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4.16/5 (sur 98 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Cleveland, Ohio , le 19/11/1907
Mort(e) à : Santa Fe, Nouveau Mexique , le 24/01/1991
Biographie :

Jack Schaefer est un écrivain américain.

Il est l'auteur de nombreux romans se déroulant dans l'Ouest américain à l'époque du Far West.

Son premier et le plus célèbre roman, "Shane" (1949), est porté au grand écran en 1953 (titre français "L'Homme des vallées perdues").

"Monte Walsh" (1963) a également été adapté au cinéma, en 1970, avec Lee Marvin et Jeanne Moreau au casting.

En 1975, il reçoit le "Western Literature Association's Distinguished Achievement award".

Source : wikipedia
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L'Homme des vallées perdues (Shane) - bande annonce


Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- Écoute bien ce que je vais te dire, Bob. Une arme n'est rien de plus qu'un outil. Ce n'est ni meilleur ni pire que n'importe quel ustensile - une pelle, une hache, une selle ou ce que tu voudras. Garde ça bien en tête, toujours. Une arme peut faire le bien et elle peut faire le mal : tout dépend de ce que vaut son propriétaire.
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Il n'y a qu'une chose qui cloche vraiment chez toi, c'est que tu es jeune. Mais c'est un défaut qui se corrige vite.
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Une arme peut faire le bien et elle peut faire le mal : tout dépend de ce que vaut le propriétaire.
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Mais il y avait une chose qui m'intriguait au possible, et elle avait beau crever les yeux, j'avais bien mis deux semaines à m'en apercevoir : Shane ne portait jamais d'arme.
En ce temps-là, dans nos régions, le colt était au nombre des articles courants, au même titre que la selle ou les bottes. On ne s'en servait guère par chez nous, sinon une fois de temps en temps, à la chasse. Néanmoins, cela restait un objet familier et la plupart des hommes ne sortaient jamais sans le leur.
Lorsqu'il s'agissait de brûler des cartouches – c'est-à-dire à la chasse –, nous autres fermiers préférions la carabine ou le fusil à deux coups. Un pistolet qui vous battait la hanche était plutôt gênant pour vaquer aux différents travaux de la ferme. Chacun de nous possédait cependant un colt avec étui et cartouchière qu'il portait parfois en dehors des heures de travail. Quand il s'absentait, ne fût-ce que pour descendre en ville, mon père prenait toujours le sien, plus par habitude, je suppose, que pour toute autre raison.
Mais le Shane, lui, n'en portait jamais. Et c'était d'autant plus curieux qu'il en possédait un.
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1889 : un cavalier solitaire s'arrête l'espace d'une saison dans une ferme du Wyoming, dont il va bouleverser l'ordinaire. Refusant de porter une arme alors qu'il sait parfaitement s'en servir, évitant l'affrontement physique bien que personne ne l'effraie, cet homme semble tout à la fois une légende et un mystère. Shane est l'homme des vallées perdues, celui auquel une seule balle suffira pour rétablir sa vérité.
Il est, raconté par les yeux d'un enfant, l'une les plus belles figures inventées par la littérature de l'Ouest américain. L'Homme des vallées perdues est un texte somptueux qui, par son humanité profonde, raconte aussi, comme dans les romans de Cormac McCarthy, la genèse d'une nation née les armes à la main.
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Notre visiteur lui prit la main et s'inclina légèrement. Maman recula d'un pas et, à ma grande surprise, fit une petite révérence. Jamais je ne l'avais vue faire ce genre de chose. Il faut dire qu'elle était une femme imprévisible. Mais papa et moi aurions repeint la maison aux couleurs de l'arc-en-ciel si elle nous l'avait demandé.
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Ce qui compte, ce n'est pas ce qu'un homme sait faire, c'est ce qu'il est.
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Son visage, rasé de frais, était maigre et dur, recuit par le soleil depuis le front haut jusqu'au menton effilé. À l'ombre de son chapeau, on aurait dit qu'il avait les yeux clos. Mais je vis, quand il fut plus près, qu'en fait une expression de vigilance lui maintenait les sourcils continuellement froncés. Ses yeux étaient sans cesse en mouvement; il enregistrait chaque détail, rien ne lui échappait. Lorsque je notai cela, et bien qu'il fit grand soleil, un frisson me parcourut subitement, frisson que je n'aurais su expliquer.
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Il était celui qui, chevauchant dans les rougeoiements du couchant, était venu dans notre petite vallée, celui qui, son œuvre accomplie, s'en était allé de même. Il était Shane.
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Il y avait beau temps que tous ces effets avaient perdu l'aspect du neuf. La poussière des chemins s'y étaient incrustée. Ils étaient usés, tachés, et la chemise avait été soigneusement rapiécée en plusieurs endroits. Cependant, il se dégageait de l'ensemble un air de magnificence qui m'évoquait un monde et des usages étrangers à ma jeune expérience.
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