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Citations de Jackie Copleton (135)


«  Comme j’avais très soif, je cherchais de l’eau.
J’ai vu un peu d’huile à la surface de l’eau .
Je voulais vraiment boire.
Finalement, j’ai bu de cette eau - là . »

FILLETTE DE NEUF ANS BLESSÉE
LORS DE L’explosion de LA Bombe A sur
Nagasaki le 9 août 1945 .
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Je suis heureux quand je vous vois, vous me manquez quand vous n êtes pas là. Vous me mettez face à mes manques mais vous me montrez aussi comment je pourrais être meilleur. N'est ce pas ça, l'amour?
P.206
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J'essaie de repousser les restes de lui mais la souffrance de son départ se réembrase, une salve brutale au firmament de mon esprit.
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L'école avait près de mille six cents élèves avant Pikadon, seuls trois cents ont survécu. Au cours des mois qui ont suivi, ont circulé énormément de récits tous aussi abominables, des orphelins qui fouillaient les décombres en quête de nourriture ou creusaient le sol à la recherche des cendres de leurs parents incinérés, les blessures qui ne guérissaient pas, les suicides. Des enfants qui prenaient leur propre vie. Pouvez-vous imaginer?
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La voix des vagues
Qui se dressent devant moi
N’est pas aussi forte
Que mes sanglots,
D’avoir été abandonné
– Poème japonais vieux de mille ans
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Ninjo : les Japonais estiment que les sentiments les plus importants sont l'amour, l'affection, la compassion et la sympathie et que tous les êtres humains devraient les cultiver. Ce présupposé tire son origine du fait que la société japonaise met l'accent sur une vertu cardinale : la coopération entre ses membres.
Dans la vie quotidienne, les Japonais sont liés par le code du Ninjo dans leurs comportements à l'égard des autres.
Supposez qu'un parent vous envoie beaucoup de pommes. En ce cas, vous en donnerez spontanément quelques-unes à vos voisins.
Cette attitude d'échanges et de concessions réciproques est fondée sur la conviction d'une sagesse inhérente à toute confiance mutuelle.
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J’essaie de repousser les restes de lui mais la souffrance de son départ se réembrase, une salve brutale au firmament de mon esprit.
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Et pourtant, si l’on me demandait d’observer mon passé à la loupe, comment faire la part des faits et celle de la fiction ? Ma mémoire les a toutes deux enchevêtrées de façon inextricable, à l’image d’un entrelacs de capucines sauvages sur un treillis pourrissant, l’une dépendant de l’autre.
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Le monde s’est rétréci en même temps qu’il se mettait en expansion.
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C'est tellement beau de pouvoir montrer au monde la façon dont vous le voyez, ses ombres, ses lumières et les espaces entre les deux. Des détails qui nous échappent dans la vie quotidienne. L'art nous rappelle tout ce que nous n'avons pas le temps de voir….
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Nous disposions de si peu d'heures pour coller des feuilles mortes sur un arbre généalogique infecté.
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Ingénieur de son métier, il voyait des potentialités lumineuses parmi les ombres. (...)
Des décorateurs peignirent les murs en jaune. Au Japon, le jaune avait été la couleur de l'amour perdu, ici, il devenait la lumière du soleil. (p. 23)
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" Il n'y a pas de trésors plus précieux que les enfants. Selon les croyances populaires japonaises, les enfants sont des cadeaux du paradis, et ceux qui sont âgés de moins de sept ans méritent une attention particulière.Ces croyances ont une profonde influence sur leur éducation, avec pour résultat une relation étroite entre mère et enfant.
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Ai-ai-gasa : à l'époque féodale, hommes et femmes en relations intimes n'étaient pas censés se montrer proches l'un de l'autre en public, sans même parler de bras entrelacés ou de mains tenues. Une des rares occasions où ces gestes étaient permis était les jours de pluie, quand ils pouvaient jouir de l'intimité d'un parapluie partagé. En conséquence, si un homme proposait un parapluie à une femme, son geste était souvent interprété comme l'expression implicite de son amour pour elle.
