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Critiques de J.R.R. Tolkien (2584)
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Bilbo le Hobbit

Lectrice compulsive depuis ma plus tendre enfance, j'éprouve parfois de gros états d'âmes littéraires.

Le dernier en date a été provoqué par l'écoute du livre audio le Hobbit.

Dès les premières lignes un immense regret m'a assaillie : celui de ne pas avoir lu ou écouté le livre audio avant la découverte de l'adaptation cinématographique de la trilogie de Peter Jackson.



Comme des millions de personnes je me suis laissée séduire par cette adaptation fantastique et féérique.

Mais j'aurais voulu pouvoir imaginer moi-même ces contrées peuplées de Hobbits, d'elfes, de nains, de loups, d'araignées, de trolls et des gobelins.



J'aurai aimé donner moi-même un visage à Bilbo, aux nains, j'aurais rêve d'un beau Gandalf, je n'aurai certainement pas été à la hauteur de Peter Jackson en ce qui concerne le personnage de Gollum, mais juste d'envisager que ces personnages auraient pu être forgés par mon imagination m'a laissé un goût amer.



Au départ les histoires de Tolkien étaient destinées uniquement à être racontées à ses enfants avant le coucher. 

Je suis heureuse qu'il ait décidé de partager avec le monde cet univers unique devenu finalement une culture à lui tout seul.



L'écriture de Tolkien, écrite avec une plume d'argent transporte de la magie, des flashes stroboscopiques qui voyagent plus vite que la lumière avec une fluidité toute cinématographique.

L'étendue de sa maîtrise est extraordinaire, les situations rocambolesques semblent ne jamais s'arrêter et la quête prend tout son sens avec des descriptions très réalistes.



La lecture de ce chef d'oeuvre par le talentueux Dominique Pinon, qui se dépasse pour insuffler toute sa vivacité dans les intonations toujours très justes est un véritable régal.

En version intégrale, d'une durée de 10h, c'est un long voyage sans temps mort.



Bilbo le Hobbit est une merveilleuse parenthèse enchantée, un récit intemporel, passionnant et lumineux, véritable ode au dépassement de soi, à la nature et à l'amitié.



"Puissent vos barbes ne jamais se dégarnir"





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Le Seigneur des Anneaux, tome 1 : La commun..

N'ayant pas eu les moyens d'aller en Nouvelle-Zélande cette année, c'est au coeur du Pays Basque que j'ai suivi Frodo, le neveu de Bilbo le hobbit. La rencontre entre la région et le livre était tout-à-fait fortuite, mais parfaite! La nuit, je traversais la Terre du Milieu, quittant le Comté pour rapporter l'anneau à sa place, franchissant forêts hostiles et montagnes enneigées, affolée par le tambour des Orques prêts à surgir après avoir momentanément réussi à échapper aux cavaliers noirs.



Le jour, je quittais les petits villages basques typiques à l'assaut des collines et des ruisseaux et je revivais, racontant les péripéties vécues par Frodo, son fidèle Sam et les autres à mon fils captivé, les aventures dévorées quelques heures plus tôt.



J'ai découvert un Bilbo et surtout un Gandalf parfois acerbe - pauvre Pippin -, je me suis attachée à Frodo et Sam, frissonnée à la rencontre de l'Arpenteur, impressionnant, rêvé mélancoliquement auprès des Elfes, peuple délicat, magique, doué.

L'imagination de Tolkien est foisonnante, son écriture de la nature magnifique, et j'ai savouré les illustrations d'Alan Lee tout au long du récit.



Un seul grand regret: que la carte de la Terre du Milieu soit ainsi coupée en double page, la rendant presque impossible à suivre lorsqu'ils descendent vers le Sud... En voici donc une nouvelle.
Lien : http://pourunmot.blogspot.fr..
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Bilbo le Hobbit

Au jeu des questions/réponses :



1 - Peut-on apprécier "Bilbo le Hobbit" quand on est un lecteur adulte ?

J'ai de gros doutes.



2 - Est-il possible de ne pas apprécier "Bilbo le Hobbit" alors qu'on se dit un(e) inconditionnel(le) du "Seigneur des Anneaux" ?

Vraisemblablement, oui.



3 - Peut-on encore se dire un(e) inconditionnel(le) du "Seigneur des Anneaux" lorsqu'on n'a pas apprécié la lecture de "Bilbo le Hobbit" ?

J'ai de gros doutes.



4 - Est-ce que la lecture d'un livre de 300 pages peut sembler plus ennuyeuse et plus laborieuse que celle d'une trilogie de 1 400 pages ?

Vraisemblablement, oui.



?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!



Je glisse discrètement mon museau dans l’entrebâillement de la porte de la salle de lecture "Fantasy". Ni dragons ni trolls ne semblent en garder l'entrée, ouf. Faut dire que pour une petite souris sans défense, ce serait redoutable de croiser ce genre de bestioles, surtout au moment de reposer sur l'étagère un livre culte qu'elle n'a pas su apprécier...

