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Citations de Jack Vance (602)


Les responsabilités ont-elles tant d’importance alors qu’on a qu’une seule vie ?
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Les sacerdotes étaient protégés contre toutes formes de contrainte. Celles que Joaz connaissait - le feu, l'épée, la soif, la mutilation - n'étaient pour eux que de simples désagréments ; ils en faisaient abstraction, comme si elles n’existaient pas. Leur monde personnel était le seul monde de la réalité. Se conformer ou réagir aux affaires des Hommes Parfaits les humiliait. Ils ne pouvaient agir qu'en étant parfaitement passifs et totalement sincères.
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Remarque ceci : je bois du vin, alors que je ne suis même pas sûr de vivre assez longtemps pour ma saouler. Crois-tu que ça me décourage ? Non ! Je rejette l'avenir ; je bois maintenant, je me soûlerai comme me le dicteront les circonstances.
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Une ville bien fortifiée face aux raids des Basiliques mandarnans et des tribus des autres nations de Tinsitala. Garken est un terminus de caravanes, un entrepôt et un grand marché pour les minéraux, les huiles, les esclaves, les bois précieux, tes verreries de Lanteen, les instruments de musique de Coble, les baumes de Beynary, le fluide d'immortalité mandaman, les grenats de Szegedy et des douzaines d'autres produits. Le marché de Garken est un spectacle on ne peut plus coloré et stimulant où des fortunes en marchandises s'échangent d'un clin d'œil, d'un hochement de tête ou d'un battement de doigt.
Le Syndicat des marchands entretient une police efficace encore que rigoureuse, qui assure une oasis de tranquillité presque irréelle. On ne trouve à Garken ni bandits, ni voleurs, ni voyous querelleurs ; ils sont capturés dès qu'ils se manifestent et on s'en occupe de façon définitive. C'est pourquoi Garken est un havre pour les hommes justes et honnêtes ; en aucune circonstance, ne vous risquez à des tractations illicites, escroqueries, actes d'obscénité ou de violence, à moins que vous n'ayez perdu tout goût pour la vie.
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Les premiers colons ont consenti de lourds sacrifices pour assurer leur liberté. Ce faisant, ils ont, consciemment ou non, modelé la destinée de leurs descendants, de sorte que les nouvelles générations partagent les idiosyncrasies des anciennes ou même en vérité les poussent encore plus loin.
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4239 de la carène sombra et une pénombre sepia recouvrit l'étendue.
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Tout homme est un mystère.
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Je réponds, dit l'augure, à trois questions. Pour vingt terces, je formule la réponse en langage clair et précis; pour dix, j'emploie la langue de cant, qui à l'occasion permet l'ambiguïté; pour cinq, j'énonce une parabole que tu peux interprèter à ta guise; et pour une terce, je marmonne dans une langue inconnue.
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Lorcas sourit et se pencha en avant. Voilà ce qu'il aimait : la conversation ! Des phrases souples, avec un premier et un second sens, et des sous-entendus, et des défis outrageants agrémentés de fines pointes, et des ripostes d'une élégante concision. Les tromperies, les ruses, les patientes explications de l'évidence, les allusions à l'impensable, à peine effleurées.
("Marune : Alastor 933")
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- Écoute : le dernier roulier à avoir quitté son chariot s’appelait Phoster Ajan : un besoin naturel ! Ils l’ont plongé jusqu’au nez dans une cuve d’immondices tantôt glacée, tantôt bouillante. Le pauvre devait plonger au fond pour manipuler la valve thermique. Il a tenu cinq jours avant de se noyer dans la merde.
- Pourquoi me racontes-tu tout ça ? Tu as peur pour ton ami Adam Reith ?
- Non, pour moi !!!
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- Comment pouvais-tu être sûr qu’ils allaient tous s’enfuir ?
- Si tu veux tout savoir, je n’étais vraiment certain de rien !
- Tu veux dire que tu as risqué notre vie sur un coup de bluff ?!!
