J. K. Rowling

359ème critique... que dire de plus? Lu pour la première fois il y a 10 ans, j'ai vu et revu les films. Pourquoi le relire dans ce cas? Parce que c'est fun fun fun! Je me suis régalée... à nouveau. Je l'ai aussi relu pour le challenge multi-défis 2017 pour la catégorie 65 « le livre préféré d'un membre de votre entourage ». C'est le livre préféré de mon amie cici899 ^_^



J'ai eu l'impression de l'avoir lu pour la première fois... à force de regarder le film ma mémoire avait occulté tous les détails. J'adore les jumeaux Weasley (ils sont si drôles) et j'avais complètement oublié le rôle de Pattenrond. Au risque de me faire taper par mon amie je n'étais pas mécontente que Dobby soit absent de ce tome car je trouve que c'est un personnage un (tout petit) peu agaçant.



J'ai trouvé qu'il y avait eu plus d'aménagements dans l'adaptation pour ce tome et cela il m'a été à certains moments difficile de me détacher de la chronologie du film. Quoi qu'il en soit, je n'ai pas changé d'avis : les livres sont mieux que les films... la version longue et non censurée !



Je vais encore me répéter mais c'est une série à lire et à relire.



Challenge multi-défis 2017 (65)

Quatrième volet de la saga Harry Potter.

La coupe de feu est en ce qui me concerne la phase d'apprentissage avant la grande quête, à savoir le combat face à Voldemort.

Au travers des différentes épreuves, notre héros est amené à se surpasser, à faire preuve d'ingéniosité pour atteindre son but.... un avant-goût de ce qu'il connaitra par la suite.

Le final est inattendu et fabuleux ! Après avoir terminé les épreuves, il se retrouve face à son pire ennemi (c'est mieux qu'une médaille ^^).

Roman très sombre et magnifiquement écrit. J.K. Rowling ne cesse de nous étonner en passant du rire aux larmes dans le même chapitre.

Je recommande ! (

Lu, relu et re re lu ^^

J'adore cette saga même si je préfère les derniers.

Ce premier tome "Harry Potter à l'école des sorciers" est une belle entrée dans l'univers Harry Potter. L'intrigue est passionnante, les personnages fabuleux et nous sommes rapidement emportés par le récit.



Personnellement, ce n'est pas mon préféré. En effet, ce premier livre est vraiment trop enfantin.. la quête de la pierre philosophale est vite menée sans grandes péripéties. C'est normal me direz-vous puisqu'au départ ce livre s'adressait à un public jeune.



Ce livre est pour moi un des grands classiques de la jeunesse de notre époque. A lire sans modération.

Quel paradoxe, ce tome 5 est à la fois celui qui m'a le plus plu depuis le début de la saga et celui qui m'en a fait arrêter la lecture !



J'ai trouvé ce tome plus intéressant parce que moins redondant, plus noir, d'une écriture moins juvénile, plus affirmée, et cependant, même si je l'ai lu d'une traite, je l'ai refermé en n’éprouvant aucune envie de poursuivre la quête contre Voldemort auprès d'Harry et ses amis. Pour moi, la saga s'est arrêtée là, je ne peux pas vraiment l'expliquer, j'ai même cessé de voir les adaptations cinématographiques au fur et à mesure des publications.



Peut-être ressentais-je seulement le besoin de passer à autre chose ? Nonobstant mes états d'âme de lectrice, le récit est toujours aussi captivant, j'ai particulièrement été marquée par l'atmosphère sombre du Q.G. de l'Ordre du Phénix. En fait, je crois que ce que j'ai surtout aimé dans ce cinquième volet, c'est que les protagonistes passent plus de temps en dehors de Poudlard, l'Ecole des Sorciers ayant toujours eu pour moi un petit côté lassant et répétitif.



Enfin, des personnages tels que Bellatrix Lestrange et Dolores Ombrage permettent d'ancrer le récit à la source même du manichéisme qui le caractérise ; ça y est, on a tous grandi, les tours de magie c'était sympa, mais maintenant qu'il y a eu un mort à la fin du tome précédent, le spectacle va vraiment commencer...