Voilà, c'est fait, je file.





Challenge ABC 2015 / 2016

Challenge BBC

Challenge MULTI-DÉFIS 2016
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Le Seigneur des Anneaux, tome 1 : La commun..

J’ai longtemps pensé que cette lecture n’était pas pour moi…



En juillet dernier j’ai découvert « le Hobbit » du même auteur sur les conseils avisés de Goupilpm et Rosendero (que je remercie au passage !), et au vu de mon coup de cœur inattendu, je devais lire la suite !



Nouvelle surprise : ce tome 1 est assez différent et je n’imaginais pas du tout ce genre de récit : un long voyage en pleine nature avec de splendides descriptions de la végétation, des roches, de la lumière ou de l’obscurité, des eaux claires ou profondes. Tolkien m’est apparu comme un chantre de la nature, très lyrique parfois, mais aussi un conteur né avec une narration enrichie de chansons et emplie de poésie !

Le rythme soutenu est régulier, même lors des temps de repos où l’on apprend toujours quelque chose. Rien n’est écrit au hasard ! Les longues digressions historiques sur cette Terre du Milieu sont utiles pour bien saisir cet univers imaginaire qui n’en devient que plus crédible ! Et les descriptions du long parcours donnent l’occasion de pénétrer plus avant dans l’univers des hobbits (au départ) et de noter la lente évolution psychologique de Frodon.

A la fin de ce premier tome, je me dis que nous avons croisé bien des êtres maléfiques, que les personnages ont réchappés plus ou moins de terribles dangers… mais tout cela peut-il encore s’assombrir ? Est-ce possible ?



Face au talent de Tolkien, le lecteur redevient un enfant à qui on raconte une histoire captivante.

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Bilbo le Hobbit

J’ai longtemps attendu avant de lire Bilbo, Le Hobbit… Non pas que l’histoire ne me tentait pas, bien au contraire, mais je n’avais pas trouvé le petit déclencheur qui me ferait passer le cap. J’ai pourtant lu plusieurs des œuvres de Tolkien : le Seigneur des anneaux, Faërie, Contes et légendes inachevés… et je les ai tous adorées. Et puis, Peter Jackson a sortie son premier opus, ce qui m’a décidé à acheter le roman. Le second film a été le déclic pour commencer enfin la lecture de l’œuvre.



J’ai bien entendu adoré l’histoire de Bilbo. J’ai même du mal à le quitter. C’est un peu comme si j’avais l’impression de ne pas avoir réellement fini l’histoire… On y retrouve pas mal de points similaires avec le Seigneur des anneaux, mais Bilbo reste, à mon avis, plus léger, plus drôle. Tolkien y jette les fondements de sa trilogie tout en gardant un aspect conte pour enfants. L’histoire se lit ainsi plus facilement, avec plus d’entrain et elle est, à mon avis, tout à fait adaptée à de jeunes lecteurs. J’ai lu le Seigneur des anneaux, il y a une dizaine d’années maintenant, et malgré le fait que la trilogie est un de mes coups de cœur littéraire, il m’en reste un souvenir d’une lecture un peu laborieuse à certains moments. On retrouve, bien entendu pour Bilbo, le don de Tolkien à rendre ses récits riches et plein de merveilles. J’ai aussi beaucoup apprécié les apartés du narrateur. C’est un peu comme si Tolkien nous racontait lui-même son histoire. Et cela donne une petite touche d’espièglerie aussi.



Ma lecture a aussi été très agréable grâce à l’édition que j’ai acheté. Le livre en lui-même est très agréable à manipuler et à lire. Le papier de qualité, blanc et l’encre qui ne s’étale pas sur les pages dès qu’on a le malheur de poser un doigt sur le texte est tout de même très agréable. Je ds donc merci aux Éditions Le Livre de Poche pour cela.



Concernant l’histoire en elle-même. Je savais à quoi m’attendre, plus ou moins, ayant vu les deux premiers opus de la trilogie de Peter Jackson (bien que le second volet soit une adaptation très, très libre). Pourtant, j’ai pris un réel plaisir à découvrir le voyage de Bilbo. C’est vraiment un personnage que j’apprécie. Il a de nombreuses qualités insoupçonnées et tout autant de petits défauts. On s’attache à lui très rapidement. Il n’a pas l’étoffe d’un héros et pourtant, c’est bien lui qui mène la barque durant tout le roman. C’est ce que j’apprécie avec Tolkien, cette sorte de tolérance, de respect qui fait que ce sont souvent les personnes auxquelles on ne donnerait aucun crédit qui sont pourtant les meilleures.



A contrario, j’ai trouvé les Elfes de la Forêt, certains nains et les hommes quelques fois méprisables. Leur grandeur, leur force, leur pouvoir les rendent parfois trop imbus d’eux-mêmes, trop égoïstes. Le contraste avec Bilbo était saisissant bien souvent. Thorïn, par exemple, n’a jamais été un personnage que j’ai apprécié, malgré son statut de roi et de commandant.



