Jack Heath

Pour votre dernier déjeuner, ils sont censés vous servir ce que vous désirez : je me demande s'ils me laisseront manger un autre détenu.

Les brutes finissent par recevoir la monnaie de leur pièce - quand ils rencontrent une brute plus épaisse qu'eux.

D’habitude, elle aimait l’odeur des bibliothèques et des librairies : elles sentaient l’arbre – ce qui n’avait rien d’étonnant, puisque la pâte à papier est fabriquée à partir de bois. Pour Margaux, une bibliothèque était comme une forêt chaude et sèche.

Il détestait cette maison. Ses bruits bizarres, ses odeurs bizarres, des voisins bizarres. Ses apparitions bizarres derrière les fenêtres.

Johnson prenait de la drogue par intraveineuse, et il devait avoir une vie sexuelle débridée. Il avait probablement chopé tout un tas de saloperies. Y penser me rend malade. Je n'aurais pas dû manger sa chair crue ; je n'ai pas pu m'en empêcher.

j'aime beaucoup le concept de ce livre. Je le recommande.

La confiance est plus importante que la vérité.

Les gens qui postulent aux services de la protection de l'enfance font ce choix parce qu'ils aiment les gosses. Ils passent ensuite leurs journées à les retirer à leurs parents en dépit de leurs pleurs et de leurs cris. De l'idéalisme au nihilisme en seulement quelques années.

De l'extérieur, cela ressemblait davantage à un festival de musique qu'à un hôpital. Des centaines de personnes allaient et venaient. Des projecteurs balayaient la foule. Des caméramans essayaient de cadrer leurs propres reporters, qui s'égosillaient dans leurs micros. Des journalistes de la presse écrite jonglaient avec des carnets, des enregistreurs et des thermos de café. Mais l'hôpital lui-même restait sombre et silencieux.

Jusqu'à ce qu'il se passe enfin quelque chose.

Dès que le rideau de fer commença à s'élever, les caméramans se précipitèrent. Tout le monde voulait filmer en premier. Une image où n'apparaîtrait aucun confrère d'une chaîne rivale vaudrait cher.

Elle craignait souvent d’ennuyer les autres. C’était une des raisons pour lesquelles elle avait pris l’habitude de tout exagérer, une des raisons qui la poussaient à se lancer dans toutes sortes d’aventures. Mais, loin de la rassurer, ça n’avait fait qu’aggraver la situation. Il était devenu épuisant d’être à la hauteur de sa réputation. Et si elle se mettait soudain à ne plus dire que la vérité, et découvrait que ses amis n’aimaient pas la personne qu’elle était vraiment ?

Elle avait toujours adoré cet endroit. Le moindre prétexte était bon pour venir s’y réfugier avec ses amis, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il fasse trop froid ou trop chaud. Ils s’enfonçaient dans les fauteuils poires violets et rouges, et lisaient confortablement en silence. Grâce aux livres, ils pouvaient être à la fois ensemble, et séparés par des centaines d’années ou des milliers de kilomètres

Un corps pour chaque vie sauvée : c’est le deal avec Luzhin. Si ma contribution débouche sur un sauvetage, j’ai le droit de satisfaire mon addiction avec un condamné à mort. Si Cameron meurt ou réapparait sans mon aide, je ne reçois rien. Et il y a justement un triple meurtrier tanzanien que je meurs d’envie de rencontrer.
Enfin, façon de parler.
Parce que c’est lui qui va mourir.

- Tu maîtrises la classification décimale de Dewey ?

Un espoir, si mince soit-il, valait mieux que rien du tout.

Margaux ne se considérait pas comme arachnophobe. Une phobie était une peur irrationnelle et elle trouvait parfaitement rationnel d'avoir peur d'un animal muni de crochets, de griffes et d'un venin mortel.

Thistle m'adresse un sourire malicieux.
- Ah, vous ne la connaissez pas celle-là ? L'État a passé un marché avec un cannibale et ils font appel à lui pour faire disparaitre les corps après les exécutions.
- Qui vous a raconté cette histoire ? [...]
- Ça n'a pas beaucoup de sens, mais les théories du complot en ont rarement.
- Ouais. C'est probablement des conneries.
Thistle pouffe.
- Probablement ?
Je reprends :
- Disons que c'est sûr.
Puis je mords une nouvelle fois dans la cuisse de Nigel Boyd.

Quand on est trop confiant, les autres nous font parfois du mal, mais quand on n'est pas assez confiant, on fait du mal aux autres. Et au bout d'un moment, on se retrouve seul.

Un thriller bien sympa qui sort de l'ordinaire avec un personnage principal très attachant bien que plutôt bizarre , très bizarre ..C'est noir et sordide , mais l'intrigue est passionnante , et je n'aurai qu'un petit reproche , quelques pages de moins et ça aurait été parfait .

— Je n'ai pas encore accepté !
— Quel est le problème ? demanda Lindsay. Je pensais qu'un adolescent qui vit dans un trou comme celui-ci serait bien content qu'il lui arrive enfin quelque chose !
Jarli serra les mâchoires. Il lui était arrivé largement assez de choses à son goûts ces derniers temps. En moins de six mois, il avait eu un grave accident de voiture, s'était retrouvé emprisonné dans un entrepôt incendié, et avait vu s'écraser un avion devant ses yeux. On lui avait tiré dessus à bout portant, on l'avait ridiculisé, et il avait été brûlé par de l'azote liquide - tout ça à cause de Viper. Il ouvrit la bouche pour envoyer balader les deux fonctionnaires, mais Sellick demanda soudain...

— Oui. Si nous n'arrivons pas à y entrer avant lui, il n'y aura plus rien.
— Tu proposes d'entrer dans une usine par effraction ? répéta Jarli, abasourdi. Nous sommes des ados. Les flics nous cherchent. Et je ne sais pas comment on fait pour récupérer une vidéo d'une caméra de surveillance... toi, si ?
Doug brandit le téléphone :
— J'ai l'adresse, annonça-t-il.
Il ouvrit une autre boîte en plastique. À l'intérieur se trouvaient des rouleaux de rubans adhésifs extra-solides, des gants, une pince coupante et quelque chose qui ressemblait à une télécommande de garage. De toute évidence, les parents de Doug avaient une définition assez large de "matériel d'urgence".