Alors pourquoi me suis-je arrêtée en si bon chemin ? Peut-être ai-je été victime d'un baiser de Détraqueur sans même m'en apercevoir ?

C’est avec une petite pointe d’émotion que j’ai refermé le dernier tome de la saga « Harry Potter ». Après tant de pages passées avec les personnages, c’est bien normal de ressentir quelque chose de particulier.

Il y a déjà tant d’avis sur ce livre que je vais faire très court.



J’ai trouvé que cet ultime volet était le moins réussi mais pour autant je ne suis pas déçue, il vient clore de belle façon la série. En fait, il m’a semblé assez déséquilibré. Le tome commence assez fort puis connait un long passage à vide, pendant environ 200 pages je me suis ennuyée, assez durement, avant que l’action ne reparte de plus belle. Je me suis rendue compte que ce ventre mou correspondait au moment où le trio de héros se retrouve seul, où ils n’ont plus d’interaction avec d’autres personnages. C’est là qu’on réalise l’importance des personnages secondaires de la saga. Lorsqu’il n’interagit plus avec eux, le trio perd sa dynamique, il ne fonctionne plus aussi bien. Ce passage à vide est la faiblesse de ce tome, celle qui l’empêche d’être une totale réussite. C’est dommage parce que mis à part ça, le reste est plutôt très réussi. JK Rowling parvient à clore tous ses fils narratifs de façon satisfaisante, à peu près chaque personnage a son destin. Bien sûr, certains protagonistes ont un destin plus ternes que d’autres. Mais globalement, l’auteure a réussi son coup, les personnages qu’on voulait voir finir par rayonner ont effectivement une destinée flamboyante, à l’image de Neville Londubat. L’auteure réussit son coup aussi en n’hésitant pas tuer certains personnages attachants. Ainsi, jusqu’au bout, le lecteur craint pour la vie de ses personnages préférés, certes pas pour le trio, mais pour les personnages secondaires. Quant au mien de personnage préféré, le traitement de son fil narratif est très réussi. Rogue, puisque c’est lui mon personnage préféré (comme beaucoup j’imagine), trouve une fin à sa mesure, brillante et émouvante.



J’ai donc passé de très beaux moments de lecture avec cette saga. Pas seulement grâce aux romans en eux-mêmes mais aussi parce que je les ai partagés avec mes enfants puisque je leur lisais à voix haute. La série réservait son lot d’émotions et de rires et de voir les réactions de mes enfants était quelque chose de formidable, parfois fatiguant (lire une trentaine de pages à voix haute par jour est assez intense) mais fabuleux.

On peut découvrir Harry Potter à n'importe quel âge, j'en suis la preuve!

en 1998, à l'époque où le premier roman était sorti en France, j'étais étudiante, et je me souviens m'être dit que j'aimerais bien lire ce phénomène. Puis j'ai changé de pays, le livre est devenu un best-seller, ce qui m'a un peu refroidie car j'ai souvent du mal avec les best-sellers. Plus de vingt ans plus tard, nous y revoilà. J'ai vu et revu les premiers films de la série avec mes enfants, j'ai vu mon fils se passionner pour Poudlard comme tant d'autres enfants, j'ai ainsi appris pas mal de choses moi-même et pour lui faire plaisir, aussi parce que Phoenicia l'a piochée dans ma pal et enfin, j'avoue, par curiosité, j'ai fini par me lancer.

Première surprise: j'ai eu du mal à poser le roman, et ce matin je me suis même réveillée très tôt pour avaler les 70 dernières pages d'une traite.

Deuxième surprise: j'ai envie de lire la suite, moi qui me disait que je lirais celui-ci et basta.

Bref, voilà, je me suis fait prendre par ce récit pleins de rebondissements et d'intrigues et dans ce monde qui (un peu grâce au film) se dessine clairement dans nos yeux. D'ailleurs, le récit m'a plus transportée que la version filmée qui, je l'avoue, m'intéressait moyennement.

Rien ne sert à développer le récit, puisque tout le monde connaît peu ou prou l'intrigue de ce conte moderne. Je dirais donc simplement que ça m'étonnerait que j'en finisse là. D'autant plus que j'ai tous les tomes à disposition, e tplus encore!

