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Critiques de Jaco Van Dormael (75)
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Tous les amoureux de Blake et Mortimer se souviennent du Mystère de la Grande Pyramide, la deuxième aventure de nos héros préférés, scénarisée et dessinée par Edgar P. Jacobs. C’est dans cette BD que le cheik Abdel Razek égrainait sa célèbre formule magique « Par Horus demeure ! » avec laquelle il envoutait et détruisait l’esprit du méchant de service, le fameux colonel Olrick.



Dans le Dernier Pharaon, François Schuiten dessinateur de bande dessinée et scénographe belge, nous propose une suite à l’album de Jacobs qui date de 1950. Avec cette histoire complète, François Schuiten nous livre une version personnelle sans chercher à copier le Maître Bruxellois. En refusant d’être un adepte de la ligne claire, il n’en demeure pas moins que son trait hachuré et tout en volume reste agréable à parcourir. Ses personnages sont bien dessinés et ses bâtiments sont d’une réalité époustouflante. Cette marque de fabrique se retrouve en effet dans la magnifique reconstitution qu’il nous fait de Bruxelles et de son palais de justice où se passe l’action principale.



Les deux scénaristes Jaco van Dormael et Thomas Gunzig qui ont accompagné François Schuiten dans cette écriture à trois mains, ont su apporter une touche d’originalité dans une histoire qui sait préserver malgré tout la marque Jacobs. Un rayonnement électromagnétique qui condamne le fonctionnement des appareils électriques, un côté apocalyptique mêlé de fantastique et d’ésotérisme à la sauce archéologique, tous les ingrédients sont réunis pour une histoire qui vous mènera de la première à la quatre-vingt douzième page d’un seul trait de plume. Le trait d’union de 69 ans entre l’œuvre originale et cette suite, est une vraie réussite.



Les habitués de la ligne claire seront surement déçus par cette version. Les amoureux des bulles remplies de texte à n’en plus finir ne trouverons pas leur compte. Certains crieront au crime de lèse-majesté en voyant leur Blake et Mortimer vieillis. Les tenants du « c’était mieux avant » fuiront cette BD. Le « Nostalgie quand tu nous tiens » et le « Que diable allait-il faire dans cette galère?» ont tous les deux bien fonctionné pour notre ami François Schuiten. La sauce a bien pris et elle nous livre un très beau cadeau qui aura toute sa place dans les présents de fin d’année !!!

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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Qui de mieux placé pour rendre un hommage vibrant à Edgar P. Jacobs que le très bruxellois François Schuiten. Cette rencontre entre les deux maîtres, j'en ai rêvé, et bien voilà, c'est fait. Et le résultat est à la hauteur des attentes. Alors évidemment, François Schuiten n'essaie pas de faire du Jacobs, ce n'est pas un adepte de la ligne claire. La lumière, les tons naturels, les trames linéaires de gravures anciennes, c'est le style de François Schuiten, et le fait de placer l'architecture au coeur de l'intrigue, c'est la marque de fabrique de François Schuiten. Il n'essaie pas de calquer Edgar P. Jacobs. Par contre le thème et le style de récit, c'est bien Blake et Mortimer, vieillis pour l'occasion, dans un récit qui s'étale sur deux périodes. J'ai trouvé ses héros vieillis, bien imaginés, c'est plein de clins d’œils à leurs anciennes aventures, “Le secret de la pyramide” surtout puisque c'en est une suite, trente ans plus tard, mais aussi “Le piège diabolique”. Tout cela réveille un sentiment de nostalgie, la douceur de la lumière, le trait léché et minutieux en rajoutent encore une couche. le rythme du récit, avec ce compte à rebours, les décors grandioses, j'ai tout aimé. Il manque juste la présence d'un méchant charismatique, pas d'Olrik dans cet épisode, mais cela reste un très bel épisode des aventures de nos deux héros, avec une touche différente, une réinterprétation élégante. Je trouve souvent meilleures les réappropriations des séries de nos anciens héros que les suites qui tentent de se calquer sur le style des créateurs originaux. Cet opus m'incite à souhaiter que d'autres “Blake & Mortimer à la manière de” voient le jour.
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Un album-surprise, auquel je ne m'attendais pas du tout!

Cette fois, c'est François Schuiten qui mène le ballet graphique, assisté de deux co - scénaristes et d'un coloriste.

Ce Blake et Mortimer est-il celui de la fin? D'un new âge? Il est, en tout cas, d'une beauté étrange et crépusculaire.

Dans le dernier pharaon, je me suis retrouvé dans un univers à la fois familier et très différent.

Le travail accompli pour cet épisode frise une sorte de perfection. Un presque équilibre idéal en bande dessinée.