Bien entendu, on ne s’ennuie pas une seule seconde. Les aventures se succèdent en même temps que nous découvrons (ou redécouvrons) les Terres du Milieu ainsi que les différentes créatures qui peuplent ces lieux. Il n’y a pas réellement de temps mort tout du long, si bien que la fin arrive très rapidement en un sens. Mais, on a le temps de découvrir tellement de choses et surtout de voir évoluer Bilbo. Je persiste mais ce personnage est vraiment la clé de voute du roman. Il est ce qu’il y a de plus intéressant pour moi. Je me demande d’ailleurs ce qu’aurait été l’histoire de Bilbo, si Tolkien avait pu la réécrire après le Seigneur des anneaux. C’est peut-être une idée étrange, mais je me dis que cela aurait sûrement pu être intéressant.



Il y a d’ailleurs un petit point qui m’a « perturbée », c’est le changement des noms. Enfin, je dis changement, mais c’est uniquement parce que je suis habituée aux termes du Seigneur des anneaux… Du coup, j’ai eu un peu de mal au tout début, je n’avais pas les mêmes repères diront-nous !



Mon premier roman de l’année et un coup de cœur, sans aucune surprise. Choisir ma prochaine lecture ne sera pas chose facile.
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Bilbo le Hobbit

Un vrai délice, quel talent de conteur ! Après avoir vu une émission que lui avait consacrée François Busnel, sur France 5, j'ai décidé de lire ce livre qui précède la trilogie du Seigneur des Anneaux, j'en ressors enchantée et pour rester dans l'ambiance, j'écoute la musique du film. Pour une fois, je ne suis pas mécontente d'avoir visionné le film avant la lecture de Bilbo Le Hobbit, j'ai pu ainsi concrétiser les personnages de Gollum et des Gobelins plus difficiles à imaginer.

Sans cette émission télévisée, je m'en serais tenue aux films alors, merci François Busnel !
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Le Seigneur des Anneaux, tome 3 : Le retour..