Ayant tellement adoré cette saga découverte il y a longtemps déjà, j'avais un petit peu peur que cette pièce de théâtre ne me déçoive mais heureusement, il n'en a rien été...Bien au contraire ! Je dirais même qu'elle a été au-dessus de mes espérances !



Ici, le lecteur (re) découvre son héros favori, Harry Potter mais d'une toute autre manière cette fois-ci. Il apprend à le connaître non pas seulement en tant que "Survivant à vous savez-qui" mais en tant que père. Marié à Ginny Weasley, la sœur de son meilleur ami Ron, il a dorénavant deux fils : James et Albus et une fille, Lily. Si le premier est plutôt facile à vivre, il n'en est rien pour le second. Et pour un Harry qui n'a jamais eu de père donc pas de modèle sur qui s'appuyer, cette nouvelle aventure est de toutes la plus difficile de toutes ! Imaginez en plus qu'Albus est le meilleur ami du fils de son meilleur ennemi à lui, à savoir Scorpius Malefoy (le fils de Drago). Occupant désormais des fonctions importantes, il est parfois difficile pour Harry de prendre le temps de parler -tout simplement- à ses fils et surtout, d'essayer de les comprendre. Cependant, quand le danger se fait de nouveau présent et que l'ombre de Voldemort plane à nouveau sur eux, père et fils ne vont pas avoir d'autre choix (et c'est une bonne chose) que de combattre ensemble et d'apprendre à mieux se connaître...



Apposant ici la trois cent quatre-vingt quatorzième critique sur cet ouvrage, je ne veux pas trop rentrer dans les détails afin de ne pas vous répéter ou vous faire relire ce que vous avez déjà lu alors je m'en tiendrais là pour ce bref résumé et vous laisse libre cours de découvrir cet ouvrage par vous-mêmes ! Pour les fans d'Hermione Granger, ne vous inquiétez pas, elle est aussi bien présente ici et vous savez avec qui elle est mariée ? Allez, faites un petit effort et je suis sûre que vos souvenirs vont remonter à la surface. Ne comptez pas sur moi pour vous jeter un sort de Verita serum... Bonne lecture !

la première fois que je l'ai lu, je me rappelle l'avoir trouvé dur pendant un moment: l'ambiance mise par Dolores Ombrage peut être lourde à supporter..! Le volume précédent s'est terminé sur des évènements durs, dans celui-ci, c'est la contrainte et l'inaction imposée qui sont dures, jusqu'à ce que les élèves se secouent, se concertent, s'organisent et créent une réponse appropriée (l'AD). Finalement, cet épisode prend sa place dans la série, même si la présence d'Ombrage pendant une année scolaire est largement suffisante. Heureusement, il y a quelques défoulements, notamment le cocktail des jumeaux Wesley, la rencontre d'Ombrage avec les centaures... et la création de l'AD, qui n'aurait pas eu lieu dans des conditions normales, est une vraie réussite pour les élèves, et leur sera encore utile dans la suite.

J'ai adoré ce second tome de la saga. Tout aussi passionnant que le premier, il est d'autant plus intriguant et prenant.



De nouveaux personnages font leur apparition ; Dobby, Gilderoy Lockhart, Ginny... Cela apporte un bol d'air frais à Poudlard et rend la lecture d'autant plus intéressante. Nous retrouvons aussi Ron et toute la famille Weasley, ainsi que Drago Malefoy et son père. Ces personnages sont plus exploités que dans le premier tome, et j'ai beaucoup apprécié ce point. Leurs répliques, parfois très drôles m'ont vraiment beaucoup plu.



De nombreuses péripéties attendent Harry et le lecteur. Les actions s'enchaînent avec une facilité et une évidence déconcertante. Impossible de s'ennuyer grâce à la plume rythmée de l'auteure !

En revanche, j'ai trouvé que l'intrigue arrivait vers la fin du livre et que cela m'a donné le sentiment de ne pas avancer dans ma lecture, de faire du surplace. Le dénouement aussi est, à mes yeux, beaucoup trop simple et facile, et c'est pour ça que je ne lui donne pas la note maximum.



