Comment réagirait un investisseur privé à qui l'on demanderait d'investir dans une entreprise dont la dette représenterait plus de cinq années du chiffre d'affaires, dont les pertes annuelles seraient supérieures à la moitié du chiffre d'affaires, et dont les emprunts annuels dépasseraient le chiffre d'affaires ?
Il fuirait. Telles sont pourtant les caractéristiques de la France d'aujourd'hui. Même si la France est sans doute éternelle et même si elle n'est pas censée obéir aux mêmes règles que les personnes privées, le poids de sa dette est infiniment lourd.
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