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Critiques de Jackie Kay (9)
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Poussière rouge

Jackie Kay se raconte, s’autobiographie. La poussière rouge recouvre certaines routes d’une région du Nigeria que l’auteure a foulé à la recherche du village de ses origines. Née d’un père Nigérien et d’une mère écossaise, elle est adoptée, à la naissance, par un couple d’Ecossais communistes. Dès sa scolarité, elle découvre sa différence, elle est mulâtre, certains enfants la traite de négresse. C’est l’amour inconditionnel de ses parents qui la soutiendront ; une grande complicité la lie à sa maman et à son grand frère, noir et adopté avant elle, ce frère qui a connu l’orphelinat.

A l’université elle subit encore le racisme ! Au fil des années Jackie devient une poétesse reconnue, reçoit une décoration de la Reine de Grande Bretagne.

Poussière rouge est l’histoire de parties de vie de l’auteure, la recherche de ses origines, ses voyages au Nigeria, l’acceptation de ses différences, la couleur de sa peau et son lesbianisme. Un récit sans tabou qui me donne envie de mieux connaître l’auteure.

Merci à Babelio et aux Editions Métailié.

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Poussière rouge

Au fait, la couleur de peau nous est égale »,cette simple phrase lancée par un couple en quête d’adoption va changer la vie de Jackie Kay. En Ecosse au début des années 60,les services sociaux sont chapeautés par des organisations religieuses et John et Ellen Kay qui sont inscrits au parti communiste de Glasgow attendent depuis plusieurs années un enfant à adopter , cette simple phrase sur la couleur de peau sera le sésame.



Jackie Kay, romancière, poètesse, universitaire décorée par la reine nous raconte dans Poussière rouge, un roman publié en début 2013 aux éditions Metaillé, son histoire, l’histoire de l’adoption réussie d’une enfant métisse en 1962 en Ecosse.



Aimée par des parents adoptifs généreux et ouverts, Jackie s’aperçoit en grandissant qu’être noire dans un pays de roses n’est pas simple et demande de toujours se justifier de ses origines. A l’âge adulte elle va éprouver le besoin de retrouver ses parents biologiques, enquête difficile car le territoire de l’adoption est un terreau fertile pour le secret.



Près de trente ans plus tard, Jackie KAY entreprend la recherche et les tentatives de rencontre avec ses parents biologiques qui, chacun de leur côté, se sont engagés dans une autre vie dont elle ne fait pas partie et dans laquelle, chacun avec ses propres motivations, ils font preuve d'une certaine réticence à l'y inclure même s'ils peuvent éprouver une certaine dose de plaisir à la voir débarquer, tant d'années après, dans leur horizon.



De la région des lacs d’Ecosse jusqu’aux pistes de poussière rouge du Nigéria l’auteur nous confie la joie et la douleur de sa quête d’identité. L’histoire de sa propre adoption semble toujours être l’histoire de quelqu’un d’autre et la construction de ce puzzle intime demande énormément de courage, Jackie Kay ne manque ni de courage ni de talent sa prose est simple et claire et ses retrouvailles créent des pages ruisselantes d’émotion que l’on lit avec la chair de poule.



Asurément une écrivaine à suivre…
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Poussière rouge

Merci à l'équipe de Babelio et au membre du défi d'écriture pour m'avoir offert ce moment de lecture !

Un livre léger et intelligent sur l'appartenance raciale, l'héritage filiale, et la condition des enfants adoptés. Un voyage entre Nigeria et Écosse où l'on se sent bien au fil des rencontres.
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Poussière rouge

Le livre de Jackie Kay tient davantage du document autobiographique que du roman. Jackie Kay a été adoptée à sa naissance par un couple écossais de Glasgow. Cette adoption est à la fois une chance pour l'enfant et pour les parents. Élevée avec un frère lui aussi adopté, elle subit dès sa jeunesse les griefs racistes de ses camarades d'école.

Sa mère adoptive lui a souvent parlé de ses parents biologiques et toutes les deux se sont échafaudées une belle histoire.

Lorsqu'elle rencontre sa vraie mère, elle découvre une femme fragile qui a refait sa vie, a quatre enfants et ne souhaite pas vraiment l'intégrer dans sa nouvelle vie.

Ce n'est que seize ans plus tard qu'elle retrouvera la trace de son père au Nigeria. Après une première rencontre très particulière, elle se réjouit d'avoir enfin pu reconstituer le puzzle de sa vie. Toutefois, rien n'est simple car en Afrique aussi elle est perçue comme une étrangère ce qui est la dure réalité des métis. De plus, son père refuse aussi d'aller plus loin avec elle et de la présenter à sa nouvelle famille.

Le thème de l'adoption est particulièrement bien évoqué puisque l'auteur en balaie les différentes facettes avec les points de vue de l'enfant, des parents adoptifs et de l'ensemble de la famille des parents biologiques. La quête des racines, les rencontres, les réactions des parents adoptifs sont particulièrement émouvantes.

L'auteure évoque son passé avec beaucoup de sincérité sans juger qui que ce soit. Son seul désir est de reconstituer les différents morceaux de sa vie, savoir d'où elle vient, connaître le village de son père, la famille de sa mère, le détail de cette rencontre qui l'a fait naître.