Je ne dirai pas que je suis déçue car ce n'est pas le cas. C'est un très bon livre, une très bonne saga que je conseille à tout le monde, car c'est un univers magique que chacun se doit de découvrir !

Voilà. C'est fini. Alors que je viens de tourner la dernière page du dernier tome de la saga Harry Potter – saga que j'ai commencée lors du premier confinement l'an dernier – je ne sais pas trop ce que je ressens. J'ai tellement aimé ces livres, ces sept livres, cet univers magique et si riche, ces personnages qu'on a vu évoluer à travers leurs doutes, leurs combats (au sens propre comme au sens figuré), les erreurs qu'ils ont pu commettre, leurs colères et leurs moments de joie et de peine, et tous ces lieux fabuleux (à commencer par le quai 9 ¾ et Poudlard). Sans parler de cette histoire qui se complexifie au fil des tomes. Les personnages sont de plus en plus nombreux, les secrets et les intrigues le sont tout autant, ce qui fait que la saga prend autant de maturité que ses personnages principaux.



Ce dernier tome, le septième, nous révèle bien des choses et on se retrouve projeté quelques tomes en arrière à plusieurs reprises, ce qui permet d'ajouter quelques pièces manquantes à cet immense puzzle. Dans ce dernier roman, Harry Potter, qui va devoir affronter une bonne fois pour toutes Vous-Savez-Qui, ne retourne pas à Poudlard en septembre car il est devenu « Indésirable n°1 » et qu'il est en cavale. Et comme depuis le premier tome, il peut compter sur la présence d'Hermione (franchement, heureusement qu'elle est là…) et Ron. Autour de lui, la résistance s'organise car le Seigneur des Ténèbres, Celui-Dont-On-Ne-Doit-(Vraiment pas)prononcer le nom, a pris le pouvoir, bien décidé à persécuter et rafler les sorciers né-moldus, ces fameux Sangs-de-Bourbe dont le seul « crime » est de ne pas être de « sang pur ». Toute ressemblance avec des faits historiques réels n'est, évidemment, pas fortuite. Tous ces éléments font de ce roman un livre extraordinaire, bien écrit, avec tout ce qu'il faut d'émotions, de suspense (j'ai surpris mon coeur s'emballer à de multiples reprises) et de mystère : entre les Horcruxes à trouver et à détruire, les Reliques de la mort et les nombreuses révélations (la Pensine est bien utile une fois encore !), il y avait bien de quoi concevoir ce magnifique « pavé » de 880 pages !



Donc c'est fini. Au-delà de la tristesse de quitter mes sorciers préférés, au-delà aussi d'une certaine tristesse qui émane de ce dernier tome, c'est cet univers exceptionnel qu'a créé J.K. Rowling que je vais également regretter. Car j'ai la certitude de ne pas retrouver de sitôt un monde aussi riche et aussi passionnant. Un petit sortilège d'amnésie pour pouvoir tout relire sans se souvenir de rien ? Mais non, ça n'existe pas dans la vraie vie ! Bon, je suis quand même ravie d'avoir enfin lu cette saga dont les trois premiers tomes m'ont accompagnée pendant le premier confinement. Ravie d'avoir découvert un univers qui, finalement, ne me quittera jamais complètement.

J'avais envie d'un peu de magie après avoir enchaîné quelques romans, certes magnifiques, mais d'une noirceur à fendre l'âme, à mi-chemin entre la violence d'un film de Jacques Audiard et la douleur d'un de ceux des frères Dardenne.



Et puis, je suis de la génération de Harry, celle qui a découvert et adoré "Harry Potter à l'école des sorciers" lors de sa sortie française en 1998 -j'avais 10 ans, presque comme le rejeton des Potter-, celle qui a attendu les quatre derniers tomes comme d'autres attendent le messie, celle qui a rêvé sa lettre d'admission à Poudlard et mis des posters des films dans sa chambre de pré-ado.

Alors quand j'ai su que J.K. Rowling après ses incursions dans la littérature adulte s'offrait un nouveau détour du côté des romans jeunesse, j'ai succombé, surtout après avoir entendu dire de son nouvel ouvrage qu'il tenait diablement du conte et que le propos en était aussi engagé qu'intelligent.