Le talent de Schuiten, servi par une couleur somptueuse, embrase ce récit de fin des temps annoncée.

Les héros ont pris de l'âge... le colonel Blake prie son vieil ami Mortimer de se rendre au coeur de la cité interdite qu'est devenue Bruxelles, pour trouver le moyen d'empêcher une solution radicale d'être mise en oeuvre...

Mortimer aura des alliés, et son principal adversaire sera son âge qui le ralentit... Car le temps presse vraiment!

Blake, de l'autre côté de la Manche, fera tout pour gagner un peu de ce temps.

Le dernier pharaon, c'est une histoire hors du commun qui rend hommage à Edgard-Pierre Jacobs et son Mystère de la grande pyramide. C'est un retour, comme un cercle qui referme sa circonférence. Une sorte de cercle égyptien, dans tous les secrets de cette civilisation fascinante.

Hors ces réminiscences de la grande pyramide, le récit ramène Philip Mortimer dans quelques endroits rappelant l' Atlantide et le piège diabolique... Mondes oppressants pleins de dangers et d'issues incertaines.

Voilà, en somme, un album de Blake et Mortimer qui fera date.

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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Ce tome comprend une histoire complète mettant en scène Francis Blake et Philip Mortimer. La première édition date de 2019. Il a été réalisé par François Schuiten (scénario, dessins et encrage), Jaco van Dormael (scénario, réalisateur et metteur en scène belge), Thomas Gunzig (scénario, écrivain belge francophone) et Laurent Durieux (couleur).



À l'intérieur de la pyramide de Kheops, au Caire en Égypte, Francis Blake et Philip Mortimer reprennent difficilement conscience. Ils ne se souviennent plus d'où ils se trouvent. Ils finissent par comprendre qu'ils se trouvent dans la Chambre du Roi de la pyramide. Quelques années plus tard, le professeur Mortimer pénètre dans la salle des pas perdus du Palais de Justice de Bruxelles. Il y retrouve son ami Henri qui évoque le taux élevé du rayonnement électromagnétique. Henri emmène Mortimer au sous-sol et lui montre une pièce récemment mise à jour : le bureau de travail de Joseph Poelaert (1817-1879), l'architecte du Palais de Justice. Il l'emmène jusqu'au fond de la pièce où il lui montre des hiéroglyphes et une représentation du dieu Seth. À la surprise de Mortimer, Henri se saisit d'une masse et en frappe le mur. De la fissure s'échappe une puissante lumière. Henri passe par la faille, mais le mur s'écroule derrière lui, empêchant Mortimer de le suivre. Mortimer remonte le plus vite possible et sort du Palais de Justice. Le rayonnement s'échappe du bâtiment et irradie toute la ville.



Trois semaines plus tard, Mortimer se réveille sur un lit d'hôpital où il est venu consulter à cause de terribles cauchemars dans lequel Seth lui apparaît. À l'extérieur, l'armée a commencé à évacuer les civils. Quelques temps plus tard, Mortimer retrouve Blake devant le Palais de Justice, autour duquel ont été élevés des échafaudages pour constituer une cage de Faraday afin de contenir le rayonnement. Des années plus tard, les bâtiments ont commencé à se dégrader et quelques animaux sauvages circulent dans la rue. Non loin du Palais de Justice, un groupe de personnes prépare un acte de destruction contre le bâtiment. Leur intervention a des conséquences néfastes et Philip Mortimer est contacté par Francis Blake pour une intervention de la dernière chance, en urgence. Mortimer doit se rendre à Bruxelles.



En 1996, paraît une nouvelle aventure de Blake & Mortimer, réalisée par Jean van Hamme & Ted Benoît, 9 ans après la mort de leur créateur Edgar P. Jacobs. Entretemps, Média Participations a fait l'acquisition des Éditions Blake & Mortimer, et Jean van Hamme a défini les règles à respecter pour les albums de la reprise : rester dans les années 1950 et ne pas poursuivre après Les 3 formules du Pr Sato (voir Autour de Blake & Mortimer, tome 9 : L'héritage Jacobs (2016/2018). Lors de l'annonce de ce tome, l'éditeur a clairement indiqué qu'il s'agit d'un projet à part, qui ne s'inscrit pas dans le cadre établi. D'une part Blake et Mortimer ont vieilli car l'aventure se déroule après Les 3 formules du Pr Sato ; d'autre part François Schuiten ne s'en tient pas aux caractéristiques graphiques de la ligne claire d'EP Jacobs. Du coup l'horizon d'attente du lecteur s'en trouve plus incertain, car il a conscience qu'il ne va pas retrouver les spécificités bien établies pour la reprise de la série.



