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Citations de Jackie Copleton (135)


Ai-ai-gasa : à l'époque féodale, hommes et femmes en relations intimes n'étaient pas censés se montrer proches l'un de l'autre en public, sans même parler de bras entrelacés ou de mains tenues. Une des rares occasions où ces gestes étaient permis était les jours de pluie, quand ils pouvaient jouir de l'intimité d'un parapluie partagé. En conséquence, si un homme proposait un parapluie à une femme, son geste était souvent interprété comme l'expression implicite de son amour pour elle.
Depuis lors, un homme et une femme amoureux se décrivent comme partageant un parapluie.
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«  Elle comprenait que le monde ne se limitait pas à des bases navales ni aux empreintes de brodequins de soldats sur un sol étranger .
Si elle devait partir, demanda t - elle à Shige, où lui suggérait - il d’aller ? .
Il lui parla de l’Asie , de l’Europe et de l’Amérique . 
—— Pensez à tous ces japonais qui vivent déjà à Hawaï ou sur la côte Ouest de l’Amérique .
Le grand Ouest sauvage ? Viendrez - vous , Yuko ? . »
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«  Yugen : la simplicité dans l’élégance est un des concepts esthétiques traditionnels de la poésie japonaise ,souvent considéré comme un terme définissant une beauté idéale à laquelle aspirent tout particulièrement les poètes et les romanciers de l’époque médiévale.

Par la suite, il devint une sorte de terme critique utilisé dans les commentaires sur la littérature classique japonaise.

Le sens qu’il recouvre aujourd’hui offre plusieurs nuances : le subtil et le profond , le simple et l’élégant , le bon goût et le gracieux » .
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«  Nous avons tous besoin des preuves que certaines choses sont bien arrivées telles que nous les imaginions mais ces carnets étaient une complaisance dangereuse.
Ne jamais laisser derrière soi les témoignages des ses transgressons ou de ses secrets mais les garder uniquement dans son esprit :
J’avais appris cette leçon très jeune.
Il est des récits qu’il est préférable d’emporter dans la tombe » …
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«  Comme j’avais très soif, je cherchais de l’eau.
J’ai vu un peu d’huile à la surface de l’eau .
Je voulais vraiment boire.
Finalement, j’ai bu de cette eau - là . »

FILLETTE DE NEUF ANS BLESSÉE
LORS DE L’explosion de LA Bombe A sur
Nagasaki le 9 août 1945 .
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«  La voix des vagues
Qui se dressent devant moi
N’est pas aussi forte
Que mes sanglots,
D’avoir été abandonné. »

POÈME JAPONAIS VIEUX DE MILLE ANS .
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Il vaut mieux que les secrets restent ce qu'ils sont, des secrets. Le passé est le passé. Rien de bon ne peut sortir de ce ratissage de charbons déjà consumés.
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Cette vie est souvent au-delà de toute logique. Nous n'en trouverons jamais le moindre sens mais pour autant, nous ne devons jamais la laisser nous vaincre. Nous nous devons de garder cette fortitude envers ceux qui ne sont plus avec nous.
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Il n'existe pas de mot pour ce que nous avons entendu ce jour-là. Il ne doit jamais y en avoir. Donner un nom à ce son risquerait de signifier qu'il pourrait se reproduire. Quel terme serait à même de capturer les rugissements de tous les orages jamais entendus, tous les volcans, tsunamis et avalanches jamais vu en train de déchirer la terre et d'engloutir toutes les filles sous les flammes, les vagues, les vents ? Ne trouvez jamais les termes adéquats capables de décrire une telle horreur de bruit ni le silence qui s'était ensuivi.
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Son silence me fit l'effet de la lame d'un bourreau encore sanglante après l'exécution. Il finit par me dire :
- Vous devriez rentrer chez vous et les attendre.
Comment pouvais-je rentrer chez moi ? Comment pouvais-je attendre qu'ils ne reviennent plus ?
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Jamais encore je n'en avais entendu de semblable. J'eus l'impression que le cœur du monde venait d'exploser. Certains allaient le décrire par la suite comme un bang mais il ressemblait plus au fracas d'une porte se rabattant violemment sur ses gonds ou à la collision de plein fouet d'un camion-citerne et d'une voiture. Il n'existe pas de mot pour ce que nous avons entendu ce jour-là. Il ne doit jamais y en avoir. Donner un nom à ce son risquerait de signifier qui pourrait se reproduire. Quel terme serait à même de capturer les rugissements de tous les orages jamais entendus, tous les volcans, tsunamis et avalanches jamais vus en train de déchirer la terre et d'engloutir toutes les villes sous les flammes, les vagues, les vents ? Ne trouvez jamais les termes adéquats capables de décrire une telle horreur de bruit ni le silence qui s'était ensuivi.
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Ninjo : les Japonais estiment que les sentiments les plus importants sont l'amour, l'affection, la compassion et la sympathie et que tous les êtres humains devraient les cultiver. Ce présupposé tire son origine du fait que la société japonaise met l'accent sur une vertu cardinale : la coopération entre ses membres.
Dans la vie quotidienne, les Japonais sont liés par le code du Ninjo dans leurs comportements à l'égard des autres.
Supposez qu'un parent vous envoie beaucoup de pommes. En ce cas, vous en donnerez spontanément quelques-unes à vos voisins.
Cette attitude d'échanges et de concessions réciproques est fondée sur la conviction d'une sagesse inhérente à toute confiance mutuelle.
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Je détestais ce mot, "courageuse". Il impliquait un choix.
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Les Japonais estiment que les sentiments les plus importants sont l'amour, I'affection, la compassion et la sympathie et que tous les êtres humains devraient les cultiver.

