En pays peul, la coutume veut que les fiancés, même quand ils sont très jeunes, doivent faire semblant de ne point se voir. Jouer, bavarder, accomplir ensemble les menues tâches quotidiennes leur était interdit par les règles de la bienséance. Cela n'empêchait nullement Petite Grenouille et Grande Tornade de s'observer sans en avoir l'air. Cela aussi faisait partie du jeu. (p.11)
Leila trottait le long des rues. Elle était enveloppée de la tête aux pieds dans un tchador, ce long voile brun ou noir, dans lequel les filles, petites et grandes, se cachent pour sortir, en Iran. Ainsi le veut la coutume et à Kachan, qui est une ville située en plein cœur du pays, on aime respecter les coutumes.
Le voile de Leila était brun. Seules en dépassaient les pointes de ses babouches, une mèche de cheveux noirs et la moitié d'un œil.
Il n'en dépassait pas davantage du voile des autres filles que Leila croisait, mais cela lui suffisait pour les reconnaitre. C'étaient Yamilé avec des galettes, Aminé avec un melon, et Areza avec un pot plein de yoghourt.
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Le Tassili N'Ajjer, un massif déchiqueté par l'érosion, au cœur du Sahara. Des milliers de peintures que ses habitants ont laissées sur les parois des abris sous roche au cours des millénaires. Parmi elles, un petit chasseur qui brandit son lasso, peint à l'ocre il y a sept milles ans. Imaginez que tous ces personnages descendent de la pierre et se mettent à vivre sous vos yeux ! Ils dansent, ils aiment, ils se battent...
À la suite du petit chasseur au lasso qui sera l'ami de toute une lignée d'Aliou, Jacqueline Cervon nous entraîne dans l'exaltante et fascinante aventure du Sahara...
(quatrième de couverture)