Avec la scène d'ouverture, l'amateur de Blake & Mortimer se retrouve en terrain connu, puisqu'il s'agit d'une scène tirée de Blake et Mortimer, tome 5 : Le Mystère de la Grande Pyramide, Deuxième Partie (1955). Au fur et à mesure du récit, il retrouve les éléments classiques des personnages, ainsi que le ton de la narration, et le thème d'aventure. Il suit Mortimer (et un peu Blake) enquêtant sur un phénomène physique non théorisée scientifiquement, menaçant de causer des destructions à l'échelle planétaire, devant faire preuve de courage pour surmonter les obstacles tant physiques que scientifiques. Dans des interviews, Schuiten a indiqué qu'il a développé l'intrigue (avec Dormael et Gunzig) sur la base d'une idée présente dans les carnets de Jacobs. En termes de narration visuelle, le lecteur découvre une mise en couleurs très sophistiquée qui met en jeu des techniques autres que les simples aplats de couleurs. François Schuiten réalise des images d'une minutie exquise, évoquant les gravures du dix-neuvième siècle, et les illustrations de Gustave Doré, pas du tout dans un registre ligne claire.



Le lecteur entame ce tome et se sent tout de suite en terrain familier, qu'il soit lecteur de Blake & Mortimer, ou de Schuiten. Outre la base de l'intrigue empruntée à Jacobs, il suit le professeur Mortimer dans sa difficile progression dans Bruxelles, jusqu'à atteindre la source du rayonnement électromagnétique, pour essayer de sauver le monde, pendant que Blake essaye de limiter les dégâts probables d'une intervention armée sans finesse. Les auteurs font référence à quelques éléments de la mythologie de la série, soit évidents comme la Grande Pyramide, soit plus à destination des connaisseurs comme l'apparition d'une Méganeura. Pour autant, l'histoire reste intelligible et satisfaisante, même si le lecteur n'a jamais ouvert un album de Blake & Mortimer. De la même manière, le lecteur retrouve les caractéristiques des dessins de François Schuiten : une incroyable précision, des touches romanesques et romantiques, un amour de l'architecture. Il peut aussi apprécier la narration visuelle s'il ne connaît pas cet artiste, pour la qualité de ses descriptions, l'utilisation de cadrages (gros plan sur une main en train d'agir, posture des personnages en mouvement) et de plans de prise de vue directement empruntés à Jacobs. Le lecteur familier des albums originaux retrouve ces cases très déconcertantes où la cellule de texte décrit ce que montre l'image. Par exemple page 11, le texte indique : Mais déjà le marteau s'abat contre la surface de pierre. C'est exactement ce que montre la petite case, faisant s'interroger le lecteur sur l'intérêt de doublonner ainsi l'information, si ce n'est pour un hommage.



Arrivé à la fin de l'album, le lecteur a apprécié l'aventure, observé que Dormael, Gunzig et Schuiten ont imaginé un risque technologique de type anticipation plausible dans son concept, peu réaliste dans sa mise en œuvre, mais très cohérent avec les récits d'anticipation de Jacobs. Il a bénéficié d'une narration visuelle d'une grande richesse, respectant l'esprit un peu suranné des œuvres originelles, avec des techniques de dessins et de mise en couleurs différentes de celles d'Edgar P. Jacobs. Il en ressort un peu triste. Le choix de situer l'histoire plus récemment amène à voir les personnages ayant vieilli, Mortimer indiquant qu'il est à la retraite. Ils ne sont pas diminués physiquement, mais leurs remarques contiennent une part de nostalgie, et de jugement de valeur négatif sur leur présent. Dans des interviews, Schuiten a déclaré qu'il souhaitait exprimer l'état d'esprit d'Edgar P. Jacobs qui se déclarait déconnecté de son époque à la fin de sa vie, ne comprenant plus le monde qui l'entourait. Cette sensation d'obsolescence de l'individu s'exprime en toile de fond, avec le jugement de valeur de Mortimer sur les conséquences du rayonnement électromagnétique, ramenant l'humanité dans un stade technologique qu'il estime plus humain.