Et cette couverture...



Certes, j'avais quelques craintes aussi en ouvrant "l'Ickabog": celle d'être déçue, celle de ne pas parvenir à attendre autres choses que variations poudlaresques, celle de me sentir trop vieille pour le livre, celle de réaliser que J.K. Rowling surfe sur sa popularité sans rien proposer de vraiment bon...



Et puis j'ai lu et c'est avec bonheur que je me suis sentie complètement happée par l'histoire: celle du royaume de Cornucopia dont tous les habitants -ou presque- vivaient dans le bonheur et l'abondance sous le règne du très beau et très aimé roi Fred-Sans-Effroi jusqu'au jour où un berger venu du nord du pays, là où la terre est infertile et brumeuse, s'en est venu annoncer que l'Ickabog, ce monstre de légendes destiné à faire peur aux enfants, était bel et bien réel et qu'il s'en prenait aux hommes (et aux chiens)...



A dater de ce jour funeste, plus rien ne fut jamais pareil en Cornucopia: des soldats partirent en guerre, le fils d'une pâtissière se fâcha avec la fille d'une couturière, un menuisier devint presque fou, les orphelins et les meurtres essaimèrent tandis que planait, comme une perpétuelle menace, l'ombre noire de l'Ickabog sanguinaire.



Il faudra tout le courage d'une poignée de sujets du roi Fred pour ramener la paix dans le petit royaume.

Pour y ramener aussi lucidité, réflexion et intelligence et pour y faire comprendre que les monstres ne sont pas toujours ceux qu'on croit.



"L'Ickabog" est un conte, un vrai de vrai avec son lot de personnages fantasques et un poil caricaturaux, la cartographie presque merveilleuse de Cornucopia et ses odeurs de fromages et de pâtisserie qui régalera les enfants, à n'en pas douter.

Il possède également cette touche d'humour propre à son auteur qui ne peut que réjouir chacun de ses lecteurs. Moi j'ai ri à chaque cocasserie.

L'intrigue est romanesque au possible, bien traitée et construite avec pas mal de finesse et beaucoup d'efficacité. La narration qui alterne points de vue et focalisation, qui sait doser et ménager le suspense à grands coups de "s'ils avaient su" et qui joue avec un art consommé des ellipses temporelles est un délice qui ne s'amoindrit qu'à la toute fin du roman que j'ai trouvé trop rapide et trop précipitée.



En sus de tout cela, de ces qualités littéraires, "L'Ickabog" est également et surtout une formidable fable politique sur les abus de pouvoir, les mensonges d'état, la terreur et la corruption entraînés par un régime autoritaire sinon totalitaire qui amène à réfléchir et à s'interroger; qui se fait aussi le chantre de l'esprit critique et de la réflexion.

Difficile de ne pas le lire à la lumière de notre époque pour le moins troublée, où les fake news fleurissent aussi vivement que les polémiques dont les journaux ne gardent souvent que l'aspect fracassant sans pousser plus loin la cogitation... Mal du siècle!



Cet aspect du roman est d'autant plus savoureux et intelligent qu'il ne s'encombre pas d'une gangue moralisatrice -ce que je supporte toujours assez mal- mais bel et bien d'une aura romanesque palpitante qui m'a personnellement fait passer un excellent moment plein de magie tout en me confortant dans quelques idées sur la vérité et le pouvoir et en me poussant à toujours vouloir encourager l'esprit critique, où qu'il veuille et puisse bien se loger.



Ce n'est pas tout à fait du Voltaire mais on s'en rapproche un peu, les effluves de nacelles-de-fées et les grands yeux tristes de l'Ickabog en plus.

J’ai relu ce cinquième tome pour trois raisons : d’abord parce que je ne me lasse pas de cette saga, ensuite perce que je participe au Challenge Multi-défis et que l’item « Un roman dans lequel on croise des jumeaux » convient parfaitement aux frères Weasley –Fred et George- que l’on ne présente plus ; et enfin parce que ce 5éme volume est le plus long des tous les 7 (976 pages dans mon édition d’origine) et que je peux le ranger dans la catégorie Pavé, autre challenge !



