Il vaut mieux se faire peur à l’entraînement que mal au combat.
Une légende urbaine prétend qu'ongles et poils continuent de pousser après la mort. C'est faux. Il n'y a rien dans la mort... Hormis la faim qui tenaille les morts vivants
Un bon atterrissage est un atterrissage en règle dont on sort sur ses deux jambes, à condition de ne pas avoir rejoint au préalable les rangs des macchabées.
J'ai installé les barreaux en me servant d'un mètre, d'un crayon, d'un mèche de perceuse 5/32 et d'un tournevis à bout carré (ils le donnaient avec les barreaux et disent qu'il est difficile d'enlever les vis sans utiliser une machine). Si un pillard est assez fort pour enlever mes barreaux à la visseuse et venir voler mes affaires sans que ça me réveille, c'est moi qui lui charge sa camionnette, putain.
Je me suis à nouveau tourné vers Baham. La peur m'a envahi quand j'ai vu l'état de sa poitrine. Un morceau de pale du rotor dépassait de sa cage thoracique. Il n'était pas mourant...il était mort. Ses tapes, ses coups et ce que je prenais pour ses paroles ne visaient pas à me réveiller, mais à me tuer.
Le plus marrant dans la fiction zombie, c'est qu'à la différence de la nourriture, plus on en consomme, plus on a faim.
(Dans "Introduction" de Z.A. Recht)
J'ai envie de rentrer chez moi. Mais où ? Dans les ruines calcinées de San Antonio ? Dans l'Arkansas ? A l'Hôtel 23 ? Tout ça me paraît bien flou. Je veux juste rentrer chez moi... quelque part où je serai heureux, où la mort et la destruction n'auront pas leur place. J'aurais voulu faire de beaux rêves, car c'est le seul moyen que j'ai d'échapper à tout ceci.
Doc et Billy se mirent à ramper. Pas seulement parce qu'ils n'avaient pas le choix, mais aussi parce que qu'ils avaient une trouille bleue. C'était comme se plier en deux en sortant d'un hélicoptère : ça ne servait à rien, mais ça ne mangeait pas de pain non plus.
La Navy semble fonctionner selon deux principes fondamentaux. Le premier, c'est la règle du « tu merdes, tu grimpes », selon laquelle plus vous vous plantez, plus vous avez de chance de prendre du galon. L'autre principe, qui s'est vérifié pendant mes états de service, c'est « la malédiction du travailleur compétent ». Plus vous êtes compétent, plus on vous donne de responsabilités (sans contrepartie) et plus on vous accable de travail.
Les gens compétents sont toujours sous les ordres de personnes appartenant à la première catégorie.
Les renseignements prétendent que mon groupe en a détruit moins de un pour cent. Ça en fait cinq cent mille. Je sais qu'on a tiré près d'un million de munitions. Au final, la guerre côtière n'a pas été plus efficace que la campagne nucléaire.