S'il a suivi la carrière de François Schuiten, le lecteur détecte plusieurs références à d'autres de ses œuvres. L'échafaudage englobant le Palais de Justice évoque le réseau Robick de Les Cités obscures, Tome 2 : La fièvre d'Urbicande (1985). La locomotive est un modèle 12.004 de la SNCB, celui qui figure dans La Douce (2012). Le Palais de Justice de Bruxelles joue déjà un rôle central dans Les Cités obscures, Tome 6 : Brüsel (1992), et son architecte Joseph Poelaert y est évoqué. Le thème du temps qui passe, du décalage avec l'époque présente entre en résonance avec ces évocations d'une longue carrière, constituant un regard en arrière. Avec cette idée en tête, le lecteur considère d'une autre manière les références à la culture de l'Égypte antique, à la très ancienne confrérie évoquée par Henri, aux transformations induites par la technologie sur la société humaine. Dans cette optique, l'essaim de scarabées libéré par Bastet s'apparente à une plaie d'Égypte, une condamnation divine. Les cauchemars de Mortimer deviennent des signaux émanant du passé. L'utilisation d'un pigeon voyageur (Wittekop) pour communiquer est un symbole d'une communication indépendante de la technologie de pointe. Mortimer fait confiance aux chats pour le guider car l'instinct des animaux les pousse à éviter ce qui pourrait leur faire du mal : à nouveau la sagesse ne vient pas de la technologie, mais de la nature. Les soins prodigués par Lisa relèvent d'une forme de médecine alternative qui devient un savoir thérapeutique héritée de la sagesse ancienne, et plus efficace que les cachets et les pilules. Le fait que Mortimer se retrouve devant des statues égyptiennes sens dessus dessous finit par évoquer que c'est le monde moderne qui marche sur la tête. La nostalgie d'un monde plus simple, plus maîtrisé submerge alors le lecteur. Très habilement, 2 personnages évoquent le syndrome chinois : hypothèse selon laquelle le matériel en fusion d'un réacteur nucléaire situé en Amérique du Nord pourrait traverser la croûte terrestre et progresser jusqu'en Chine. Là encore le lecteur peut y voir une angoisse d'applications scientifiques non maîtrisées, et qui en plus ne date pas d'hier.



En ouvrant ce tome, le lecteur sait qu'il s'agit d'un album de Blake & Mortimer qui sort de l'ordinaire, à la fois parce que les personnages principaux ont vieilli, à la fois parce que l'artiste a bénéficié de plus de libertés créatrices que les autres équipes ayant repris la série. Il plonge dans une bande dessinée d'une rare intensité, non pas parce que la narration est dense ou l'intrigue labyrinthique, mais parce qu'il s'agit d'un projet ayant mûri pendant 4 ans de durée de réalisation, parce que les phrases prononcées par les personnages portent en elles des échos des préoccupations des auteurs, parce que la narration visuelle est d'une grande beauté plastique et d'une grande minutie, parce que la mise en couleurs semble avoir été réalisée par la même personne que les dessins. En refermant cet album, le lecteur reste sous le charme de ce récit pendant de longs moments, touché par une œuvre d'auteur jetant un regard d'incompréhension sur le monde qui l'entoure, comme s'il s'était trouvé dépassé par la modernité, finissant déconnecté de son époque.
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Le dernier pharaon est une BD que je me suis longtemps refusé à lire. Pas parce que c’est une reprise, pas à cause d’un scénario dont j’ignorais tout, mais simplement parce que ce qui fait le sel de la série de E.P. Jacobs c’est la ligne graphique réaliste, envoûtante et qui renvoie le lecteur à un Londres des années 50. La simple vision de la couverture et de quelques pages montrait un traitement par François Schuiten bien éloigné de Jacobs. D’où rejet. Point à la ligne.



Pourtant, après avoir surmonté ce « pas de côté » graphique, force est de constater que cette vision du célèbre duo mérite qu’on s’y attarde. Schuiten bâti un univers dystopique et cauchemardesque assez réussi ; les scénaristes plongent Mortimer dans ses souvenirs du temps du Mystère de la grande pyramide et nos héros sauvent encore une fois le monde, malgré l’âge qui avance. Les détours dans le palais de justice de Bruxelles valent le déplacement.



Finalement, il y a là de quoi contenter l’amateur de BD. Le dernier pharaon n’est certes pas vraiment un Blake et Mortimer, mais c’est quand même un bel écart autour du mythe.
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Scénario : Jaco van Dormael, Thomas Gunzig et François Schuiten

Dessin : François Schuiten

Couleur : Laurent Durieux



C'est la première fois que je lis les aventures de Blake et Mortimer.

J'ai pris un album au hasard, ne trouvant pas le tome 1.

J'ai aimé et l'histoire, car j'aime beaucoup tout ce qui a trait à l'Egypte des pharaons, et les dessins.

Mais Mortimer ne me paraît plus de la première jeunesse. Je vais demain à la bibliothèque, il faut que je trouve le tome 1.

Beau plan du Nouveau Palais de Justice de Bruxelles.
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Blake et Mortimer figurent depuis l'adolescence dans mon panthéon des héros de BD.

J'ai grandi avec eux, le plus souvent allongé sur mon lit durant des dimanches pluvieux. Adulte, ils me permettent au contraire de rajeunir, toujours dans la même position, harponné par ces machinations mondiales aux limites du fantastique.

