(..) la plupart des gens consacrent toute leur énergie à essayer de changer les autres, alors que la seule personne que l'on peut vraiment changer, c'est soi-même. Et encore, c'est incroyablement difficile.
Parfois, je pense que tous les mariages seraient plus heureux si le divorce était obligatoire au bout d'un certain temps. Trois ans, disons. Les gens s'apprécieraient beaucoup plus.
Ce qu'il y a d'étrange avec le chagrin, c'est cette façon qu'il a de vous sauter dessus au moment où vous vous y attendez le moins.
Les gens aiment employer l'expression "passer l'éponge". Mais cela ne suffit pas, il faut changer d'ardoise.
Les gens aiment employer l'expression "passer l'éponge". Mais cela ne suffit pas, il faut changer d'ardoise. L'ancienne conserve les traces de tout ce qui y a été écrit.
Les relations humaines, comme nos existences, ont tendance à s’embarrasser du superflu, dit-il. Les cartes de Saint-Valentin, les gestes romantiques, les rendez-vous amoureux, les termes affectueux grotesques… L’ennui et la pesanteur des rapports timorés et conventionnels déjà condamnés avant d’avoir commencé. Mais si on supprime tout ça ? Il y a une sorte de pureté dans une relation débarrassée des conventions, un sentiment de simplicité et de liberté.
" ... Peut-être que l'architecture ne consiste pas à faire des constructions, finalement. Nous acceptons le fait que l'urbanisme soit une forme d'architecture. Idem pour les infrastructures routières et les aéroports, dans une certaine mesure. Mais la technologie, alors? L'architecture de cette ville invisible dans laquelle nous nous promenons tous, où nous jouons, où nous nous cachons: Internet? Et le cadre de nos existences, les liens qui nous unissent, les lois et les règles qui nous gouvernent, nos aspirations et nos désirs les plus élémentaires? Ne sont-ce pas également des structures, en un sens?"
Je découvre ... que le terme histrionique tire son origine du mot, aujourd’hui très décrié, hystérie, qui lui-même vient du mot grec signifiant « utérus ».
Quand un enfant meurt, c’est une tragédie aux yeux du monde entier. Les parents sont accablés par le chagrin, mais le chagrin peut s’estomper tôt ou tard. Le syndrome de Heller, lui, vous prend votre enfant et le remplace par un inconnu, un zombie brisé qui bave et habite son corps. D’une certaine manière, c’est pire que la mort. Car vous continuez à aimer cet inconnu, tout en portant le deuil de l’adorable petite personne que vous avez perdue.
« Jane, tu as le fantasme de la collégienne qui croit qu’elle va faire fondre un cœur de glace. Alors qu’en réalité c’est lui qui va briser le tien. »