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Citation de mimifasola


Elle ne ressentait pas vraiment de la tristesse, et pourtant les larmes coulaient sur ses joues et mouillaient l'oreiller, comme un trop-plein qui déborde. Elle s'endormait en pensant que le trou qui la transperçait serait résorbé le lendemain, mais c'était pour constater au réveil que les bords de la plaie restaient aussi éloignés.

On pouvait vivre avec cela, c'était bien plus étonnant. On pouvait aller, venir, faire des choses, sortir aux courses, prendre sa leçon de piano, rencontrer des amis, prendre le thé chez les tantes, coudre à la machine la robe bleue pour le bal de fin d'année à Polytechnique, parler, parler, manger un peu moins, boire de l’alcool en cachette, on pouvait lire des journaux et s’intéresser à la politique, ...........Mais cela ne combler pas le vide, ne refermait pas les lèvres de la plaie, ne remplissait pas l'être de la substance qui s'était vidée, année après année, et qui s'était enfuie dans l'aire.
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