J'étais donc curieux de voir comment François Schuiten, dessinateur doté d'une identité picturale bien marquée, allait intégrer les personnages d'Edgar P. Jacobs dans son univers. Allait-il s'effacer comme les derniers auteurs pour respecter le trait originel ou bien allait-il s'en éloigner ?

Et bien, les deux, mon capitaine !

Damn ! dirait le professeur Mortimer, je dois avouer que j'ai vécu les trois premières planches comme un blasphème. Je ne reconnaissais plus mes héros, ces jeux d'ombres autour de visages vieillis, le grain des pages qui ne râpait plus mes doigts comme une lime à ongles, des jeux de perspectives et des profondeurs de champs qui donnaient le vertige à mes souvenirs.

Un vrai réac de la vignette !

Fort heureusement, je me suis laissé rapidement embarquer dans l'histoire, à la fois respectueuse des fondamentaux de la série (du mystère, de l'action, des situations rocambolesques, la menace de missiles dévastateurs, des théories scientifiques loufoques et.... des héros qui parlent tout seul !) tout en plaçant dans l'intrigue des sujets modernes (pollution, dépendance aux appareils électroniques, réfugiés économiques...).

La vraie réussite de ce tome est d'illustrer les cauchemars de Philip Mortimer et de le faire évoluer dans une ville (Bruxelles) désertée à cause d'une énergie inconnue, lieux irréels propices aux univers parallèles de François Schuiten. Certaines cases sont d'une beauté rare.

Comme "Le dernier Pharaon" est une sorte de suite du "Mystère de la Grande Pyramide", une des premières histoires de la série originelle, les références sont nombreuses et les vieux lecteurs comme moi y trouveront leur compte.

Mon conservatisme refuse néanmoins d'accorder une cinquième étoile car il manque un vrai méchant dans l'histoire. de ce point de vue, le diabolique colonel Orlik m'a manqué. Enfin, Blake joue selon moi un rôle trop secondaire dans l'histoire.

Néanmoins, ce tome mérite sa place sur les étagères de ma bibliothèque qui tiennent encore debout, mystère que seuls Blake et Mortimer pourraient résoudre.
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

le retour de Blake et Mortimer, dans une aventure coécrite et dessinée par l, auteur des

cités obscures, est une réussite et un bonheur

une histoire originale, ancrée dans notre époque.

et fidèle à l, esprit d, Edgar

p. Jacobs créateur des héros cultes.
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Pyramide de Khéops.

Deux hommes sortent d’un sommeil qui leur a visiblement causé une solide migraine. Ils sont dans une pièce obscure éclairée par une maigre bougie. Comment diable sont-ils arrivés là ?



Bruxelles, des années plus tard ;

C’est un Mortimer vieilli (normal, les années ont passé, et depuis quelques temps les héros de BD se mettent à vieillir, tels des gens ordinaires) qui se rend au Palais de Justice de Bruxelles pour répondre à l’invitation d’Henri qui a fait des découvertes vraiment incroyables…







Critique :



Quelque chose me dit que je vais encore me faire des amis ! Tant pis ! Je plonge dans le Vortex ! Je suis déçu par cette aventure très caricaturale de Blake et Mortimer. De l’Edgar P. Jacobs à la sauce Schuiten cela donne un enfant bâtard issu des Cités obscures. Le style graphique est du pur Schuiten que j’apprécie dans les mondes qu’il a créés, mais cette intrusion graphique dans l’univers de Jacobs est une hérésie. Qu’Anubis me pardonne, mais les personnages dessinés par le talentueux Schuiten me donnent la nausée car ils sont à des années lumières du style de Jacobs. Je me répète, mais le trait de Schuiten dans les Cités obscures me convient, mais pas ici où la rupture avec les Blake et Mortimer originaux est colossale. Quant à la mise en couleurs de Laurent Durieux, tant vantée par certains critiques, elle me déplaît souverainement. Les couleurs sont ternes et moches. Seul point positif : les bâtiments bruxellois symboliques que j’ai retrouvés avec plaisir.

Tant qu’à faire, je vais poursuivre la plongée en Enfer avec quelques commentaires quant au scénario, histoire, après Schuiten de bien me mettre à dos les scénaristes, Jaco Van Dormal qui fait d’excellents films et Thomas Gunzig dont j’ai adoré son dernier roman « Feel Good ». Jacobs a su créer des histoires fantastiques avec un côté SF, mais ce n’est pas donné à tout le monde de l’imiter ou de vouloir faire mieux en ajoutant des couches et des couches d’invraisemblances. Que Mortimer devenu vieux se montre encore un excellent nageur n’en est pas la moindre. Faire de l’architecte Poelaert, l’homme qui a fait se dresser le gigantesque Palais de Justice de Bruxelles, le dernier initié dépositaire d’un héritage remontant à la plus haute Antiquité, soit ! Liberté romanesque ! Mais le coup des Égyptiens apprenant aux Mayas à construire des pyramides, cela ressemble trop aux théories fumeuses qui sévissent sur Internet. Enfin, ne nous plaignons pas, pour une fois que ce n’est pas un coup des extra-terrestres !