"Un anneau pour les dominer tous. Un anneau pour les trouver. Un anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier"

~~~

Le cœur serré, je tourne la dernière page. Après toutes ces semaines passées  en leur compagnie, les personnages me sont devenus si familiers qu'il me peine d'avoir à les quitter mais l'aventure s'achève ici.  Et quelle aventure, absolument grandiose! Tant de chemins parcourus,  tant d'épreuves traversées, tant de rencontres réalisées et d'émotions partagées…En moi, les souvenirs resteront gravés.

~

La route fût ô combien longue et éprouvante jusqu'au Mordor. Poursuivis par des serviteurs de l'Ennemi, pistés par une mystérieuse créature, nombreux furent les détours empruntés, les obstacles et attaques à déjouer. Le danger rôdait partout. Chacun a connu des moments de doute, de peur, d'épuisement et de désespoir. Chacun a côtoyé de près la mort et dû faire face à des choix compliqués. Toutefois, renoncer, concéder la défaite, ne pouvait s'envisager. 

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Il faut dire que l'enjeu était de taille : l'avenir de la Terre du Milieu. Menace pour la paix et la liberté, l'Anneau Unique devait coûte que coûte être détruit avant que Sauron, pourvu de funestes intentions, ne le retrouve. Une mission délicate, périlleuse, échue à Frodo, devenu porteur de l'Anneau malgré lui. Pour le soutenir dans cette tâche, véritable fardeau, une communauté s'est alors vue former,  avec comme guide Gandalf et différents représentants des peuples encore non soumis à la volonté du Seigneur Sombre. Si tout au long de ce périple, la Fraternité de l'Anneau a pu compter sur le courage, la détermination et  la loyauté de chacun, si elle a aussi pu compter sur des renforts extérieurs bienvenus, il n'en a pas moins fallu affronter des discordes, des séparations ainsi que l'influence maléfique du Précieux. Mais, ensemble, en dépit d'une adversité sans cesse renouvelée, ils ont fait front.

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Fabuleuse épopée où le Bien se dispute au Mal, quête (initiatique) captivante, ode à la nature (personnage à part entière), éloge de l'entraide, la trilogie du Seigneur des Anneaux  est également réflexion sur le destin, le pouvoir, le libre-arbitre ou encore le devoir (non exhaustif). Émerveillée j'étais il y a plus de vingt ans devant les films de Peter Jackson, émerveillée je suis toujours aujourd'hui en découvrant l'œuvre littéraire qui en est à l'origine. Du pur bonheur! J'attendais chaque jour avec impatience le moment où je pourrais reprendre ma lecture et me fondre dans l'univers créé de toute pièce par Tolkien avec force de détails. De tome en tome, le récit gagne en intensité, révèle toute son ampleur et sa beauté. 

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Emboîtant le pas des personnages, le lecteur pénètre un vaste monde qui peu à peu lui livre ses secrets. Un monde nourri de mythes et de légendes, bercé par chants et poèmes. Un monde possédant une Histoire propre, remontant à des temps anciens, et qui continue de s'écrire, de se transmettre, de se célébrer. Un monde peuplé de Grandes Gens, de Hobbits, de Nains, d'Elfes, de Magiciens, d'Ent, d'Orques,..., chacun présentant ses spécificités (caractères, us et coutume, langue, etc). Un monde d'une incroyable richesse, cohérence et complexité. Un monde qui finira par l'habiter et qu'il ne pourra jamais oublier.

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Le Seigneur des Anneaux, tome 1 : La commun..

(Note de 2017).

Les admirateurs des films de Peter Jackson risquent de se casser les dents sur le livre, et c'est arrivé, si j'en juge par les critiques négatives de ceux qui ne sont entrés dans la Terre du Milieu que par le cinéma. On l'a dit souvent, le roman est "mal construit" selon les critères contemporains hollywoodiens : nos capacités de concentration se sont rétrécies et limitées, une page de description où il ne se "passe" rien va heurter le public mal habitué à la lecture - littéraire ou pas. Ce premier volume est une vraie promenade, car les personnages n'ont absolument aucune envie d'arriver à destination : leur destination, c'est leur destin, fait d'angoisses et de dangers mortels. Ils ne se pressent pas et évitent, comme ils peuvent, les messagers du destin (ou Nâzgul) en prenant des sentiers de traverse et en louvoyant. Cette lente promenade émerveille le lecteur, elle lui donne à voir un autre monde (c'est le propre du merveilleux), un passé immémorial, des êtres surnaturels qui se contentent ... d'être (comme Tom Bombadil, qui ne sert à rien du tout, pure merveille). Ce livre n'est pas fait pour les lecteurs pressés, et il vient de la plume d'un universitaire qui avouait volontiers que les langues imaginaires, les folklores, la magie des anciennes ballades, le charmaient plus que les grandes aventures. On aura sa ration de coups d'épée aux livres II et III. En attendant, il faut apprendre à se promener. Cet effet magique vient aussi de la langue, du style anglais de Tolkien, nourris de vieil anglo-saxon, de norrois, de gothique et autres langues et littératures germaniques médiévales qu'il enseignait à Oxford. Il y a presque trop d'archaïsmes ou de formes nobles à certains endroits (quand les elfes ou les nains, venus du fond des âges, prennent la parole), et ce serait lassant si la langue des Hobbits n'était pas du bon vieil anglais campagnard, qui vient rompre la monotonie d'une langue parfois trop recherchée. Ce sera la raison de l'échec stylistique du Silmarillion, d'ailleurs.