Ce présupposé tire son origine du fait que la société japonaise met I'accent sur une vertu cardinale : la coopération entre ses membres.

Dans la vie quotidienne, les Japonais sont liés par le code du "ninjo" dans leurs comportements à l'égard des autres.
Supposez qu'un parent vous envoie beaucoup de pommes. En ce cas, vous en donnerez spontanément quelques-unes à vos voisins.

Cette attitude d'échanges et de concessions réciproques est fondée sur la conviction d'une sagesse inhérente à toute confiance mutuelle.
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Bas sur l'horizon, le soleil illuminait le dessous des ailes des oiseaux en piqué. Je respirai enfin l'air du Japon. Unique entre tous. Si riche de possibilités. Si décapant. Cet air, combien il m'avait manqué.
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Avec l'argent que Mama-san m'avait prêté, j'achetai trois kimonos de couleurs différentes, ambre, bleu turquoise, corail. Jamais je n'avais rien possédé d'aussi exquis et, en passant ma main sur la soie, je commençai à comprendre combien les beaux objets pouvaient changer notre perception de nous-même autant que celle du monde extérieur.
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Il y avait les geishas versées dans la pratique d'instruments de musique et la danse; des femmes qui savaient rire et remplir les verres; des concubines à aimer aussi bien que des prostituées qui n'attendaient pas ce genre d'engagement. Des filles ayant abandonné leurs zones rurales pauvres ou des ouvrières du textile - bas salaire et discipline de fer - se dirigeaient vers cette partie de la ville, autant de cibles faciles pour les trafiquants qui les emmenaient jusqu'aux docks pour ensuite les expédier par mer jusqu'aux bordels de Shanghai.
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En sécurité parmi les rangées de maisons de bois où les femmes se prélassaient sur leurs balcons, les visiteurs du quartier disposaient d'un choix de divertissements : maisons à thé, bars ou dancings. Les clients ne venaient pas uniquement du Japon mais aussi de Malaisie et d'Europe, de Chine et d'Inde. Des négociants et des matelots, des marins de la marine marchande, des ouvriers du cru et des diplomates étrangers qui buvaient, bavardaient et passaient des marchés derrière les portes en papier de riz appelées shogi.
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Profession : artiste en divertissement
Geisha: vers la fin du XVIIème siècle, les geishas avaient remplacé une ancienne classe de "courtisanes" versées dans les arts de la musique et de la danse qui les avait précédées. Le mot geisha n'est plus chargé aujourd'hui des implications sexuelles souvent suggérées par son usage en anglais. Vêtues d'un kimono et coiffées à l'ancienne mode japonaise, les geishas distraient un groupe d'hommes en jouant du shamisen, elles chantent, dansent, servent nourriture et boissons, et, un sourire gracieux aux lèvres, entretiennent également leurs invités de conversations gaies et plaisantes. Parmi elles, certaines ont fait de belles études et, intellectuellement, savent se montrer suffisamment stimulantes pour distraire des hommes d'affaires de haut niveau.
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Soleil levant
Hinomaru: un cercle rouge sur fond blanc symbolisant le soleil levant représente également le drapeau national japonais. Il fut officiellement choisi comme emblème national japonais par le gouvernement meiji en 1870 parce qu'il était un des symboles d'autorité accordés par le shogounat précédent de Tokugawa. Le symbole est très populaire au Japon. Hinomaru-bento est un déjeuner préemballé avec un abricot japonais mariné au vinaigre en son milieu.
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