A trop vouloir faire de l’art, on peut défigurer une création originale.



Bref ! S’il devait y avoir une suite, je passerai mon tour sans demander mon reste…

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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Curieux, ce Blake et Mortimer. Enfin, je retrouve les sentiments et les émotions. Aucune fidélité formelle, ni copiage, ni pastichade et pourtant… Les héros sont là !



Ils ont pris un coup de vieux, ils tiennent moins longtemps et les pages semblent vite tournées, mais les voilà, enfin ! De retour.



Merci ! Edgar P. Jacobs, du haut de ses météorites ou de retour des futurs appréciera, j’en suis convaincu.
Lien : https://www.noid.ch/le-derni..
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Parfois la fidélité à un esprit vaut mieux que le respect absolu d’une norme.

Si cet album se détache du corpus des aventures de Blake et Mortimer au point d’être "hors série", il touche à l’intimité de nos héros bien plus que ceux dernièrement publiés.

La sortie d’une ligne claire, proprement définie, le vieillissement et la fatigue des protagonistes les rendent plus proches, plus paradoxalement touchants et humains même s’ils sont baignés d’une lumière fantastique irréelle.

C’est un très bel hommage à l’atmosphère prenante et onirique qui se doit de rester unique et « hors série ».
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Reportée depuis quelques temps, de peur d’être déçu par cet album, le pas de la lecture a été enfin franchi et quelle agréable surprise !



Il est vrai qu’il faudra pour cela accepter le parti pris de François Schuiten, qui consiste à prendre ses distances avec les canons d’Edgard Pierre Jacobs, pour mieux magnifier son œuvre. Il faut accepter ici d’oublier les repères les plus solides de la saga pour basculer dans quelque chose de différent, une bande dessinée plus moderne, avec un duo de Black et Mortimer vieillis et transposés dans notre quotidien…



Le style des dessins est également très différent, mais quelle claque ! Pourtant pas trop porté par les expériences visuelles, le résultat est ici incontestable. Il y a certes une bonne dose de science-fiction, une vision post apocalyptique qui ressort dans chaque coup de crayon, mais cela en vaut la peine. Et avoir réussi à magnifier ainsi Bruxelles et tout particulièrement le Palais de justice : quel choc ! Attendez-vous à vouloir y aller ou y retourner une nouvelle fois…



En revanche, le scénario ne brille pas vraiment par sa complexité. L’histoire va offrir une toile de fonds, à la lutte entre la nature, l’écologie, le respect de l’environnement et ce qu’il a de plus dangereux pour l’homme et la planète : la science et la technologie non maîtrisées. La mise en scène privilégie l’action et prend la forme d’une course contre la montre. Tout cela est très dynamique, mais manque cruellement de relief.



C’est toujours un plaisir de découvrir l’ambiance des albums de Blake et Mortimer, mais ici il faudra faire sans. C’est d’ailleurs, Mortimer qui retient tout l’attention, Blake étant relégué au second plan. Il en est d’ailleurs de même pour les personnages secondaires à une exception près…



Les quelques clins d’œil laissés ici et là ne changeront pas la donne : nous sommes ici dans quelque chose de différent. L’ensemble est particulier, étrange, osé et pourtant réussi !
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Belle aventure située dans l’univers de Blake et Mortimer que cette BD réalisée par François Schuiten avec la collaboration de Thomas Gunzig et Jaco Van Dormael pour le scénario.



Je suis depuis longtemps fan des « Cités Obscures ». En comparaison je connais moins bien les albums de Blake et Mortimer, y compris ceux de la période Edgar P. Jacobs. Pourtant j’ai été bluffé par cette vaste BD (longue d’environ deux albums standards), qui est toute à la fois steampunk, post-cataclysmique et même un poil anarchiste. C’est le Professeur Mortimer qui tient le premier rôle dans cette aventure, mais c’est la ville de Bruxelles qui est la star. Donc l’occasion pour François Schuiten de s’en donner à cœur joie dans ses dessins architecturaux décalés, revisités, où les motifs égyptiens prédominent souvent.



