par le manque d’informations et le fait que la guerre ait obligé les gens à simplifier les choses, à diviser le monde en deux catégories -les forces du bien et -les forces du mal : « Il fallait donc vivre l’expérience du communisme et au bout de quelques années tous les gens raisonnables ont fini par comprendre qu’il s’agissait d’une supercherie monumentale. »



Ivan Klima voit aujourd’hui d’un œil critique le siècle dans lequel nous vivons. Il le qualifie de « siècle pressé » et suit avec inquiétude la vitesse vertigineuse avec laquelle nous nous précipitons tous vers un avenir incertain. Sa longue vie lui a appris qu’il faut avoir de la patience, qu’il faut réfléchir avant d’agir, qu’il faut se méfier des idées reçues, qu’il faut parfois aller à contre-courant et ne pas céder au conformisme qui est une faiblesse. « L’humanité a vieilli mais n’est pas devenue sage, ou elle a dépassé l’âge de la sagesse pour entrer dans celui de la folie. »

La critique a loué ce livre largement autobiographique, « Amour et ordures », comme le roman le plus important sur la Tchécoslovaquie de l’avant Vaclav Havel.

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Esprit de Prague

Prague préfère résister par la plaisanterie plutôt que par l’épée.



Ces mots me paraissent bien refléter l’« Esprit de Prague » qu’Ivan Klíma cherche à définir dans cet ouvrage. Il y expose ses idées, ses réflexions et ses opinions personnelles sur différents sujets, tout aussi intéressants les uns que les autres, qui passent par l’Histoire, la religion, la politique et la littérature.



Pour lui, en tant qu’homme de lettres, Prague est « La ville » dont il est bon de rêver longtemps, avant de la découvrir. C’est l’Atlantide où l’Europe a jeté les amarres ! Gustav Meyrink, dans son Golem, en fait la patrie des fantômes. Franz Werfel, dans ses poèmes, chante ses jardins et ses dômes. Bohumil Hrabal la plébiscite pour la qualité de sa bière et son sens de l'extravagance. Rilke y plante les décors de ses Histoires pragoises. Kafka s'y égare, cherchant inlassablement la pierre philosophale dans cette rue des Alchimistes où il naquit. Vladimír Holan et Jaroslav Seifert taguent leurs poèmes sur ses murs. Vítězslav Nezval se laisse caresser par ses « doigts de pluie ». Jan Neruda décrit avec humour et réalisme les habitants de Malá Strana, quartier où il a vécu toute sa vie…



Ivan Klíma nous fait un gros plan sur sa ville natale « aux cent clochers », qu’il définit comme fruit de la fusion miraculeuse entre les trois cultures, tchèque, allemande et juive, qui s’y sont côtoyées au fil des époques. Mais si le tableau de Prague qu’il nous peint est teinté de nostalgie, il l’est aussi d’amertume. Rares sont les guerres européennes qui n’aient pas affectées la capitale de l’Etat tchèque. Prague s’est forgée dans l’adversité et elle reste pour lui une cité blessée, divisée, tiraillée entre liberté et servitude. Pour qu’une ville comme Prague prenne en charge son destin, patience et persévérance sont indispensables. En tchèque, le mot patience (trpělivost) a la même étymologie que le verbe souffrir (trpět) !



L’esprit de Prague, c’est en grande partie dans des paradoxes qu’il le voit se dévoiler.

Paradoxe religieux : voilà une ville aux cent églises où l’on ne trouvera qu’un nombre restreint de pratiquants ! Paradoxe historique et politique : avec le château de Prague, une des plus vastes forteresses d’Europe centrale, aujourd’hui résidence des présidents, dont le destin répond bien à celui de la ville, car beaucoup s’y sont retrouvés en prison. Etrange et paradoxal ce lieu entre prison et château royal ! Paradoxe littéraire : à quelques semaines de distance, Prague a donné naissance à deux génies si différents l’un de l’autre : Franz Kafka, enfermé dans son ascétisme, et Jaroslav Hasek, désopilant auteur dont l’humour légendaire a servi de bannière à la résistance tchèque. « Les citoyens de Prague ont asséné le coup de grâce à leurs dirigeants méprisés non par l’épée, mais par la plaisanterie. »



Au fil des pages de cet ouvrage, on va d’enchantements en désenchantements. La vie d’Ivan Klíma, d'ailleurs, est à cette image : né en 1931, il a connu le nazisme et ses horreurs, les camps, les régimes autoritaires, la censure pendant vingt ans, (il a dû exercer des métiers tels que balayeur ou ambulancier pour gagner sa vie), les samizdats mais aussi le Printemps de Prague, l'agitation libertaire puis le triomphe de la Révolution de velours en 1989.



Tous les textes de son livre sont variés, très intéressants et riches d’informations, plein de belles réflexions. Il les a regroupés en cinq parties. La première contient des textes de nature plus personnelle, qui révèlent quelque chose de sa vie, ce qui l’a incité à écrire, son rapport à sa ville natale… A la fin de cette première partie, il y a de longs dialogues entre Ivan Klíma et Philip Roth qui lui pose d’intéressantes questions au sujet de la culture littéraire et de la censure. La deuxième partie comprend un certain nombre de chroniques, ou feuilletons, un genre très prisé des lecteurs. Des feuilletons régulièrement signés de Václav Havel, Pavel Kohout, Ludvík Vaculík et bien d’autres qui ont beaucoup circulé parmi les lecteurs tchèques. La troisième partie comprend des essais de nature plus ou moins politique (La culture contre le totalitarisme, Le commencement et la fin du totalitarisme). Dans une quatrième partie, il aborde les grands problèmes que rencontre la littérature moderne. Et son ouvrage se termine par une cinquième partie dans laquelle il nous présente une longue étude sur les sources d’inspirations de Kafka.