Relecture de 2020.

Autres impressions. La langue est somptueuse, et les aventures, les actions, qui attirent les lecteurs en quête de divertissement, sont le plus souvent des fuites, ce qui déroutera les esprits formés aux poncifs du cinéma héroïque. Les pires menaces que rencontrent les quatre hobbits, sont toutes incarnées par des créatures survivant d'un passé lointain : le Seigneur de l'Anneau, ses Serviteurs, rois qui furent, en des âges anciens, réduits en esclavage par l'Anneau ; arbres malveillants dans la Vieille Forêt que garde Tom Bombadil ; obscures malédictions de tombes oubliées ; Gollum, dont les années de vie ont été anormalement multipliées par l'Anneau ; ou enfin le Balrog sous la montagne, créature du premier âge du monde. L'auteur donne une profondeur temporelle, une ombre portée, à ses personnages, y compris les bons, Elfes ou Magiciens, qui expliquent aux Hobbits ce qui les menace. Ceux-ci vont de l'avant, presque sans mémoire, dans un monde qui en est surchargé, et leur mission, détruire l'Anneau, revient à détruire ce lourd passé de malédictions, mais aussi de magie et d'enchantement. Si la mission réussit, le Sombre Seigneur disparaîtra avec ses terreurs, mais aussi les Elfes et tout souvenir de l'ancienne magie. Il s'agit de faire advenir un nouveau monde désenchanté, le nôtre.



La question morale de savoir s'il faut se servir ou non de la puissance de l'Anneau à des fins vertueuses, ne se dessine qu'au second plan du texte, avec des personnages secondaires positifs et dévorés par le désir de l'Anneau qu'ils veulent utiliser pour la bonne cause : Saruman le magicien et le prince Boromir. Aucune fin vertueuse ne justifie des moyens criminels, aucun crime ne peut contribuer à une noble cause. L'Anneau est le Mal. Par nature, il ne peut faire aucun bien. Quelles que soient les bonnes intentions de celui qui s'en empare, il fera de lui un assassin et un fou. Cela semblait sans doute évident à l'auteur, et il n'a pas éprouvé le besoin d'y insister, sinon par de brèves scènes très fortes de Tentation. Il y reviendra, de manière plus dramatique, au livre III avec le personnage de Denethor, père de Boromir, tous deux victimes du désir de pouvoir.
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Le Seigneur des Anneaux, tome 1 : La commun..

Entamer la trilogie Tolkien c’est accepter d’être brinquebalé de descriptions en descriptions, au gré des paysages oniriques et moins oniriques de la terre du Milieu et au-delà. C’est accepter d’être littéralement noyé sous le poids des généalogies et autres faits d’armes de dizaines de peuples aux noms imprononçables. C’est accepter religieusement comme la brebis égarée attend son sauveur, de voir se mettre en branle une épopée audacieuse aux confins du fantastique, attendre patiemment que le petit monde qui gravite autour de l’anneau trouve la place qui lui est due. Quand vous concluez cet accord tacite avec vous-même, vous pouvez sereinement entamer le premier Tome. C’est ce que j’ai fait. Refermé le 1e tome dit de La Communauté de l’anneau, j’ai non sans peine dit momentanément au revoir à Frodon, Sam, Gandalf, Aragorn, Gimli, Legolas. J’attendrais un peu avant de poursuivre avec Les deux tours car chaque livre doit se digérer et s’apprécier pour ce qu’il est : une formidable et addictive odyssée mythologique portée par l’imagination exaltée et si riche de Tolkien. Moi la terrienne, la cartésienne qui rejetait jusqu’alors tout ce qui n’était pas vraisemblable, j’ai été conquise par ce monde d’elfes, de hobbits, d’orques et d’anneaux magiques. Qui l’eut cru ? Comme quoi seuls les c…. ne changent pas d’avis. Alors chers sceptiques, laissez-vous séduire par ces créatures gourmandes aux pieds poilus qu’on appelle Hobbits, acceptez que plus de 1200 pages soient consacrées à un anneau destructeur, acceptez que Gandalf le gris vous montre le chemin de la sagesse. Faites comme moi, bravez les préjugés ça en vaut la peine.
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Le Silmarillion

Le talent de Tolkien m'a une fois de plus séduite !

Le récit de la création du monde (« son » monde) est un émerveillement dans une langue exquise (et je salue la performance du traducteur qui nous offre ce bonheur de lecture !). Un remerciement tout particulier également à son fils, Christopher Tolkien, qui a fait le choix de publier ces textes après la mort de son père : un beau cadeau pour nous lecteurs !



Au début il n'y a qu'Eru (Iluvatar) et le Vide. Puis s'ajoutent les éléments et leurs esprits, puis les Valar. Enfin apparaitront les elfes et plus tard les humains. L'auteur nous dévoile également comment ont été créés les nains, mais aussi les créatures des Ténèbres : orcs, balrogs et Sauron.



Ce récit fabuleux est cadencé en de courts chapitres titrés d'une dizaine de pages en moyenne ce qui facilitent à mon sens la lecture. L'ensemble forme un tout complet : certaines créations sont la cause ou la conséquence d'une autre création, rien n'existe ni ne s'explique sans ce qui a précédé, et au fil des pages j'ai « vu » la Terre du Milieu surgir, j'ai compris le pourquoi des différences et/ou des conflits entre les elfes et autres êtres, …

