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Citation de levri


Et j’explorai aussi les mystères de ses replis intérieurs.
Emmeline me les dévoila sans la moindre gêne, allongée sur les oreillers, les cuisses ouvertes. Ses doigts écartèrent les grandes lèvres, puis les petites, pour me révéler sa perle de Naamah.
— Là, dit-elle, en poussant un profond soupir comme je lui rendais l’hommage dû. Oh oui ! là.
Et elle me fit aussi découvrir mon propre corps. Elle avait dit vrai : il n’y avait aucune partie qui ne fût sacrée. Je retins mon souffle lorsqu’elle exécuta le languissement, une main nouée autour de la hampe, tandis que l’autre repoussait délicatement le prépuce pour dégager le gland si sensible. Je criai lorsque sa bouche glissa tout du long, une main en coupe enveloppant mes bourses.
— Tout, absolument tout est sacré, Imriel, murmura-t-elle.
C’était vrai. Tout était sacré. Et ces sensations que je connaissais en théorie, au sujet desquelles j’avais tant lu et dont mon esprit s’était repu, je les éprouvai toutes au cours de cette nuit. Lorsque finalement je m’endormis, ma tête reposait sur les seins d’Emmeline. Je sombrai dans le sommeil de l’exténuement absolu. Physiquement et émotionnellement, j’avais été jusqu’au bout de moi-même.
Je dormis parfaitement, sans le moindre rêve, pour m’éveiller à l’aube. La maison du Baume était calme et tranquille. Je me penchai sur le lit, observant les paupières d’Emmeline qui s’entrouvraient sous la caresse des premiers rayons du soleil filtrant à travers la fenêtre donnant sur le jardin. La lumière du matin inondait la couverture rose posée sur le lit.
— Merci, murmurai-je. Merci du fond du cœur.
— Mon merveilleux garçon. (Elle leva un bras pour caresser mon visage.) Te souviendras-tu de tout cela ?
— Toujours, répondis-je. Toujours et avec joie.
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