Depuis lors, un homme et une femme amoureux se décrivent comme partageant un parapluie.
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«  Nous avons tous besoin des preuves que certaines choses sont bien arrivées telles que nous les imaginions mais ces carnets étaient une complaisance dangereuse.
Ne jamais laisser derrière soi les témoignages des ses transgressons ou de ses secrets mais les garder uniquement dans son esprit :
J’avais appris cette leçon très jeune.
Il est des récits qu’il est préférable d’emporter dans la tombe » …
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Jamais encore je n'en avais entendu de semblable. J'eus l'impression que le cœur du monde venait d'exploser. Certains allaient le décrire par la suite comme un bang mais il ressemblait plus au fracas d'une porte se rabattant violemment sur ses gonds ou à la collision de plein fouet d'un camion-citerne et d'une voiture. Il n'existe pas de mot pour ce que nous avons entendu ce jour-là. Il ne doit jamais y en avoir. Donner un nom à ce son risquerait de signifier qui pourrait se reproduire. Quel terme serait à même de capturer les rugissements de tous les orages jamais entendus, tous les volcans, tsunamis et avalanches jamais vus en train de déchirer la terre et d'engloutir toutes les villes sous les flammes, les vagues, les vents ? Ne trouvez jamais les termes adéquats capables de décrire une telle horreur de bruit ni le silence qui s'était ensuivi.
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A l’époque féodale, hommes et femmes en relations intimes n’étaient pas censés se montrer proches l’un de l’autre en public, sans même parler de bras entrelacés ou de mains tenues. Une des rares occasions où ces gestes étaient permis était les jours de pluie, quand ils pouvaient jouir de l’intimité d’un parapluie partagé. En conséquence, si un homme proposait un parapluie à une femme, son geste était souvent interprété comme l’expression implicite de son amour pour elle. Depuis lors, un homme et une femme amoureux se décrivent comme partageant un parapluie.
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Malgré la distance, ma position sur les hauteurs et la pénombre à l’intérieur de l’épicerie où je me trouvais, j’étais suffisamment près pour savoir qu’il s’agissait du bruit qui accompagne la fin de toute existence. Jamais encore je n’en avais entendu de semblable. J’eus l’impression que le cœur du monde venait d’exploser. Certains allaient le décrire par la suite comme un bang mais il ressemblait plus au fracas d’une porte se rabattant violemment sur ses gonds ou à la collision de plein fouet d’un camion-citerne et d’une voiture. Il n’existe pas de mot pour ce que nous avons entendu ce jour-là. Il ne doit jamais y en avoir. Donner un nom à ce son risquerait de signifier qu’il pourrait se reproduire. Quel terme serait à même de capturer les rugissements de tous les orages jamais entendus, tous les volcans, tsunamis et avalanches jamais vus en train de déchirer la terre et d’engloutir toutes les villes sous les flammes, les vagues, les vents ? Ne trouvez jamais les termes adéquats capables de décrire une telle horreur de bruit ni le silence qui s’était ensuivi.
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L’anthropologue Ruth Benedict a un jour déclaré que le fondement de la culture japonaise est la honte et celui de la culture américaine, un certain sens du péché ou de la culpabilité. Dans une société dont la honte est la pierre d’achoppement, perdre la face équivaut à avoir son ego détruit. Par exemple, jadis, les guerriers samouraïs étaient des hommes fiers. Lorsqu’ils étaient trop pauvres pour se payer un repas, ils gardaient un cure-dent aux lèvres pour montrer aux yeux du monde qu’ils venaient de manger.
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"Je suis heureux quand je vous vois, vous me manquez quand vous n'êtes pas là. Vous me mettez face à mes manques mais vous me montrez aussi comment je pourrais être meilleur. N'est-ce pas ça l'amour ?"

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