Le récit est assez déstructuré avec des allers retours entre les différentes rencontres et des passages sur l'enfance de Jackie. Elle nous fait vivre les espoirs, les déceptions, la force du soutien de sa famille et de ses amis. Le ton est juste et sincère et l'auteure nous fait découvrir plusieurs mentalités ( Écosse, Nigeria) et suscite une vraie réflexion sur la difficulté d'être différent.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Poussière rouge

Un récit autobiographique émouvant. Jackie Kay parle à la fois de son histoire d'enfant adoptée, métisse noire en Ecosse, auteure, poète, lesbienne... La recherche de ses racines se transforme en une vraie enquête, entre les Highlands et le Nigéria. J'ai cependant regretté des passages un peu redondants et une structure pas assez nette. Par ailleurs, l'auteure étant poète, je m'attendais à une langue plus imagée, construite. Lu dans le cadre de Masse Critique, je remercie Babelio et les éditions Métailié pour cet envoi (accompagné d'un petit mot manuscrit, sympa !) Février 2013
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Poussière rouge

Ce n'est pas obligatoirement pour changer les choses qu'elle a entrepris cette quête. C'est pour savoir. Pour découvrir aussi ces origines multiculturelles. Et c'est quand même l'occasion d'un récit d'une qualité, d'une sensibilité, d'un réalisme et parfois d'une poésie bien agréable.
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
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Le Trompettiste était une femme

Le livre, avec amour lesbien dedans, préféré de ma mère hétéro. Elle a bien aimé ce livre parce qu'elle trouve que plus qu'une histoire d'amour entre femmes, c'est une histoire de femmes. Des femmes qui se battent et qui luttent pour arriver à ce qu'elles veulent faire et qui leur est interdit, ici trompettiste dans les années 50, si je me souviens bien.

Pour ma part, j'ai apprécié le style même si la thématique de la femme qui se travestit en homme est toujours un peu stressante et restrictive.
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Poussière rouge

Comme Jung dans Couleur de peau : miel (roman graphique et film chaudement recommandés !), Jackie Kay questionne l’adoption bien que de manière moins sombre. Peut-on vivre cette « double vie » ? Être partagée entre deux familles, deux pays et même deux prénoms (puisque la mère biologique de Jackie et ses tantes la connaissent sous le prénom de Joy). Rechercher ses origines ou se satisfaire de l’amour des personnes qui ont choisi d’adopter. Reconnaissance ou ignorance. Quelle est l’importance des liens biologiques par rapport à celle des liens affectifs ?

Jackie Kay choisit en vieillissant de se lancer dans une véritable enquête à la recherche de ses racines. Racines écossaises du côté maternel, nigériennes du côté paternel. Elle porte un regard très tendre sur sa famille. Sur ses familles. Y compris sur ceux qui veulent taire son existence. Elle tente de trouver des réponses, de comprendre les choix de ceux qui lui ont donné la vie.



Une pointe de frustration lorsque j’ai tourné la dernière page. J’aurais voulu en savoir plus sur la venue de Sidney, l’un de ses frères nigériens, et sa rencontre avec sa « famille écossaise ». Sur l’évolution – ou non – des sentiments de son géniteur qui ne m’inspire pourtant que très peu de sympathie (et plutôt cette crainte que génère chez moi tous les fanatismes religieux). Sur ces autres frères et sœurs.

Je ne connaissais pas Jackie Kay et j’avoue que je me suis attachée à elle au fil des pages. Pour son courage, pour sa gentillesse. Parce qu’elle se confie sans tabou et ne partage pas que les moments de joie. Et elle m’a fait voyager. Grand désir de découvrir son travail de poétesse à présent !



Une quête identitaire à la fois drôle et touchante entre deux terres de contes et de légendes qui poussent à l’errance sur les chemins de poussière rouge et dans les Highlands.
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Poussière rouge

Tout d'abord, MERCI encore une fois à Babelio pour ce livre. Grâce au concours Masse Critique, j'ai pu lire Poussière Rouge.



Les deux premiers chapitres je n'ai pas du tout accroché, lorsque l'auteur raconte sa première rencontre avec son père biologique qui est fortement croyant et qui prie à longueur de journées ; je me suis dit : Aie aie aie, ça va être comme ça toute au long de l'histoire...

Heureusement, non!!



J'ai trouvé la réaction de Jonathan assez froide et je n'ai pas beaucoup apprécié cette attitude.

Cependant, j'ai trouvé que la réaction d' Elizabeth était beaucoup plus attendrissante. Cela dit, c'est peut être aussi le fait qu'elle soit atteinte de la maladie d'alzheimer qui m'ai tant touché.



J'ai aussi été fortement interpelée par le fait que ni Jonathan ni Elizabeth ne veuille parler de leur fille biologique à aucun membre de leur famille. Les parties écrites par l'auteure entre les différents chapitres n'était pas indispensable pour moi, ce n'est pas cela qui fait avancer l'histoire



Cependant, la fin de l'histoire m'a un peu déçu, j'espèrais quelque chose de plus surprenant.



Malgré ça, une lecture assez facile mais la mise en page m'a parfois dérangée.
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