Citations de Ivan Zinberg (60)
Si le premier affichait un style vestimentaire plutôt propre, l’autre paraissait négligé. Ils avaient l’air de chaussettes dépareillées. (Kevin et son copain)
Il savait qu'elle ne l'écouterait pas. La lame effilée tomba. Sur la planche, les organes génitaux se détachèrent du reste. Il fut soulagé de constater que Philips, évanoui, n'avait pas eu à endurer en direct la mutilation. Entre les mains de cette impitoyable femme, le réalisateur de X payait ses fautes au centuple. Sean vomit encore, étourdi par le massacre. Peut être pouvait-il gagner du temps. Ralentir cette folle. Le flic tenta d'attirer son attention.
"L'être humain est programmé pour tout supporter.Et survivre."
" L'Homme est le plus cruel des animaux,il est le seul capable d'infliger une douleur à ses congénères sans autre motif que le plaisir ." Constat lucide.
" Il avait trouvé celui que les Voix cherchaient.Qu'il soit mort ou vivant importait peu . Son corps portait la solution . "
Les médias ne s’y trompaient pas et adaptaient leurs publications. Les sites people, notamment, n’exposaient plus l’affaire en première page. La règle était simple. La rentabilité avant tout. Les sujets qui fascinent le public en priorité. Curieuse époque.
« Le monde n’était pas avare d’abrutis »
Parfois, Jacques s’en voulait de mentir. Il profitait de la naïveté des gens, très souvent crédules en milieu populaire. Rien d’étonnant à l’ère du complotisme et des fake news, quand une proportion notable de Français, dépourvus d’esprit critique, croyait que la terre était plate, qu’on n’avait jamais marché sur la lune, qu’un puissant réseau judéo-maçonnique manipulait le monde, ou que les Américains s’étaient balancé eux-mêmes des avions sur la tronche en septembre 2001.
Douze prostituées s’exposaient dans des poses raffinées, sourire de façade et maquillage refait à neuf. Bek les savait en concurrence. Quand les plus populaires enchaînaient les passes et engrangeaient les billets, d’autres se contentaient des miettes. La loi de la jungle. Seules survivaient les créatures lucratives, courtisées. Une redoutable sélection, un darwinisme de la chair humaine.
Le mercato estival durerait jusqu’à la fin du mois d’août. Les clubs s’échangeaient les joueurs à coups de millions d’euros. Accros au ballon rond, les deux policiers suivaient de près cette mascarade, une espèce de marché aux esclaves des temps modernes, sauvage et mondialisé.
Personne ne s'occupait d'elle. Elle restait seule, debout au milieu de la salle. Epuisée. Brisée par cet exercice d'une exceptionnelle férocité, physique et morale. Son dos était voûté. Ses traits défaits. Sa peau couverte de crasse noire et de fluides séchées. Jenn Angel ressemblait à une fleur fanée. Une étoile morte.
Ils se levèrent et quittèrent la pièce. Ils suivirent le chemin inverse sans s’égarer dans le dédale des couloirs. Kostas était dotée d’un sens de l’orientation imparable. Un unique trajet à l’aller, même complexe et emprunté rapidement, lui suffisait pour savoir comment le reproduire au retour, à pied comme en voiture. Un véritable GPS.
Elle est canon. C’est le genre de fille qui mange équilibré et fait du sport tous les jours. Pas un gramme de graisse. Elle a tout compris.
Los Angeles regorgeait de détraqués en tous genres. Cette ville offrait un panorama complet de la nature humaine, de la plus noble à la plus perverse.
J’en ai marre de l’artifice, marre de la superficialité, marre du fric facile. J’ai envie de faire quelque chose de plus sérieux. J’en ai assez des mensonges et des manipulations. Le people, c’est du flan. Il y a d’autres choses plus gratifiantes à faire.
"Un gros porc qui risquait la crise cardiaque à chaque instant, voilà ce qu'était devenu le flic sportif et élancé des débuts."
"Derrière cette façade d'étudiant modèle se terrait un tricheur sans scrupules, calculateur et insoupçonnable. Le cauchemar des surveillants. Un fraudeur aux nerfs d'acier, au génie inventif sans limites."
Le jardinier de la célèbre affaire OAMR M A TUER avait bien tué sa riche patronne
Parfois, Jacques s'en voulait de mentir. Il profitait de la naïveté des gens, très souvent crédules en milieu populaire.
Rien d'étonnant à l'ère du complotisme et des fake news, quand une proportion notable de Français, dépourvus d'esprit critique, croyaient que la terre était plate, qu'on n'avait jamais marché sur la Lune, qu'un puissant réseau judéo-maçonnique manipulait le monde, ou que les Américains s'étaient balancé eux-mêmes des avions sur la tronche en septembre 2001.
Selon sa théorie, les flics possédaient un capital psychologique leur permettant de supporter leur métier : un quotidien de misère sociale, de violences, de souffrances, de tensions, d’affrontements, de scènes insoutenables…Tant que la jauge de ce capital était pleine, le policier tenait. Plus elle diminuait, plus la force lui manquait. Et, lorsque le quantum était dépassé, le policier se consumait lentement, imperceptiblement, jusqu’à la rupture.