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3.62/5 (sur 34 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nancy , 1961
Biographie :

Passionné par l'occultisme, le mystérieux, les mythologies et les traditions populaires, Jean-Paul Ronecker a déjà publié plusieurs livres : Théorie pratique de la géomancie, Mythologie et traditions populaires...

Il collabore régulièrement à des revues et magazines pour lesquels il écrit des nouvelles et articles.

Source : www.macrolivres.com/
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Bibliographie de Jean-Paul Ronecker   (25)Voir plus

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
De tout temps, les hommes ont peuplé l'océan de créatures fantastiques.
L'immensité et le caractère infiniment mystérieux de la mer a toujours suscité les plus vifs délires de l'imaginaire. C'est que la gigantesque étendue marine est un monde à part totalement étranger à l'être humain. Lieu géométrique de tous les mystères et de toutes les terreurs, l'océan a conservé sa nature insoumise et archaïque qui fascinait déjà il y a des millénaires.
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La géomancie n'est pas la divination, elle est un support pour que puisse s'accomplir l'acte divinatoire, dont le mécanisme une fois mis en marche réveille la part de divinité de l'homme ; elle réactualise des éléments de la mémoire infinie et insoumise au temps de l'être humain.
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On voit donc que la définition du vampire n'est pas simple à établir, car le thème recoupe des mythes plus anciens, biens antérieurs au christianisme. S'en tenir au cadavre sortant de sa tombe pour s'abreuver du sang des vivants est bien insuffisant et trop réductionniste.
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Dans la mythologie nord-amérindienne, l’aigle est l’oiseau qui vole le plus haut et qui voit tout depuis les hauteurs célestes : étant le plus proche du ciel, il est aussi le plus proche de Wakan-Tanka, le dieu suprême…
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L'étymologie du mot "Halloween" n'est pas certaine. Son origine ancienne ne nous est pas connue. Tout au plus semble-t-on y reconnaître la racine germanique "hel", qui a donné "hell" ("enfer") en anglais. Pour les explications plus modernes, il s'agirait de la contraction de "Hallowed Even", "soir sacré" ou "nuit sacrée", ce qui fait référence à Samhain. Avec la domination du christianisme, il est devenu interdit de pratiquer les anciennes fêtes (même si elles se pratiquaient toujours en secret dans les campagnes), ou même d'en prononcer le nom. Il est probable que Samhain devint ainsi le "soir sacré". Quand l'Église institua la fête de la Toussaint ("All Hallow's Day", en anglais), justement pour contrecarrer les célébrations de Samhain toujours vivaces, on forgea "All Hallow's Eve", "veille de la Toussaint", que l'on contracta en "Halloween", de façon à célébrer Samhain sous un vernis plus ou moins chrétien. On ne sait trop quelle étymologie est la bonne.
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La vie terrestre est ce qu’elle est parce qu’elle s’est adaptée aux circonstances propres à l’environnement terrestre. Cela implique que même sur une planète jumelle de la Terre et placée dans des conditions similaires, avec une vie basée sur la même chimie... cela ne suffirait pas encore à envisager un destin biologique identique, car l’évolution dépend pour beaucoup de circonstances hasardeuses (sur Terre, certains dinosaures allaient vraisemblablement vers l’intelligence, et ils seraient sans doute à notre place si leur évolution n’avait été brutalement stoppée il y a 66 millions d’années).
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Les grandes fêtes païennes n'étaient pas placées au hasard dans l'année, elles étaient toutes liées les unes aux autres dans le cycle des saisons. Toutes étaient séparées par des périodes de quarante jours (reprises par les chrétiens), temps qui correspond à la durée nécessaire à l'épanouissement de l'esprit et de la matière. Cela correspond à une période de transformations annonçant la fin du cycle naturel et le début d'un autre. Ainsi, le calendrier celtique (et n'oublions pas que les grandes fêtes traditionnelles proviennent d'un fond de culture celtique, récupéré par les chrétiens) plaçait ses quatre grandes fêtes de l'année décalée chacune de quarante jours par rapport aux équinoxes et solstices (avec le léger décalage d'une année à l'autre dû à la précession des équinoxes), ce qui correspond aux passages cycliques de la course solaire simultanément de l'ombre à la lumière, tout comme l'esprit humain entraîné dans son évolution. Chacune de ces fêtes (Samhain, 1er novembre; Imbolc, 1er février; Cetsamhain-Beltaine, 1er mai; Lugnasad, 1er août) marque une étape de l'initiation de l'être retrouvant en lui les cycles naturels. Les fêtes païennes avaient donc un sens précis, alors que nos fêtes modernes ne sont que des prétextes à s'amuser, sans significations réelles et sans valeur spirituelle.
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Dans la lumière matinale, l’alouette, tel un bonheur désincarné prenant son vol, symbolise l’élan de l’être vers la joie, le bonheur de vivre.
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Halloween-Samhain marque la fin de l'été et le début de l'hiver. Samhain marquait l'entrée de ce qu'on appelle toujours, en Bretagne, les "mois noirs" (miz du, "mois noir", c'est-à-dire novembre, et miz kerzu, "mois très noir", décembre), période de repli sur soi, où l'on vit en "vase clos", mais aussi période idéale pour renouer le fil qui relie aux ancêtres (d'où l'importance des défunts et des esprits en cette période). Elle ouvre le cycle hivernal, lequel est refermé par la fête de Cetsamhain-Beltaine du 1er mai, précédée par la nuit de Walpurgis. Halloween n'est pas une fête isolée, elle s'inscrit et ne peut se comprendre que dans le contexte de ce cycle hivernal.
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Chez les Germano-Scandinaves, on fêtait à ce moment la 3e moisson et les morts, et l'on célébrait la déesse Hel, fille du dieu malin Loki et de la géante Angerboda ("Fauteuse de Mal"). Hel avait pour frères le loup Fenrir et le dragon Jörmungandr, le "Serpent de Midgard". Elle est la déesse de la mort (plus spécifiquement des morts non tombés au combat), et règne sur Helheim, domaine des défunts, que l'on a improprement assimilé à l'Enfer (on en retrouve la racine dans l'anglais hell, "enfer"). On voit donc dès à présent que l'aspect "macabre" de l'Halloween moderne est tout à fait légitime.
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