Il ne faut pas y chercher d'intrigue particulière, on suit l'ordre chronologique de la Création puis de l'évolution du monde, jusqu'à celui de l'époque du « Seigneur des anneaux ». C'est là toute l'intrigue mais quelle intrigue !! C'est tout l'Univers de Tolkien qui prend corps dans ce texte et existe pleinement !



L'écriture de Tolkien est une pure symphonie et je me suis laissée happer par les mouvements lents et graves, pargois plus vifs et enjoués. Tout commence d'ailleurs par la musique et une bataille sonore. Les chants emplissent le récit, et c'est en musique que le livre se referme…



Qu'écrire d'autre : c'est un condensé d'émotions, un livre qui se savoure ! Il va devenir un de mes livres de chevet c'est certain !

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Le Seigneur des Anneaux, tome 1 : La commun..

J'ai ouvert sans le savoir la porte d'un univers qui ne s'est jamais refermée. Je m'échappe souvent en Terre du Milieu et l'émotion est toujours intacte.

Que dire de plus !



NDL : ma critique vaut pour les trois tomes après trois cent trois commentaires, il me fallait quand même dire à quel point, j'ai aimé.
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Faërie

Une belle lecture commune que cette Faërie ! J'ai pris mon temps pour le lire ce livre. Je pense ne pas me tromper en disant que j'y ai consacré quelques semaines. J'avoue ne pas avoir accroché à la dernière partie sur les contes de fées. Ce n'est pas qu'elle ne m'a pas intéressée, mais j'avais l'envie de rester dans les aventures de dragons, de chevaliers et de trésors enfouis dans des grottes inaccessibles... enfin, loin de la théorie. Les yeux de nouveau emplis de mes rêves et des mondes merveilleux de mon enfance !



Je me dis, qu'il faudrait que je m'y replonge dans quelques temps, car c'est bien dommage d'être passée à côté. Il s'agit du grand Tolkien, tout de même ! Cela mérite de s'attarder et d'y retourner, la tête libérée de mes rêveries de gosse nostalgique...



J'ai adoré Feuille, de Niggle. Si vous ne devez en lire qu'une, c'est cette histoire-ci ! Je me suis même payée le luxe de la lire une seconde fois : Quel bonheur ce Niggle ! Peintre du dimanche, comme on dit parfois, mais peintre fou de ses pinceaux, de ses dessins et mélanges, complètement investi et obnubilé par son projet : peindre une à une les feuilles, chacune dans sa spécificité, sa forme et sa couleur particulières. Oublier l'arbre, sans voir que feuille après feuille, il se construit : gigantesque et merveilleux ! Mais voilà ! Niggle doit, comme tout un chacun avant lui, "faire un long voyage" !



"Bientôt, la toile prit une telle dimension qu'il dut se procurer une échelle : et il montait et descendait pour ajouter une touche par-ci ou effacer une tache par-là. Si quelqu'un venait le voir, il se montrait assez poli, tout en tripotant un peu les crayons de son bureau. Il écoutait ce que les gens avaient à dire : mais, intérieurement, il ne cessait de penser à la grande toile abritée dans le haut hangar qu'il avait construit dans le jardin."



Jusqu'au jour où on vint le chercher pour ce sacré voyage...



C'est un peu de mon âme d'enfant que j'ai retrouvée en lisant Faërie. j'aurai tant aimé avoir une petite tête brune ou blonde à qui lire ces trois histoires...



Merci à toi, Ange, pour ce beau et merveilleux voyage.



Et comme je n'ai ni perdu ce sentiment du merveilleux, ni la joie du bonheur qui va avec, j'ose conclure ainsi :



On dirait qu'on est tous amis et chercheurs d'or

Et qu'on sait vaincre les dragons du dehors

On dirait qu'on s'est tous libérés de nos chaînes

Et qu'on est plus fort que les plus vieilles nos peines

On dirait que nos vies ne partent plus en braises



Et que les contes et les chasses aux trésors nous apaisent...
Lien : http://page39.eklablog.com/f..
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Bilbo le Hobbit

Attention, coup de cœur inattendu !!!



Agacée par le phénomène de mode, je n’avais pas cédé à cette découverte et je lis tardivement ce roman. Qu’à cela ne tienne, mieux vaut tard que jamais, et je ressors admirative de la plume et comblée de plaisir !



Ecrit en 1937, le récit n’en demeure pas moins frais avec une présentation sur un ton léger invitant à se divertir et pénétrer de bon gré dans ce monde imaginaire au combien fourmillant et complet !

Narration dans la langue d’un homme qui sait raconter des histoires : précise, exquise, musicale…

Ainsi de même que Bilbo est invité à suivre une aventure, de même le lecteur est invité à poursuivre sa lecture. Et le lecteur adulte retrouve son âme d’enfant !



Plusieurs fois au cours du récit, l’auteur s’adresse directement à son lecteur afin de maintenir vive son attention. Les personnages ne sont pas de super héros, ils ont leur faiblesse ce qui les rend plus proches du lecteur.

Au niveau de l’intrigue, les rebondissements vont bon train le long d’un chemin semé d’embûches. Néanmoins les personnages vont toujours droit vers leur but. Magie, désespoir, poésie, horreur, grandes batailles et petites ruses, tous les ingrédients sont présents pour une superbe histoire sans oublier l’amitié, le courage, la bravoure ou encore l’humour !

Chaque épisode est rythmé par de nombreuses chansons. Cela créé de l’allégresse, donne un peu de légèreté. Le côté merveilleux est renforcé également avec les textes des chansons qui forment des légendes qui parcourent les siècles.



Voici ma lecture de ce roman et ma première rencontre avec Tolkien. Certes pas la dernière !