Blake et Mortimer sont des hommes vieillissants dans ce volume au ton crépusculaire mais le rythme ne s’en ressent pas vraiment tant les péripéties s’enchaînent. Une belle incursion dans cet univers, qui, si j’ai bien lu la presse, n’aura pas de suite.

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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Du Palais de justice de Bruxelles s'échappe brutalement un rayonnement électromagnétique. A cause de lui plus aucun appareil électrique ne fonctionne dans la ville. Bruxelles est évacuée, condamnée puis oubliée pendant des années. Mais le fléau se réveille et se répand. Mortimer va se rentre sur place.



Ce Blake et Mortimer vu par François Schuiten a un design particulièrement soigné. Format paysage, couverture et papiers épais, de grandes cases qui laissent exprimer l'imaginaire de Schuiten qui n'a pas son pareil pour dessiner l'architecture. Les cases sont grandes et épurées de ses interminables bulles en voix off. Bien sur sur le trait s'éloigne très largement de la ligne claire des Black et Mortimer habituels mais cette revisite donne un coup de jeune à la série. Et ceci malgré que je ne sois pas totalement fan du trait de Schuiten que je trouve un poil vieillot et figé ce qui ne réussit pas trop aux personnages.

J'ai eu beaucoup à rentrer dans l'histoire mais il faut dire que je n'aime pas trop l'ésotérisme.
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Sans hésitation, le meilleur album de la série, à mon humble avis. Les graphismes donnent vraiment un coup de jeune. De plus, l'histoire prend aux tripes. C'est un peu de la science fiction prémonitoire, en ce qui concerne le fond de l'intrigue : un monde divisé en deux avec d'un côté ceux qui acceptent d'effectuer un retour en arrière et les autres. J'apprécie également la morale de l'histoire. Bravo aux auteurs qui ont su donner une autre dimension à cette série.
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Avec "Le Dernier Pharaon" les personnages mythiques de "Blake & Mortimer" se retrouvent entre les mains du dessinateur François Schuiten, du cinéaste Jaco Van Dormael, du romancier Thomas Gunzig et de l’affichiste Laurent Durieux.

Evidement cet événement majeur a crée d'immenses attentes dans le monde de la bande dessinée, et les avis seront sans doute partagés quand à la réussite du quatuor sur cet album.

Pourtant le scénario est bourré de qualités, mélangeant les références de l’œuvre d’Edgar P. Jacobs à des considérations plus politiques sur la nécessité de bâtir un nouveau monde. Tout ceci est plutôt bien vue, avec cet épisode se passant dans le futur de Blake et Mortimer, à un âge ou ils semblent plus proche de la sagesse que de l'aventure...

Au final, cela donne un opus très réussies, avec le mérite de "casser les codes" par rapport à la narration jacobsienne.

Au niveau du dessin, chaque planche de Schuiten est un régal pour les yeux, et la version à l'abandon de Bruxelles et de ces rues de la capitale belge retournées à l’état sauvage est un travail extraordinaire. Quel plaisir de voir enfin un dessinateur s’approprier les personnages de Blake et Mortimer sans pour autant renoncer à son style et à son univers.

On pourrait dire que cela ressemble à "Brüsel", un épisode de la série des "Cités Obscures", plutôt qu’à un album de Jacobs, mais rien que pour les dessins, "Le Dernier Pharaon" est un album absolument indispensable !
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

N'ayant pas relu de "Blake et Mortimer" depuis l'enfance, je ne suis probablement pas la mieux placée pour juger de l'héritage de E. P. Jacobs.

Cependant, ce nouveau tome est dans la lignée des souvenirs que m'ont laissé les originaux. Des mystères, des enjeux internationaux, l'Égypte, des monuments visités de nuit... L'essentiel est là, moins le côté très explicatif et bavard. C'est plutôt un compliment, dans la mesure où je n'ai jamais compris pourquoi Jacobs décrivait ce que l'on voyait dans les cases (d'ailleurs je ne lisais que les dialogues).

Côté scénario, j'ai donc été assez séduite. Même si je ne suis pas sûre que cette histoire de flux à maîtriser pour permettre à une civilisation basée sur la technologie de voir le jour tienne vraiment la route (enfin il est possible que j'ai perdu le fil... Ils s'y sont quand même mis à trois pour écrire le scénario !).