- Enfin… Euh… Pas vraiment, n’exagérons rien… Je sais pas expérience que ce genre de porte-flingues ne tirent leur courage que du charisme de leur chef. En le voyant si pitoyable, il y a avait une bonne chance pour qu’ils prennent peur…
- Combien de chances sur cent à ton avis ? 90, 85 ?
- Hum… Comment te dire ça sans que tu t’énerves…
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- Ylin-Ylan ?
- Je t’en prie, cesse de me nommer ainsi lorsque nous sommes seuls.
- C’est pourtant bien ton nom…
- Un de mes six, oui.
- Ah ? J’ignorais que tu en avais autant. Un tradition Zao, n’est-ce pas ?
- Ylin-Ylan n’est que mon nom de réception. A la cour, tout le monde me nomme Shar Zarin. Sauf mon père qui utilise mon surnom d’enfance Zozi. Mon nom d’amie est Derl, comme le tien est Adam non ?
- On peut dire cela en effet.
- J’ai aussi un nom secret, veux-tu le connaître ?
- Avec plaisir : mais moi je n’en ai pas…
- C’est l’Iae, la nymphe des Monts Darimthissa amoureuse de Ktan, le Dieu Étoile. Désormais, je te nommerai Ktan,tu le mérites.
- Ces gentil, mais… Je n’ai compté que cinq noms, non ?
- Le dernier est le plus secret de tous. Je ne le dévoilerai qu’à mon amant.
- Le veina… !?
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Les modes viennent, les modes passent. Elles nous soulagent de la monotonie de l'existence, alors pourquoi ne pas en jouir ?
("Trullion:Alastor 2262")
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- Vu la flamme que tu as dans les yeux, la Terre doit être un monde extraordinaire. Les femmes y sont-elle belles ?
- Certaines… Mais il y en a aussi de magnifiques ici sur Tschaï.
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Turjan trouva un volume moisi, en tourna les lourdes pages à la recherche du charme que lui avait montré le Sage, l'Appel au Nuage Violent. Il considéra les caractères, qui se mirent à flamboyer d'un étrange pouvoir, jaillissant du feuillet comme s'ils cherchaient à fuir la sombre solitude du livre.

(Turjan de Miir)
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L'ère spatiale a débuté voici trente millénaires. Depuis, les hommes ont voyagé d'étoile en étoile, en quête de richesses et de gloire. L'Aire Gaïane englobe une partie importante de la galaxie, un espace où les lignes commerciales s'entrelacent comme les vaisseaux capillaires d'un tissu organique. Des milliers de mondes ont été colonisés. Très différents les uns des autres, ils ont tous marqué de leur empreinte les hommes qui s'y sont installés. Jamais l'humanité n'a été moins homogène.
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Les ahulphes supérieurs disposent de quatre odeurs signifiant la convivialité, l’hostilité, et deux variétés d’excitation inconnues de la race humaine. Les innombrables races d’ahulphes inférieurs n’émettent que l’hostilité et un parfum attirant. Il arrive que la mentalité de l’ahulphe présente des ressemblances avec l’intelligence humaine, mais cette similitude est trompeuse et les tentatives pour s’entendre avec les ahulphes sur une base de raisonnement humain n’aboutissent qu’à des déconvenues. Par exemple, l’ahulphe ne comprend pas que l’on puisse travailler pour de l’argent, malgré tous les soins qu’on peut mettre à lui expliquer la chose.
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Une symbolique devait pouvoir exister dans cet ensemble confus de dimensions, de formes et de proportions, pensa-t-il ; une civilisation technologique ne peut se concevoir sans la maîtrise d’un minimum d’abstractions.
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Qu’est-ce qui est préférable : une soumission bon marché ou une indépendance coûteuse ?
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L’homme entre dans le monde par le portail génital : une souillure originelle dont le Chilite se défait, tel un serpent qui mue, au moyen de purifications et d’attitudes, mais que les hommes ordinaires gardent en eux, tel un incube puant, jusqu’à la tombe !
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