Lors de ma première lecture de la saga, c’est ce tome que j’avais le moins aimé, car au-delà de sa longueur, je trouvais que le personnage de Harry était pénible parfois. Il est très souvent grognon, au bord de la colère, prêt à exploser, parfois injuste avec ses amis. Mais en le relisant (et ce pour la 4ème fois), mon impression a changé, tout au long de l’année, il vit des événements perturbants : Dumbledore l’ignore, le professeur Ombrage exerce sa tyrannie sur l’école, la plupart de ses condisciples le considèrent comme un affabulateur, ses nuits sont difficiles ponctués de rêves dérangeants, etc… N’importe quel adolescent lambda pourrait craquer. Heureusement il y a ses amis, Hermione si logique et carrée, Ron son presque frère, Ginny… Et les jumeaux Wesley ! J’adore tous les passages qui leur sont consacrés car, derrière leurs airs de flemmards et de dilettantes, les deux frères sont de grands sorciers. Ce qu’ils mettent en œuvre pour leur départ de Poudlard est grandiose. Leurs facéties donnent un peu de lumière à cette histoire de plus en plus sombre et de plus en plus dramatique. Les derniers chapitres vous laissent un goût de désespoir dans la bouche. Pauvre et courageux Harry qui n’est pas au bout de ses peines. Un tome donc qui, à la relecture, s’avère bien plus intéressant que prévu.

Ce troisième tome marque en ce qui me concerne le changement que prend J.K. Rowling dans la série. Les deux précédents livres "Harry Potter à l'école des sorciers" et "Harry Potter et la chambre des secrets" visaient un public jeune... donc le texte était adapté pour eux, édulcoré.

A partir de ce tome, nous commençons à voir poindre dans le récit des côtés plus sombres, plus adultes. Ici par exemple, il est question de la mort des parents d'Harry et de trahison. Les conditions de détentions de Sirius Black ont de quoi faire frémir... son évasion et l'apparition dans le récit des Détraqueurs, ces êtres sans âmes, sans conscience à de quoi inquiéter.

En ce qui me concerne, c'est véritablement à partir de ce tome que la saga Harry Potter prend tout son sens.



A lire sans hésitation !!!!

La campagne anglaise, ça vous dit ? Vous savez ces petits villages plein de charme dans le sud du pays, avec ces beaux cottages et leurs pelouses impeccables, les salons de thé et les pubs bien pittoresques. Alors bienvenue à Pagford.



J.K Rowling est forcement connu pour sa saga Harry Potter mais j'ai été ravie de la retrouver ici. J'ai ce roman dans ma PAL depuis très longtemps mais j'avais peur d’être déçue. Et ce n'est absolument pas le cas au contraire, une place à prendre est un vrai coup de cœur.



Le village se déchire après la mort de Barry. Il faut absolument lui trouver un remplaçant pour siéger au conseil paroissial ou deux clans s'affronte : ceux qui veulent que Pagford reste un village ou celle les riches vivent et isoler la cité des champs, des logements sociaux qui ont été construit des années plus tôt. Et forcement dans l'autre clan, les favorables a cette cité.



Le village va peu à peu plonger dans la tragédie, ou tous les coups sont permis.Chaque famille cache des secrets qui vont peu a peu se retrouver en place publique.



J'ai prolongé ma lecture avec la série TV, trois épisodes d'une heure tout aussi excellent mais une version bien plus épurée et soft comparé au livre.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..

Deuxième lecture de ce tome qui ouvre la fameuse saga de J.K.Rowling, dont il n'est plus besoin de présenter le personnage éponyme même 15 ans après cette publication !



Maintenant que le phénomène est passé et qu'Harry Potter ne plaît plus nécessairement autant qu'à sa sortie, j'étais curieuse de voir si - en connaissant le fin mot de l'histoire - je pourrais tout de même apprécier cette (re)lecture.



Et bien oui ! Constat sans appel !