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Lettres

Avec "Lettres" de J.R.R. Tolkien, cet ouvrage nous plonge dans l'intimité de l'écrivain.

En effet, ce livre est un recueil de correspondances entre Tolkien, sa femme, ses fils, ses amis et ses éditeurs.

À mi-chemin entre bouquin autobiographique qui n'en est pas un car Tolkien n'a jamais voulu que l'on écrive une biographie sur sa personne, ce livre tient plus du témoignage.



On y suit Tolkien de la première guerre mondiale à laquelle il a participé, à la rédaction et la publication de "Bilbo le Hobbit" en 1937 et par la pression de ses éditeurs anglo-saxons on y retrouve les prémices et de ce qu'il adviendra plus tard comme sans nul doute une des plus grande saga et série littéraire de Fantasy de tous les temps.



Mention spéciale aux correspondances entre Tolkien et ses fils. L'un ayant combattu pendant la première guerre mondiale et les fils mobilisés pour la seconde guerre mondiale pendant que, Tolkien rédigeait "Le Seigneur des Anneaux".
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Le Seigneur des Anneaux, tome 3 : Le retour..

Troisième et dernier tome du Seigneur des Anneaux. Frodo(n) a eu Sam, moi j’ai eu Srafina pour m’accompagner dans cette belle aventure. Bien sûr, nous n’avons pas eu à traverser toutes leurs épreuves. Nous n’allons pas nous en plaindre.



J’ai un peu moins aimé ce tome, que j’ai trouvé plus long et plus lent (même si c’est le plus court des 3 romans). Peut-être aussi, parce que le groupe est dispersé et qu’il y a moins d’interactions entre eux.



Le fait de séparer l’histoire de Frodon/Sam/Gollum et les autres crée un grand contraste à mon sens. Quand un jour je relirai le Seigneur des Anneaux, je pense alterner les chapitres comme l’a suggéré BazaR.



Ce que j’ai surtout aimé…



Il y a les détails qui racontent les relations entre Pippin et Denethor ainsi qu’entre Merry et le roi Théoden.



Eowyn est un des plus beaux personnages féminins, elle est fière et a le courage de plusieurs hommes. Elle a une très belle scène avec Faramir alors qu’ils sont en convalescence.



Mon personnage préféré restera Sam avec son indéfectible loyauté envers son ami et son incommensurable courage. J’ai adoré la fin, avec le retour au village et tout ce qu’il s’y passe avant le départ de Frodon pour les Havres gris.



A la fin, il y a 200 pages d’annexes. De quoi prolonger le plaisir avant d’entamer le Silmarillion.









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Bilbo le Hobbit

Si vous pensez connaître Bilbo le hobbit parce que vous avez vu le film, allez donc maintenant lire le roman! Il est d'un humour et d'une fraîcheur qui vous happe tout de suite! Ce Bilbo-ci, celui que je tiens dans la main, a une histoire: dérobé au père instit de son meilleur ami par un petit cambrioleur aussi peu aventurier à la base que notre hobbit, il a parcouru l'Europe au fond du même sac-à-dos pendant une décennie avant de se retrouver dans des cartons, puis réintronisé sur les étagères de la chambre d'un enfant du vingt-et-unième siècle trente ans plus tard... et n'a pas pris une ride, même s'il s'agit, maintenant, d'une vieille traduction où notre petit héros s'appelle encore Bilbo Baggins.

Le hasard a voulu que je me décide à le relire (en grande partie parce que @chabe37 me l'a sélectionné pour la Pioche dans ma Pal) au moment où mes enfants ont eu envie de revoir les films, ce qui m'a permis non seulement de faire la course avec eux (j'ai gagné, car pour une fois l'intégrale est plus longue à regarder que le roman à lire!) mais aussi de comparer. Le roman est bien moins sombre que son adaptation, les personnages moins effrayants physiquement, ce qui en fait un vrai roman jeunesse non dénué d'hmour, comme je le disais, le portrait d'un Gandalf un brin soupe-au-lait et impatient remportant le prix d'interprétation!

Bref, que du plaisir dans cette lecture qui nous transporte bien au delà d'un quotidien parfois trop monotone!
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Lettres du père Noël

Ce livre est un enchantement pour plusieurs raisons :



La première, par celui qui me l’a offert : Merciii à mon Alter Ego ! Ma qué tou é mi Amoré !



La seconde, de par la qualité de l’objet. Papier légèrement épais et glacé, écriture graphique du livre magnifique. Au fil des lettres nous sommes baladés par de jolies illustrations plus exquises les unes que les autres, dessinées par l’auteur lui-même. Et puis ce parfum qui se dégage de ces pages et voilà que je m’envole en direction de l’océan…… Oups ! Je me suis trompée, le pôle nord c’est de l’autre côté ……….Vous êtes sur ?…………… Bon ben revenons au livre.



Troisième raison, de par la plume de l’écrivain, Magnifique bien sûr. Les passionnés du Seigneur des anneaux ne seront pas déçus.



Et puis la raison de plus, c’est Noël avant Noël et avec un Tréma s’il vous plait :



De 1920 à 1943 J.R.R Tolkien écrira, à l’occasion des fêtes de Noël, des lettres adressées à ses quatre enfants, trois fils et une fille, sous le pseudonyme Père Noël ou l’Ours du pôle nord. Il y raconte les péripéties et les tracas du Papa Noël, de l’Ours polaire, des elfes, des rennes, des gobelins, en somme de toute la féérie qui fait cette douce et sainte nuit. Je devine ses enfants, John, Michael, Christopher et Priscilla lire les lettres avec des yeux écarquillés, émerveillés et découvrir les aventures de l’homme de rouge vêtu à la barbe blanche, accompagné de l’Ours son assistant (Enfin quelqu’un qui fait plus de fautes que moi).

