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3.53/5 (sur 144 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres
Biographie :

Jaimie Suzi Cooper est une auteure de littérature sentimentale.

Elle a été sacrée "bestselling author" par le New York Times, le Wall Street Journal et USA Today.

Elle réside aujourd'hui aux États-Unis.

son site: http://jscooperauthor.com/
page Facebook: https://www.facebook.com/J.S.Cooperauthor

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Bibliographie de J.S. Cooper   (9)Voir plus

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Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Non, il m’avait souri, il avait pris ma main et s’était penché vers moi pour me regarder droit dans les yeux. D’une voix grave, il m’avait dit qu’un jour, je rencontrerais un garçon qui me donnerait le sentiment d’être la seule fille au monde. Un jour, je me moquerais de la Saint-Valentin parce que chaque jour de ma vie serait spécial. Que l’homme que je finirais par trouver vaudrait la peine d’avoir attendu et que je ne devrais jamais me contenter de quelque chose qui ne soit pas le véritable amour. Il avait ensuite caressé mes cheveux et m’avait dit qu’un jour, je rencontrerais la bonne personne, l’homme qui m’était destiné et que rien ne serait plus important pour moi que cet homme-là. 
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Ce n’est pas pour rien qu’elle est ma meilleure amie et écrivain. Lacey est du genre à vous pousser à faire quelque chose de fou pour voir ce qui se produira, puis, lorsque vous êtes sur le point de vous lancer, elle vous supplie de tout arrêter, car elle s’en voudrait si cela finissait mal. Sincèrement, c’est l’une des raisons pour lesquelles je l’adore. Lacey m’a insufflé de la force en m’encourageant à accomplir les désirs secrets que je n’osais réaliser. C’est incroyable ce que sa présence dans ma vie m’a apporté. Elle m’a appris à voler : non pas en me donnant des ailes, mais en me montrant que j’en avais.
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Dès que le monde changea de couleur, tout se mit à ressembler à un rêve. Chaque fois que je repense à cet instant, il repasse toujours un peu différemment dans ma tête. On pourrait croire que je me rappelle chaque mot et chaque geste de ce jour-là, mais ce n’est pas le cas. Chaque baiser, chaque phrase sont embrouillés dans mon esprit et reviennent toujours de manière unique. Pourtant, je n’oublierai jamais la façon dont je me sentais.

— Croyais-tu vraiment que j’allais te laisser partir, Bianca ?

D’une voix qui paraissait assourdie, il murmura à mon oreille à travers le bandeau de tissu fixé sur mes yeux et mes oreilles.

— Croyais-tu que j’abandonnerais aussi facilement ?

Le bout de sa langue glissa de l’intérieur de mon oreille et suivit le côté de mon cou. Dans la chambre fraîche, je frissonnais en essayant de bouger les mains. La corde était bien serrée autour de mes poignets, et je me débattais dans le lit.

— Pourquoi fais-tu ça, Mattias ? dis-je, alors que ses lèvres appuyaient rudement contre les miennes.

— Parce que tu le veux.

Il mordit ma lèvre inférieure et lui donna une petite saccade.

— Et parce que je le veux.

Il se pencha davantage et je humai son odeur, me vautrant dans le parfum de son eau de Cologne. La première fois que je l’avais senti, j’avais été attirée d’instinct. Je me rappelais encore m’être retrouvée dans l’obscurité d’un coffre arrière avec lui, le soir de mon enlèvement. J’avais les yeux lourds en songeant à sa trahison. Comment Jakob avait-il pu me faire cela ? Comment avais-je pu ne pas savoir qu’il était Mattias ?

— Tu dois me faire confiance, Bianca, dit-il d’une voix monotone.

Il m’embrassa de nouveau, et je tentai d’éviter de respirer son odeur.

— Tu disais la même chose, la dernière fois, murmurai-je.

Mon corps se figea lorsque je le respirai de nouveau. Cette fois, chacun de mes nerfs fourmillait d’épouvante à mesure que m’atteignait le musc audacieux de cette eau de Cologne familière, envoyant des ondes de choc dans tout mon corps. Son baiser était pénétrant et exigeant ; il voulait ce qui lui avait été interdit. J’étais étendue là, immobile, essayant de ne pas trahir ma peur.