J'ai eu plaisir à retrouver l'écriture très fluide de l'auteur qui, en plus de ce qu'elle décrit, produit un certain émerveillement sur le lecteur. Sans oublier les petites touches d'humour toujours bien placées.

Même intérêt pour les jeux de pistes et les mystères soulevés par les petits secrets d'Hogwarts/Poudlard : la fameuse école qu'on aurait tous aimé fréquenter ! Pas seulement pour le cadre (avec le lac, la Forêt Interdite..) mais pour y trouver tous les trucs géniaux nés de l'imagination de l'auteur : de la Cape d'Invisibilité en passant par le Mirroir d'Erised, les sorts anti-triche que les professeurs jettent sur les plumes le jour des examens, le Chaudron Baveur ou encore les fameux bonbons de Bertie Crochue (Bertie Botts Every-Flavour Beans).



Pas étonnant que cette saga ait eu tant de succès. Outre l'imagination de J.K.Rowling qui fait une superbe balance entre son imagination, la littérature de jeunesse classique britannique et le folklore écossais : il y a bien sûr le trio d'amis et la relation naissance entre Harry Potter et Dumbledore. Le principal n'a pour l'instant "qu' " un rôle d'ange gardien envoyé par la Providence au moment opportun. Quant à Harry, c'est la définition même de l'anti-héros ! Un orphelin dénigré, mal-aimé et maltraité qui apprend qui descend d'une famille extraordinaire. Cette nouvelle lui offrant une sorte de seconde naissance. Un bon coup de lifting à l'Oliver Twist de Dickens (et en plus drôle aussi) avec la dimension du passage de l'ordinaire à l'extraordinaire comme et Bilbo de Tolkien.

Toutefois, il faut quand même préciser que J.K.Rowling parvient aussi à rendre vivant quasiment chacun de ses personnages secondaires, ce qui étoffe considérablement son oeuvre et attise l'intérêt de chaque lecteur - certains auteurs feraient bien d'en prendre de la graine...



Enfin, la véritable surprise de cette relecture "a posteriori", c'est de voir qu'en fait, l'auteur avait déjà semé beaucoup de pistes et "détails" du monde des sorciers qui allaient être développés dans les tomes suivants.



Chapeau bas pour ce tome de présentation !

Ma critique pour Harry Potter concerne l'ensemble de la saga...

Pour moi, il y a un avant et un après Harry, pour bien comprendre, avant Harry Potter à l'école des sorciers je lisais peu.....voire pas du tout. Mais depuis ce jour où l'on m'a vivement conseillé de lire ce livre tout a changé. Cette saga m'a permis de découvrir que lire pouvait réellement nous transmettre des émotions, nous faire rêver, voyager.



Bon, je ne vais pas rappeler le sujet d'Harry Potter que (je pense) tous le monde connais.

Dans ce récit, je ne saurais expliquer la magie qui fait ça (surement la qualité de l'auteur) mais dès lors que l'on ouvre ce livre on rentre littéralement en immersion. Harry Ron et Hermione vivent avec nous, on rêve presque de recevoir une lettre d'admission pour Poudlard!



Pour ce qui est des différences entre les tomes, on remarque un léger changement à partir du tome trois (mon préféré), l'histoire devient un peu plus sombre... Les deux premiers étant nettement plus enfantins, mais tout aussi bons.



Alors si vous ne connaissez pas encore les définitions de "moldus... quiditch... sang de bourbe... et bien sûr : celui dont on ne doit pas prononcer le nom" il est encore temps de rejoindre le royaume d'harry.

Voilà ma petite présentation de la saga qui m'a permis de me faire aimer la lecture...

J'ai trouvé ce tome un peu moins bien que les trois précédents.

Le livre s'ouvre sur la coupe du monde de Quidditch puis ensuite la fameuse rentrée des classes a Poudlard et cette année, les différentes épreuves pour remporter la coupe de feu. Jusqu’à la troisième et dernière épreuves, j'ai trouvé le livre très long. Puis avec l’épreuve dans le labyrinthe tout au contraire va trop vite.