Ce recueil dont la première édition date de 1976 regroupe trente de ses lettres pour notre plus grand plaisir. On peut y lire également pour certains courriers la lettre d’origine en anglais.

Chaque missive nous transporte et nous ramène à notre enfance, les joies, l’anxiété, et l’excitation des préparatifs de cette fête.

A chaque page on peut y entendre le carillon des cloches de l’église, la grosse voix du Père Noël, la patte gauche de l’Ours polaire et puis cette neige à foison qui tombe et recouvre la nature de son beau manteau blanc : Quel Bonheur, on greloterait presque!

Avec ce conte épistolaire la magie de Noël opère de suite. Alors n’attendez plus ! Pour les amoureux de Tolkien, les petits, les grands et ceux qui ont gardé cette âme d’enfant, couvrez vous : moufles, anorak, bonnet, écharpe et laissez vous embarquer sur le traineau du Père Noël …… car OUI…….mais chut………… le Père Noël existe vraiment.



Merci mon Actarus pour ce cadeau magnifique, jamais un livre n’avait autant réveillé mes cinq sens. J’y ai retrouvé mon âme de petite fille et me revois devant mon beau Roi des forêts y déposer à son pied mes chaussures cirées et un bon chocolat chaud …..

Dehors il va avoir si froid… c’est un peu à cause de moi !

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Le Seigneur des Anneaux, tome 2 : Les deux ..

C'est quand même dingue, quand on y pense.

Je connais l'histoire par cœur. J'ai lu l'ancienne traduction il y a 35 ans pour la première fois, puisque mon père possédait ces livres dans son immense bibliothèque, en poches, avec Asimov, Van Vogt, Vance, aux côtés des œuvres complètes de V. Hugo, Rimbaud, Anouilh et plein d'autres reliées cuir, merci papa.

Je l'ai relue quand je me suis acheté la trilogie il y a une vingtaine d'années, avec autant de plaisir.

J'ai vu les films à peu près 10 fois chacun, si c'est pas plus. Je connais l'histoire par cœur.

Alors comment expliquer le plaisir que j'ai à lire cette nouvelle traduction ? Je ne sais pas. Moi qui ne relis quasiment jamais mes livres... C'est pas explicable.

Et pourtant voilà quatre jours que je vis leurs aventures à leurs côtés, que je me marre (Sacré Sam !), que je tremble, que je bataille avec eux. Que je redécouvre l'écrit, parce que 20 ans quand même ça fait un bail...

Dans ce second tome, la même chose que dans le premier me saute aux yeux : c'est incroyablement vivant ! Bien plus que dans mon souvenir des lectures précédentes. Je me demande si c'est lié au fait que les films existent aujourd'hui et que du coup les images me viennent plus facilement. Il y a également les illustrations d'Alan Lee, magnifiquement reproduites, dont j'allais oublier de parler, elles sont juste superbes...



Comme j'ai dit dans mon avis sur le tome 1, je ne comparerai pas les deux traductions, j'ai lu la première il y a trop longtemps. Mais celle-ci me comble de bonheur, il n'y a pas à tortiller ! Il y a également moins de coquilles que dans le tome 1 (même s'il y en a), la correction a été plus soignée sans doute.

Il ne me reste plus qu'à attendre une année de plus pour avoir enfin "le retour du roi"... Snif...

Et potopom...
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Bilbo le Hobbit

J’ai lu une histoire fascinante, que je viens de terminer…



J’ai suivi un magicien, un hobbit et 13 nains dans une aventure palpitante…



En fait je suis parti comme eux d’un petit village de la comté vers la montagne solitaire pour récupérer le trésor des nains, trésor dûment gagné c’est important, mais cruellement perdu car volé par un dragon nommé Smaug…



Entre le point A et le point B, j’ai rencontré bon nombre de compagnons : Ellron, BEOR, j’ai fait copain copain avec des elfes et des aigles géants…



J’ai combattu des Trolls, des gobelins, des Wars et des araignées géantes…



J’ai découvert l’anneau, puis j’ai fait connaissance avec Gollum…



« Oui mon trésor nous le trouverons, nous attraperons ce maudit Baggins…stupide Hobbbit, stupide, stupide…. Il a volé notre précieux, nous …le…tuerons… oui nous le tuerons de nos mains…doucement nous serrerons son petit cou de hobbit stupide et… nous …le… mangerons…oui nous le mangerons… Hi hi hi hi hi… oui oui il paiera le stupide, stupide voleur …. » (cherchez pas la citation dans le roman, elle n'existe pas )



Quelle œuvre, quel talent, quelle imagination…



Et comme dirait le vieux Gandalf :

« Fuyez pauvre fou …. »

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Lettres du père Noël

Un conte somptueux, qui se transcrit de lettre en lettre, reconduite chaque année.

Les dessins de l’auteur sont magnifiques.

Je me suis dit dommage de le lire maintenant (ma fille à 12 ans). Parce que je trouve que c’est une belle idée d'écrire, chaque année, des lettres aussi jolies à ses enfants. (pour leur faire croire à l’existence du père Noël.)



J’ai voulu acheter ce roman d’occasion, mais ne le trouvant pas. Je l’ai donc acquis neuf. Quel magnifique cadeau je me suis fait !



Je suis capable de lire des livres de Noël au printemps, comme lire des livres glaciales au soleil.

Je suis une incorruptible du n’importe quoi ! Et vous ?



Bonne lecture !




Lien : https://angelscath.blogspot...
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