— Je veux que tu sois mienne, Bianca. Nous pouvons y arriver.

Sa voix devint plus grave et je tentai de ne pas me replier lorsque je sentis ses doigts dans mes cheveux. Je restai muette, craignant que ma voix ne révèle quelque chose.

— Non, dis-je doucement.

Il se figea alors, confirmant ce que je savais déjà.

— Je sais qui tu es.

Cette fois, ma voix était plus forte.

— C’est pourquoi ce sera tellement agréable, Bianca, marmonna-t-il, m’embrassant la joue avant de reculer. Que les jeux commencent.
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Je t’ai entendu parler à cet homme. Tu lui as dit que Steve s’était écarté du plan. Quel plan, hein ? On était sur une île avec un fou qu’on ne connaissait ni l’un ni l’autre. Maintenant, je sais que ce n’est pas vrai. Maintenant, je sais qu’on n’a pas été kidnappés tous les deux. Tu n’étais pas une victime innocente avec moi, hein ?

Ma voix se cassa alors que la profondeur de sa fourberie m’atteignait pleinement.

— Tu aurais pu me tuer. Je ne te connais même pas. Je ne sais pas de quoi tu es capable… si tu as pu me kidnapper et me mentir effrontément, qu’est-ce que tu pourrais faire d’autre ?

— Je ne te ferais jamais de mal, Bianca. Tu dois le croire. Ce n’est pas qui je suis.

La voix remplie d’émotion, il me regardait, le visage calme. Comment pouvait-il rester aussi calme alors que tout s’écroulait autour de lui ? Tous ses mensonges ressortaient, à présent.

— Pourquoi m’as-tu menti ?

La voix tremblante, je regardais l’homme avec lequel j’avais passé une semaine, ayant cru qu’il avait été enlevé, lui aussi.

— Tu connaissais Steve.

Je me rendis compte de l’énormité de cette affirmation et me mordis la lèvre inférieure.

— Tu savais qu’il ne se trouvait pas perdu par hasard sur la même île. Tu l’as envoyé là pour qu’il soit avec nous. Tu as planifié ça.

— Tu crois que j’ai planifié ton enlèvement tout seul ?

Son ton de surprise me fit me sentir ridicule, mais je savais ce que j’avais entendu.
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Je me dépêche de sortir de l’église et je regarde l’entrée de plus en plus bondée à mesure que les invités arrivent. Je suis déçue de ne pas voir mon bel inconnu et suis sur le point de faire demi-tour lorsque je sens deux mains se poser sur ma taille.

– Alors, plutôt l’une ou plutôt l’autre ? Sa voix chuchote à mon oreille tandis que ses mains descendent sur mes hanches. Je ne sais pas ce qui me prend, peut-être un élan de courage, mais je me retourne lentement pour lui affirmer les yeux dans les yeux :

– Je suis une fervente adepte de la langue.

J’humecte mes lèvres et j’avale ma salive. Je n’arrive pas à croire que je puisse être aussi directe avec un inconnu.

– C’est une bonne chose. Il se penche pour se rapprocher de moi. On m’a dit que j’étais très doué avec ma langue.

– Ah oui ?, je réplique nerveusement.

– Oh oui.

