Quiconque cite les combats de l'Iliade, ou décrit ses héros, ou se penche sur leurs caractères sans s'occuper des dieux se trouve fausser tout dès le départ, en coupant arbitrairement entre deux mondes qui se pénètrent sans cesse, et où celui d'en haut a la haute main sur l'autre.
Ce sont les dieux qui inspirent la fougue ou le désarroi ; ce sont eux qui décident du succès ou de l'échec, eux qui conseillent ouvertement les hommes ou leur inspirent leurs décisions.
Encore faut-il distinguer. Car il y a diverses formes d'interventions, et, au reste, des dieux également divers. Et notre Hector aura affaire à toutes et à tous.