Staline disait qu'un pays heureux n'a pas besoin d'humour. Sous Hitler, à partir de 1935, une blague envoyait son auteur trois mois à Dachau. Le comique risquait la déportation en camp de concentration : la peine de mort.
Rire et résistance. Les dictateurs et les dogmatiques n'ont jamais toléré le sourire du sceptique et la dérision du farceur.
OLIVIER GUEZ