AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de viedefun


— Que ferais-tu avec ta bouche ? (Du bout du doigt, elle effleura les contours de son sexe.) Ou… non, tu utiliserais ta langue, n’est-ce pas ? guerrier. Ta langue… Elle haletait en se touchant, les yeux toujours rivés sur les siens alors qu’elle inclinait la tête sur le côté pour mieux savourer l’intensité de ses sensations.
— Tu glisserais ta langue ici… Xcor se jeta sur elle, si vite qu’il n’eut pas conscience de prendre la décision de la lécher. Et il se montra brutal lorsqu’il écarta la main de la femelle pour coller sa bouche contre son sexe, prenant ce qu’il désirait, ce avec quoi elle l’avait allumé. Ce fut au tour de l’Élue de tendre les bras de chaque côté pour chercher un appui afin de conserver un semblant d’équilibre. Mais il ne la laissa pas faire. Il la tira pour l’allonger complètement sur le carrelage, plaqua les paumes à l’intérieur de ses cuisses et la força à s’ouvrir pour plonger profondément sa langue en elle et la dévorer enfin tout son content. Elle jouit violemment contre son visage, plantant les doigts dans ses cheveux trempés, et tirant dessus jusqu’à lui faire mal. Non qu’il s’en soucie. Tout ce qui lui importait, c’était de la lécher, lui faire crier son nom, la marquer de ses lèvres et de sa langue. Mais c’était insuffisant. Alors même que la jouissance s’emparait d’elle de nouveau et qu’elle se cambrait sur le carrelage, les épaules rejetées en arrières, les seins tendus, tandis que l’eau sur sa peau faisait luire sa chair dans la faible lumière, il n’en eut pas assez. Xcor se redressa soudain et s’allongea sur elle pour la pénétrer profondément, puis il lui enfonça les ongles dans le bassin et la maintint fermement pendant qu’il commençait ses va-et-vient. Les seins de la femelle ondulaient d’avant en arrière, ses dents s’entrechoquaient, ses bras ballaient. Mais ses iris étaient enflammés comme si l’animal en lui subjuguait l’animal en elle. Il se retira à la dernière minute, s’agenouilla au-dessus d’elle, si bien que ses épaules bloquèrent momentanément le jet de la douche. Puis, empoignant son pénis en érection, il se montra encore plus brutal avec lui-même qu’il ne l’avait été avec elle, tirant violemment sur son sexe jusqu’à se faire jouir. Pour la couvrir. C’était la marque d’un mâle lié, une pratique effectuée pour que tout autre mâle en présence de sa femelle soit averti que, s’il s’approchait d’elle désormais, ce serait à ses risques et périls. Elle appartenait à un autre. Pas comme un simple objet. Mais une chose bien trop précieuse pour que d’autres jouent avec. Quand Xcor en eut fini avec elle, le jet de la douche avait commencé à perdre de sa chaleur… Non que Layla s’en soucie. Elle avait son guerrier entre les jambes, et il faisait ce qu’un mâle accomplissait lorsqu’il revendiquait une femelle, suivant en cela un instinct ancien destiné à assurer la survie de l’espèce. C’était sauvage et beau, primitif et pourtant toujours accueilli avec plaisir dans le monde moderne. Du moins dans son monde moderne à elle. Quand il s’écroula sur elle, Layla referma les bras autour de ses épaules glissantes et ferma les yeux en souriant.
Commenter  J’apprécie          00









{* *}