Citations de J. Arden (40)
En ce moment, ce qui tournait en boucle dans ma tête, c'était la mort d'un loup de la meute de l'homme de ma vie. Je la revivais à travers les yeux de son âme sœur. C'était moche. Vraiment moche. Les âmes sœurs s'aimaient à la folie et passionnément. Ils connaissaient pas les pétales "un peu" et "beaucoup", et "pas du tout" était remplacé par "pour toujours". Est-ce que j'avais dit que c'était vraiment moche ?
-Vous m'excuserez de ne pas me lever pour vous saluer comme il se doit, je suis occupée à mourir. C'est tout un art quand on est mortel. Alors, ça n'a rien de personnel, mais du vent.
-Par Bastet ! Tu viens d'insulter ma déesse !
J'en aurais bien tremblé, mais ce n'était pas poli de montrer ses fluides à des inconnus.
Les principes sont des choses très subjectives. Ils excluent l'absence de parti pris, alors que c'est cette absence de parti pris qui fait toute la différence quand il est question de justice.
- Morgane, tu ne pourrais pas être plus précise concernant l'endroit où on est censés chercher nos loups ? Un numéro de bâtiment, peut-être ?
- J'ai assuré un max en vous pointant du doigt le quartier, mais je ne suis pas Google Map !
« Alors, il t’a embrassée à t’en faire flageoler les jambes ? »
« Non. Mais on a essayé de me mordre à m’en arracher la gorge, ça compte ? »
[...]On dit que le temps guérit les blessures, néanmoins, je pense que c'est faux. Il nous permet seulement de les oublier parce qu'on empile d'autres souvenirs au-dessus. Mais lorsque le passé est évoqué, la douleur ne nous épargne pas, elle nous étreint, au contraire, d'une poigne cruelle pour nous replonger dans les méandres de la souffrance.[...]
La reine du moitié-moitié est devenue celle du " une pierre deux coups ". (p.13)
Depuis que j'avais également un animal domestique, du moins une créature qui s'en approchait, je me sentais plus charitable envers les propriétaires privés de leurs compagnons à quatre pattes. Il y avait peut-être matière à créer une association qui porterait un nom comme "Jamais sans ma moitié à poils !" et qui aurait le poids nécessaire pour modifier durablement le manuel du savoir-vivre en société à la section traitant des bals.
Comme deux précautions valent mieux qu'une, après avoir sacrifié une robe pour favoriser l'auto-apitoiement passif du chien de l'Enfer, j'avais expliqué à miss Rosembach qu'il ne fallait déranger l'animal sous aucun prétexte, car une otite fulgurante l'avait rendu d'humeur grognonne.
Et une migraine pour tout le monde ! C'est ma tournée !
Etre une lady revenait à verser du lait sur sa vie pour masquer les arômes plus rudes et francs d'un thé dont je voulais percevoir toutes les nuances.
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Extrait 3 : https://www.facebook.com/ArdenJulie/photos/pb.296191057162329.-2207520000.1418402595./593493430765422/?type=3&theater
Extrait 4 : https://www.facebook.com/ArdenJulie/photos/pb.296191057162329.-2207520000.1418402595./607736752674423/?type=3&theater
Extrait 5 : https://www.facebook.com/ArdenJulie/photos/pb.296191057162329.-2207520000.1418402595./654716917976406/?type=3&theater
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Extrait 7 : https://www.facebook.com/ArdenJulie/photos/pb.296191057162329.-2207520000.1418402595./673608516087246/?type=3&theater
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- Tu as vraiment mauvais caractère ! s’exclama-t-il en se retenant de sourire, ce qui ne fut pas très efficace.
- C’est sans doute mon ADN de loup qui est responsable, à moins que ce ne soit mon côté vampirique qui ne supporte pas d’être dans la même pièce que vous.
Il se mit à rire et fut très vite imité par sa petite famille. Je détestais qu’on se moque ainsi de moi. Je n’avais jamais versé dans l’autodérision, aussi préférai-je sauver un semblant de dignité en recentrant le débat. C’était moi qui étais venue ici, c’était donc moi qui tenais les commandes en dépit du fait que j’avais joué les chiens de cirque ayant bouffé un clown à l’humour douteux.
En m’accueillant chez lui, j’ignorais ce qu’il espérait. Avait-il des regrets ? Lui inspirais-je seulement de la pitié ? Étais-je une bonne action à inscrire dans les registres de son karma ? Une partie de moi, la plus désemparée, lui était reconnaissante de me tendre la main. Une autre, beaucoup moins charitable, ayant accumulé la rancœur d’une enfant privée de la protection paternelle, n’aspirait qu’à mordre jusqu’au sang pour apaiser l’esprit de la vengeance.
Après la lecture de Démons intérieurs, j'avais vraiment besoin de changer de style. Je me suis donc plongée dans les aventures fantastiques d'une Lady de l’époque victorienne au service de la reine Victoria avec pour mission la chasse aux démons. La couverture sublime et le résumé m’avait tenté, mais finalement le contenu ne s'est pas révélé à la hauteur de la beauté du coffret. Après de nombreuses pauses et reprises de ce roman, la lecture se trouvant au fur et à mesure de mon avancée de plus en plus défile, j'ai fini par l'abandonner à 50% du récit. J’avais pourtant dans l'idée de départ de le reprendre un jour, malheureusement, je réalise que je n'en ferai rien, d'autres lectures m'attendent. Au départ l'histoire est intéressante, mais l'intrigue n'avance pas vraiment. L'auteure nous perd dans une foule de descriptions, certes magnifiquement brossées ; dans un univers magique créée de toutes pièces, et très fouillé, mais qui n’a pas suffi à maintenir mon intérêt éveillé.
[...]La vie est constituée d'avants et d'après, les avants vous rappelant ce qui n'est plus, les après vous faisant espérer que ce qui n'est plus soit de nouveau.[...]
Qu’elles soient vertes ou pas mûres, imprégnées de la candeur qui est mienne face à des propositions de clients, agrémentées des réflexions que je ne partage pas et de celles qui filtrent malgré moi, il y a toujours matière à en rire. Pour ma plus grande honte, bienvenue dans le monde impitoyable des hôtels !