Les dessins ont de quoi déstabiliser car ils sont très éloignés du trait original, mais ils sont magnifiés par la mise en couleur de Laurent Durieux. Si vous ne connaissez pas son travail, je vous invite à chercher ses revisites d'affiches de films. C'est du grand art !
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Une suite très réussie au mystère de la grande pyramide, avec la distance des ans. Les personnages ont vieilli, mais avec l'espoir d'une nouvelle vie. Magnifique exploitation du Palais de Justice de Bruxelles, éternellement en ruines et dissimulé par les échafaudages. Visions utopiques de vies alternatives dans cette région bruxelloise vue comme une île avec des racines profondes dans le souterrain mystérieux du Palais de Justice de Poellaert. Cette architecture merveilleusement rendue par le dessin de François Schuiten ouvre grand les portes de l'imagination (j'y ai fait une visite pour récupérer mon permis de conduire !) qui favorise la suspension d'incrédulité vis-à-vis du scénario solidement construit par quatre comparses, établissant ainsi les conditions d'une lecture jouissive à tout point de vue, et particulièrement dans le format "à l'italienne" tiré à 8000 exemplaires. Grand respect aussi, voire révérence, vis-à-vis de l'esprit de la bande dessinée originale - qui s'inscrit dans la réalité bruxelloise, notamment dans une planche affichée à l'entrée du Vieux Spijtige Duivel, où trônent également des portraits d'exilés comme Victor Hugo et Charles Baudelaire.
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Depuis la mort d’Edgar P. Jacobs, survenue en 1987, et contrairement à Tintin, les aventures de ses deux mythiques personnages (Blake et Mortimer) ont perduré, avec plus ou moins de bonheur.

On saluera la suite des Trois Formules du professeur Satō, orchestrée par Bob de Moor, qui a notamment travaillé aux côtés d’Hergé. Pour les albums suivants, on louera leur fidélité, laquelle les dessert en même temps, de mon point de vue. Car la fidélité excessive bride, en effet, l’imagination.

Mais avec Le Dernier Pharaon, inspiré par la découverte « d’un synopsis de Jacobs qui mettait en scène Olrik, ennemi célèbre de Blake et Mortimer, et le Palais de justice de Bruxelles » (source : France Culture), c’est une tout autre affaire. Nous avons là une grande œuvre de bande dessinée, sous la houlette de François Schuiten (aidé, pour le scénario, par Jaco Van Dormael et Thomas Gunzig, et pour la couleur, remarquable dans cet album, Laurent Durieux), un maître du 9e Art, auquel on doit, en compagnie de Benoît Peeters, la fabuleuse série des Cités obscures.

Après quatre années de travail, le résultat est ahurissant, et l’on n’aurait osé l’espérer.

Ainsi, l’histoire reprend le canevas d’une vieille aventure en deux tomes de Blake et Mortimer : Le Mystère de la Grande Pyramide, avec cette fois un autre décor que l’Égypte ; un décor où l’architecture à une place prépondérante. Ce décor c’est Bruxelles, capitale belge que Schuiten avait déjà hantée de son trait aussi précis que celui d’un graveur. Ainsi, en lisant cet album, quelques-uns se souviendront sûrement avec délectation de l’inoubliable Brüsel, de Peeters et Schuiten.

C’était donc presque une évidence d’y retrouver le monument le plus étrange autant que le plus emblématique (avec le Manneken-Pis, évidemment !) de Bruxelles : le palais de Justice, qui trône au-dessus de la ville comme une ombre surnaturelle. Débauche architecturale de Joseph Poelaert, l’édifice devient le cœur de l’intrigue, une intrigue qui multiplie les clins d’œil aux premières aventures de Blake et Mortimer – lesquels ont bien vieilli –, du temps de leur créateur.

Surtout, Le Dernier Pharaon est une ode à la vie dans ce qu’elle a de plus essentiel, loin du consumérisme ambiant, qui est, à bien y regarder, un suicide programmé de l’humanité. Dans l’air du temps, diront certains, mais si c’est pour refuser la destruction du monde – et, par voie de conséquence, la nôtre –, alors respirons cet air !

En introduction de l’histoire, Schuiten écrit ceci à propos des aventures de Blake et Mortimer : « Leurs images nous reviennent avec la même force qu’à la première lecture, et on ne peut s’empêcher d’y revenir, inlassablement, comme pour percer à jour le secret de leur envoûtement. » Eh bien, l’envoûtement est total dans ce que je n’hésite pas à appeler le plus bel hommage rendu à l’œuvre de Jacobs.

Enfin, l’objet proprement dit est un vrai bonheur…bonheur qui me fait dire que la bande dessinée virtuelle n’est pas prête de détrôner le support papier !



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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

J'ai longtemps hésité avant de lire ce livre car j'avais un peu de peine à retrouver le monde de Jacobs avec un style graphique complètement différent, celui de Schuiten.

J'ai été séduit par l'histoire qui fait plusieurs liens avec "Le secret de la Grande Pyramide". L'idée de retrouver Blake et Mortimer plus âgés me plaît moins. J'ai eu du plaisir à lire cette histoire, mais la ligne claire m'a quand même manqué !
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