Il me fait un clin d’œil et me prend la main pour me conduire vers un petit couloir qui descend. Je le suis, les oreilles bourdonnant, je ne peux pas faire marche arrière. Pas maintenant. Pas alors que toutes les fibres de mon corps sont en feu, n’attendant qu’une chose : qu’il me touche. Cet homme est le sexe incarné, qu’y a-t-il de mal à flirter avec lui ?
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– D’abord, je ne peux pas t’imaginer en fille soumise, mais si cela te fait plaisir… Mais par pitié, ne mets pas de collier. Pas de collier avec des clous, c’est de mauvais goût.
– Qu’est-ce qui est de mauvais goût ?
Henry arrive en courant vers nous avec un grand sourire et il lève la main pour que nous échangions un high-five.
– Des colliers étrangleurs, précise Liv en faisant la moue.
– Oh, je n’ai pas vu de femme avec ça depuis… (Il se tait puis nous fait un clin d’œil.) Eh bien, depuis une folle nuit que j’ai passée il y a quelques années.
– Quel genre de folle nuit ?, je demande avec curiosité et Henry se passe la langue sur les lèvres avant de rire.
– Croyez-moi, les filles, il vaut mieux que vous ne sachiez pas.
– Tout le monde se rassemble, s’il vous plaît.
La voix d’Aiden résonne fort et je remarque qu’il ne jette même pas un regard dans ma direction pendant qu’il parle.
– Quelqu’un a contrarié l’ours ?!, dit Henry en riant, puis il me regarde.
– Ce n’est pas moi !
– C’est toujours toi, Alice. C’est toujours toi, réplique Liv avec un sourire. 
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Il soupçonnait que la collision de ma mère n’était pas vraiment un accident. Cependant, ses soupçons étaient trop tardifs. Ce n’est que sur son lit de mort qu’il a commencé à se souvenir des conversations et des gestes qui avaient précédé la mort de ma mère. Dans sa lettre, il parlait de sa tristesse et de son regret de s’être replié par la suite. Il croyait que s’il n’avait pas été dans un tel état dépressif, il aurait compris plus tôt. Dans sa lettre, il ne me demandait pas directement de tirer les choses au clair, mais je pouvais lire entre les lignes. Il voulait faire justice à ma mère. Voilà pourquoi il avait écrit cette lettre. Le seul problème, c’était que mon père ne disait pas qui il soupçonnait. Tout ce qu’il m’avait laissé, c’était une lettre d’une page qui parlait de ses soupçons, et deux boîtes pleines de papiers de l’entreprise pour laquelle il travaillait, Bradley Inc.
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— Jakob ? murmurai-je immédiatement, en panique.

— C’est moi, répondit-il aussitôt d’un ton légèrement narquois qui me fit grimacer face à la mer.

Je cessai de m’en faire pour lui.

— Qu’est-ce qui ne va pas ? demandai-je d’un ton doux, car je me sentais étourdie et en sueur.

— Excepté d’avoir été kidnappé et ligoté ? répliqua-t-il d’un ton sarcastique.

Je me demandai alors ce qui était arrivé à l’homme bienveillant dont j’avais été proche à l’arrière de la voiture.

— Eh, ne me le reproche pas. Ce n’est pas moi qui t’ai kidnappé.

Je savais qu’il saisissait la perplexité dans mon ton de voix.

— Je sais. Désolé, je suis irritable, c’est tout.

Sa voix était moins stressée.

— Je comprends, dis-je avec un léger hochement de tête.

Et je comprenais vraiment. Cette situation exaspérerait n’importe qui.
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C’est bien de te voir telle que je me souvenais de toi, pour une fois.

— Qu’est-ce que ça veut dire ?

Je bus lentement le café noir et fis une grimace.

Il éclata de rire et regarda le café.

— J’imagine que tu veux du lait et du sucre ?

— Oui, s’il te plaît.

Je hochai la tête et le suivis hors de la chambre.

— Qu’est-ce que tu voulais dire, en passant ? À propos du fait que je ressemblais à ce que tu te souvenais de moi.

— Eh bien, ta tête échevelée et ton visage endormi, sans maquillage, expliqua-t-il timidement.

Je grognai :

— Ah, tu veux dire cette apparence débraillée ?

— Je veux dire ton apparence adorable.

Il s’arrêta et me donna une petite tape sur les fesses alors que je passais devant lui.

— Je ne connais pas trop de gens qui croient que débraillé veut dire adorable.
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– L’amour que tu as pour moi ?
– Oui, l’amour, répète-t-il en plongeant ses yeux dans les miens. Tu as toujours été la seule, Alice. Je t’aime et je veux que tu le saches. Mon cœur ne bat que pour toi.
– Je t’aime aussi. Même si mon cœur bat aussi pour vivre.
Il éclate de rire et m’embrasse. 
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