Ceux qui ont quelque chose à perdre le protègent, alors que ceux qui n’ont plus d’estime de soi ne font pas attention à l’opinion des autres.
« Ceux qui ont quelque chose à perdre le protège, alors que ceux qui n’ont plus d’estime de soi ne font pas attention à l’opinion des autres. »
Phrase extraite du livre que j’ai trouvé très juste.
Ce n'est qu'aprés avoir joué quelque temps à ce jeu qu'on plaça autre chose dans sa bouche. Une chose qui la remplissait, qui gonflait ses joues et que sa gorge tentait de repousser. Elle tressaillit et leva les mains vers sa bouche, mais l'une des mains bien plus larges la lui couvrit tandis qu'il murmurait des mots rassurants avant d'enfin retirer la chose.
Ceux qui ont quelque chose à perdre le protègent, alors que ceux qui n'ont plus d'estime de soi ne font pas attention à l'opinion des autres.
C'etait la fin de mon histoire et le debut d'une autre que je commencais tout juste.
Les prisons sont pleines de jeunes hommes au triste passé. Les filles ont tendance à retourner cette colère contre elles-même, en se mutilant ou en cherchant des relations destructrices. C'est tragique, mais c'est vrai.
La fureur, un sentiment des plus intenses, avait déjà commencé à soudre en elle. Ce n'était d'abord qu'un soupçon, parfois dissimulé par son sourire ou son babillage, alors qu'elle apprenait à former des mots et des phrases. Personne ne la voyait ; pourtant, la fureur était bien là. Mais les sentiments n'ont pas besoin de mots pour exister : ils sont remisés dans un coin de notre esprit, inqualifiables mais présents.
Je n'ai jamais mentionné le "jeu" de mon nocle. C'était un secret que je devais garder bien enfoui dans mon esprit, un secret qui avait déjà commencé à me torturer dans mon sommeil.
Toutefois, ils m'avaient appris une chose : plus longtemps durait la douleur, plus longtemps j'échappais à la réalité.
Je trouvai alors ma consolation dans la douleur. Les lames de rasoir devinrent mes amies secrètes. Les gouttelettes de sang qui s'écoulaient des petites entailles en haut de mes cuisses devinrent mes larmes.
J'avais compris que la douleur physique était la seule façon de faire cesser le supplice que causaient mes cauchemars. Je me projetais contre les briques en hurlant, et la douleur de l'impact coupait au moins court à mes pensées.
- Est-ce qu'un jour, j'irai complètement bien ? demandai-je à ma thérapeute lorsque mes séances arrivaient à leur fin.
- Qu'en pensez-vous, Jackie ?
- Je n'en suis pas certaine, répondis-je.