- J'admet, déclara Tudor, que les Yankees parlent beaucoup, et de ce qu'ils font et de ce qu'ils ont fait ; les anglais les considèrent donc de haut, comme des vantards. Mais le Yankee n'est qu'un grand enfant : il ne fait pas le fanfaron ; il aime parler, voila tout. L'Anglais, en réalité, lui dame le pion par son silence. Sa modestie proverbiale est seulement une forme d'orgueil plus subtile. C'est vraiment très malin de sa part, il faut le reconnaître.