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Citations de Jack London (2538)


Cela ne servait à rien, il le savait, de chercher à empêcher un idiot de commettre une idiotie ; deux ou trois imbéciles de plus ou de moins ne changeraient pas l'ordre du monde.

Chapitre V : Le supplice du trait et de la piste.
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Buck ne lisait pas les journaux, sinon il aurait su qu’il y avait de l’orage dans l’air, pour lui-même comme pour tous les chiens aux muscles puissants et aux longs poils bien chauds qui habitent le long de la côte de Californie, de Puget Sound à San Diego. Parce que les hommes, tâtonnant dans les ténèbres de l’Arctique, avaient découvert un métal jaune, et que des lignes maritimes et des compagnies de fret transformaient cette découverte en ruée, ils se précipitaient par milliers vers le Grand Nord. Ils avaient besoin de chiens à la puissante musculature pour endurer la besogne, et à l’épaisse fourrure pour se garder du froid


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L'amour était l'expression la plus exaltée de la vie. La nature avait travaillé un million de siècles à faire éclore ce chef d’œuvre en lui, à le parfaire, à l'embellir de toutes les merveilles de l'imagination, pour le lancer ensuite sur cette planète à seule fin de vibrer, d'aimer et de s'unir. Ruth le regarda rapidement ; ses yeux rayonnant fondaient de tendresse. Un frisson le parcourut; il ne se rendit pas compte que ce qu'il avait vu de si beau dans ce regard n'était que le reflet de ce qu'avait projeté le sien.
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Ah ! maintenant il comprenait ! Il avait la clé du mystère. Voilà ce que réalisaient les grands écrivains, les grands poètes. Voilà pourquoi c'étaient des Titans ! Ils savaient exprimer leurs pensées, leurs rêves et leurs sentiments. Souvent, endormis au soleil, les chiens gémissent, aboient, mais ils sont incapables de dire ce qui les fait gémir ou aboyer. Voilà ce qu'il était : un chien endormi au soleil.
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Jack London
On ne peut pas attendre que l'inspiration vienne. Il faut courir après avec une massue.
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Quand à moi je suis un individualiste. Je crois que la course est gagnée par le plus rapide, la bataille par le plus fort. Telle est la leçon que j'ai apprise de la biologie ou, du moins que je pense avoir apprise. Je le répète, je suis un individualiste et le socialisme n'a pas de pire ennemi que l'individualisme.
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Étrange était aussi la façon dont ils procédaient pour dicter leurs lois. Dissemblables de tous les animaux que le louveteau avait rencontrés jusque-là, ils ne mordaient ni ne griffaient. Ils imposaient leur force vivante par l'intermédiaire des choses mortes. Celles-ci leur servaient de morsures. Bâtons et pierres, dirigées par ces bizarres créatures, sautaient à travers les airs, à l'instar des choses vivantes, et s'en allaient frapper les chiens.
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C’est drôle, dit [Palitloum le Buveur]. Ce liquide, froid comme de l’eau, devient aussi brûlant que du feu. Il retire de la force à celui qui en boit, vieillit les jeunes et rajeunit les vieux. Il pousse l’homme exténué à se lever et à poursuivre sa route ; quant à celui que la fatigue n’a pas encore entamé, il l’accable d’un lourd sommeil.

pp. 155-156
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Les coussinets naturels qu’ils avaient sous les pattes s’imprimaient sur la neige, silencieux et moelleux comme un capiton de velours.
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Il rageait et grondait vers eux ou bien se couchait, d'un air tranquille, en observant tous ces gens, dans les profondeurs de sa haine. Comment ne les eût-il pas haïs? Haïr était sa passion et il s'y noyait. La vie, pour lui, était l'enfer. Fait pour la liberté sauvage, il devait subir d'être captif et reclus. Les gens le regardaient, agitaient des bâtons entre les barreaux de sa cage, pour le faire gronder, puis riaient de lui.
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- Je suis malade, très malade, dit-il avec un geste désespéré. Je m'en aperçoit seulement maintenant. Quelque chose en moi s'est éteint. Je n'ai jamais eu peur de la vie, mais je n'aurais jamais cru pouvoir être blasé de la vie. La vie m'a tellement saturé d'émotions, que je suis vidé de tout désir. Si je pouvais encore désirer, c'est vous que je désirerais. Vous voyez à quel point je suis malade !
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Alors que l'aurore boréale épanouissait sa flamme dans le ciel, ou que les étoiles prenaient part à la danse du gel, que la terre gisait, engourdie et gelée sous son suaire de neige, le chant des esquimaux aurait pu être un défi lancé à la vie, mais il s'exécutait sur un ton mineur, accompagné de longs airs plaintifs et de demi-sanglots. C'était plutôt une supplique de la vie, l'expression des douleurs de l'existence. Chant très ancien, remontant aux origines de l'espèce...

... Quand Buck gémissait lui-même et sanglotait, c'était en raison de la douleur de vivre qu'avaient autrefois éprouvée ces ancêtres sauvages, en raison du caractère terrifiant et mystérieux de ce froid et de cette obscurité qui pour eux étaient emplis de terreur et de mystère.
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Mais chacune de ces mésaventures continuait son éducation. A chaque pas, il s'ajustait mieux au monde ambiant.
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Jack London
Je n'ai prêté l'oreille qu'à l'appel venu des lointains, à ce murmure qui m'invitait à aller percer le mystère caché de l'autre côté du monde visible, au-delà des étoiles.
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Sur les rayons des bibliothèques je vis un monde surgir de l'horizon
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Jack London
Une grande lumière se fit et je vis clair, et je compris que ce n'était pas pour l'argent qu'un homme doit vivre mais pour un bonheur qu'aucun homme ne peut donner, ni acheter, ni vendre, et qui est au-delà de la valeur de tout l'or du monde...
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Il redevint aussitôt de l’argile entre ses mains ; il était aussi éperdument désireux d’être modelé par elle qu’elle l’était de le façonner à l’image de son idéal masculin. (page 136)
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Si bien que le rédacteur en chef imprime dans les pages de son magazine ce que le plus grand nombre veut lire. Il n'imprime pas ce qu'il faudrait qu'il lise, car sa fonction n'est pas de persuader, mais de flatter.
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Elle avait une de ces mentalités comme il y en a tant, qui sont persuadées que leurs croyances, leurs sentiments et leurs opinions sont les seules bonnes et que les gens qui pensent différemment ne sont que des malheureux dignes de pitié. C’est cette même mentalité qui de nos jours produit le missionnaire qui s’en va au bout du monde pour substituer son propre Dieu aux autres dieux.
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Ce qui était grand, puissant, original en lui, elle ne le voyait pas ou - pire - elle ne le comprenait pas. Cet homme d'une matière intellectuelle si souple, qu'il était capable, lui si grand, de vivre dans n'importe quel trou de souris, elle le jugeait borné, parce qu'elle ne pouvait le forcer à vivre dans son trou de souris à elle, le seul qu'elle connût.
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