L’inspiration était insistante et je l’ai laissée faire, comme toujours, sans réfléchir, remplissant à présent l’espace blanc sous les paupières… oui, encore plus, me chuchotait le picotement… et voilà que le noir jaillissait de ses canaux lacrymaux pour se déverser sur les pommettes, giclant et gargouillant comme du pétrole brut, gris foncé, puis plus sombre, non, noir, encore plus noir, où sont mes pinceaux, où est mon encre de Chine, il faut que ce soit plus noir…