Alors qu'un chef de train équipé d'un porte-voix ordonnait aux civils de s'éloigner du convoi, le père se dressa sur la pointe des pieds, tâchant d'apercevoir une dernière fois son fils.
Maisie s'écarta du passage pour permettre aux soldats d'embarquer. Elle vit l'homme qui se baissait, prenait le chien et plongeait son visage dans le pelage épais de l'animal. Le chagrin qu'il n'osait pas montrer fit tressaillir ses épaules, et le chien tordit la tête pour lui lécher le cou et le réconforter.
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