« Esprit de Prague » nous raconte cinq décennies vécues par Ivan Klíma, qui mêle souvenirs autobiographiques et réflexions sur les régimes totalitaires. Il nous parle de façon remarquable de Joseph K. et de Kafka, de sa jeunesse dans une famille juive agnostique, de sa déportation en 1941 dans le camp de Terezín (où il commence à écrire), des relations entre littérature et pouvoir, des méfaits du soviétisme sur la culture, des nouvelles idoles d'une modernité avide de bluff, du démantèlement de la Tchécoslovaquie et du tragique déclin de sa langue.

J’ai beaucoup apprécié la sobriété et la clarté de l’écriture d’Ivan Klíma.

C’est un écrivain qui a de belles valeurs humanistes et qui sait peser ses mots.

Je recommande particulièrement cet intéressant ouvrage très instructif auquel j’accorde sans hésitation 5/5.



« Ayant pris une certaine distance, je suis quant à moi parvenu à la conclusion que tout fanatisme, quel qu’il soit, est un préalable psychologique, un précurseur de la violence et de la terreur, qu’il n’y a pas au monde d’idée qui vaille qu’on la mette en œuvre par le fanatisme. A notre époque, le seul espoir de salut qui reste au monde est la tolérance. »

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Esprit de Prague

Ce livre est un recueil de l'écrivain tchèque Klima. On y trouve des textes qui décrivent son enfance et les raisons qui l'ont amené à vouloir devenir écrivain. Il évoque dans d'autres la vie à Prague et l'imaginaire qui habitent les pragois sur leur ville et, dans un entretien avec Philip Roth, de grandes figures modernes tchèques (Kundera, Kafka, Havel) et la manière dont la littérature a pu continuer à exister sous la dictature communiste, jusqu'à la renverser. Quelques essais résument ses réflexions sur les changements introduits par l'adoption du modèle de la société de consommation, en Tchécoslovaquie, mais aussi dans le monde. Il donne son opinion sur les enjeux de la littérature, et les errances dont il accuse les écrivains qui, depuis le XIXème siècle, ont mit le socialisme au centre de leur oeuvre. D'un point de vue strictement politique, il revient sur les conditions d'émergence et de délitement des régimes totalitaires, en particulier en Tchécoslovaquie, et donne son analyse de la scission, en 1992, de son pays. Enfin, il met en miroir l'oeuvre de Kafka (La colonie pénitentiaire, le Procès, le Château) avec deux moments de la vie de son compatriote, qui figurent son impossibilité de se marier et de rompre sa solitude.



Les textes sont très accessibles et, par leur variété, sans s'exonérer de profondeur, permettent de parcourir un panorama d'idées très vaste en très peu de pages. L'expression de Klima est très sobre, y compris dans le rapport de ses éléments biographiques, et donnent une unité de ton à l'ensemble sans forcer ni l'attention ni les réactions du lecteur. Il ressort de cette réserve une présomption de légitimité de ses propos. Les réflexions sur l'oeuvre de Kafka sont denses et instructives. Tous ces éléments sont autant de précieuses notions pour la compréhension de la culture et de l'histoire tchèques.
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Amour et ordures

Monsieur quitte un emploi très comme il faut aux Etats-Unis pour prendre un poste d'éboueur dans sa ville natale sous l'emprise du régime communiste, Prague. Etrange décision se disent ses collègues. C'est qu'ils n'ont pas compris le sens de l'existence et qu'ils sont, comme tous les autres, étouffés par le jerk. Eux aussi, sans doute, pensent remplir le vide de leur âme par des choses et des objets qui, de toute façon, finiront à la décharge. Non, pas du tout, au vide de l'âme, à la solitude, l'humain, qui lui non plus ne résiste pas à la transformation en déchet imposée par le jerk, ne répond que par ce qui ne se change pas en ordure : l'amour. C'est très beau.

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Amour et ordures

Etrange roman tchèque, écrit dans les années précédant le "printemps de Prague"(1967/68) : le narrateur passe sans arrêt du coq à l'âne, c'est-à-dire d'un sujet à un autre, d'une époque à une autre, d'une conversation à une autre ; la lecture demande donc une bonne attention (ce n'est pas un défaut !)

Le principal sujet semble être surtout ses relations avec son amante ; ce chassé-croisé entre ses deux femmes est très mal vécu par le narrateur, comme d'ailleurs par sa maîtresse : il est ressenti douloureusement, de manière obsessionnelle, comme une faute - même lorsqu'il se réfère (se réfugie) à l'histoire amoureuse de Kafka qui lui n'a pas réussi à s'engager. Un narrateur qui m'apparaît être d'une grande faiblesse morale, alors qu'il a vécu les camps nazis et l'exil intérieur communiste. Ce ressassement me laisse dubitatif, tant ce narrateur me semble lié malgré tout par un jugement d'ordre social et semble incapable d'accéder à une autonomie morale, à une liberté individuelle.
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No Saints or Angels

Une histoire puissante, touchante et intelligente, traitant, tour à tour, de trois existences, sans destin, étroitement liés, une mère et sa fille, un jeune homme curieux, rapprochant, pas à pas, un univers d'expériences, de sensations et d'humeurs libre de nous donner envie de continuer à vivre. On rit, on pleure, on s'y retrouve, on se reperd, et l'on s'amuse.
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