Malgré ce problème de rythme, l'univers de Poudlard fait toujours autant rêver. L'imagination de l'auteure, JK Rowling, nous entraine dans un monde magique. J'ai beaucoup aimé le bal ou l'on constate que nos héros sortent de l'enfance pour rentrer dans l'adolescence et éprouver leur premiers émois amoureux.



Je m'attache de plus en plus aux personnages, Harry, Ron et Hermione bien sur, mais celui qui m'intrigue et qui me plait le plus est Severus Rogue. Est-il bon ou est-il mauvais? Je me pose toujours la question. A voir donc avec les prochains tomes.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..

Comme beaucoup de monde j’ai regardé le film que j’ai apprécié.

Comme beaucoup de monde j’ai lu le livre que j’ai apprécié autant sinon plus que le film.

Un univers magique ou les sorciers se forment et côtoient des créatures fantastique tantôt inoffensive tantôt féroce. Les personnage sont attachant et magnifiquement dépeint.

Et toujours en fond la quête de Harry pour comprendre son passé. Le retour de son éternel rival...

Un livre destiné à la jeunesse mais qui ravira la majorité des adultes par son intrigue et ce monde de sorcier bizarre mais passionnant.

A la fin du livre, nous n’avons qu’une seule idée découvrir au plus vite le tome suivant.

Ca faisait plus de vingt ans que j'avais découvert Harry Potter ! A l'occasion de l'achat de l'intégrale de la saga en DVD. Après avoir regardé le premier opus en famille, je me suis dit que ça serait le bon moment pour relire ce tome. Par la même occasion, j'ai poussé fiston à en faire de même. Il est un peu réticent au début mais finalement, il a beaucoup aimé et m'a dépassé dans le dernier sprint (je lisais d'autres livres en même temps).

C'est toujours aussi génial ! Ma perception a un peu changé, j'ai plus senti le côté jeunesse du livre, les petites mesquineries, les amitiés (normal j'étais tout !juste ado à l'époque). Il reste tout de même assez manichéen et sa plus noble qualité, il fait ressortir les émotions qu'on peut ressentir pour des souvenirs ou des personnes. L'ayant lu à la suite du film, avec mon garçon nous avons pu comparer ce qu'il n'avait pas été mis dans le film pour en faire un scénario plus simple et plus drôle.

Une bonne relecture pour redécouvrir avec plaisir ce monde de magie, de sorciers, de créatures fantastiques...

Une pièce de théâtre qui est plutôt un retour dans l'univers de la saga Harry Potter, plutôt que son prolongement. Certains points peuvent différer, mais il faut composer avec, faire preuve d'imagination.



Les fils d'Harry et de Drago, Albus et Scorpius, font leur rentrée à Poudlard. Ils ont un lourd passé sur les épaules. L'un fils du sauveur, et l'autre trainant derrière lui une rumeur effroyable.



Tout en ayant leur propre personnalité, des aptitudes différentes par rapport à celles de leurs parents, des ressemblances discrètes se manifestent. L'héritage familial laisse des traces.



On ne peut pas retrouver la profondeur des romans de JK Rowling dans cette pièce de théâtre, il nous faudrait voir la pièce pour remplacer les descriptions de la saga passée qui nous ont tant envoûtés. Mais la magie opère tout de même, à nous de créer les images.



J'ai aimé cette façon de donner plusieurs facettes du futur possible, avec ce voyage dans le passé offrant tant de possibilités, autant obscures que lumineuses. Et si ....



On retrouve le trio Harry, Hermione et Ron adulte. Ils ne différent pas tellement des personnages de leur adolescence. Ils ont toujours leurs failles, ils ne sont pas parfaits, et c'est comme cela qu'on les aime. Drago est un personnage intéressant. Devenu adulte, libéré de la pression de son père, il laisse apparaître sa sensibilité.



Et pour finir, je dirais que c'est une bonne pièce de théâtre, vu l'enthousiasme qu'elle suscite chez les jeunes lecteurs. N'est-ce pas cela le plus important ?

Certaines critiques ne lui mettent qu'une étoile, je comprends, mais, lorsque je vois toutes les étoiles qui brillent dans les yeux de ma fille de 11 ans lorsqu'elle dévore les pages, je me dis qu'il en mérite un peu plus.