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3.75/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 14/11/1964
Biographie :

Jacques Bardin est un auteur français de roman policier.

Il soutient en 1995, à l'Université Nice Sophia Antipolis, une thèse de doctorat, intitulée Pierre Loti, Victor Segalen et l'exotisme, qui se penche sur le succès rencontré dans le public par l'exotisme en littérature entre 1870 et 1918.

Professeur à Paris en 2004, il fait paraître dès 1997 dans la collection Le Masque un roman policier, Pas de vieux os.

En 2004, il a publié un second roman policier, La belle et la malle : roman policier, aux éditions Bénévent de Nice.

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Andrieux jeta un coup d’œil au rétroviseur, haussa les épaules. Il se faufilait entre les voitures, jouait du klaxon, frappait impatiemment de la paume de la main sur le volant. Tantôt il prenait le couloir des autobus, tantôt le trottoir même, sur lequel des retraités affolés tiraient précipitamment leur chien vers eux, en criant des propos inintelligibles.
– Est-ce votre première affaire ?
– Oui.
– Vous savez, rien ne presse. En règle générale, les cadavres sont très calmes, et les assassins partis depuis longtemps.
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Les deux mains sur les hanches, les jambes écartées, Behloul contemplait le cadavre. Il fit un geste en direction des inspecteurs.
– On va la retourner. Tenez, vous, le jeune, vous allez la prendre par les épaules. Attention de ne pas vous salir, hein, ça va dégouliner. Ça ne va pas ? Vous préférez peut-être aller me chercher les brancardiers qui sont restés dans l’ambulance ? Oui, vous avez l’air de préférer. Eh bien, allez-y. Je vous attends.
Andrieux ne se le fit pas dire deux fois. Avec empressement, il tourna les talons, quitta la chambre. Remuer les cadavres ne constituait pas exactement son idéal. On entendit le bruit vif de ses pas décroître dans le couloir.
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Un tout petit temps, gris, froid et pluvieux, s’était installé depuis plusieurs jours. Pour le dire en un mot, Nice était maussade. Il releva le col de son blouson, enfonça énergiquement les mains dans ses poches, et se mit à marcher. Il tourna au coin de la rue, marcha encore, évitant les parapluies hargneusement brandis par des retraités allant faire leur marché, poussa la porte du numéro 13, et se dit que la chance l’avait abandonné. L'ascenseur était en panne pour une durée indéterminée. Il fallait se taper les quatre étages à pied. L’auteur voulait-il se moquer de lui ?
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– Bon, bon, si vous me disiez où nous allons.
– « Les Glycines », ça s’appelle. Maison de retraite et de santé.
– N’est-ce pas un peu contradictoire ? Retraite et santé, ces mots ne vont pas très bien ensemble. Pour ma part, dans deux ans, j’arrête le métier, et je ne me sens pas très bien. J’avais d’ailleurs rendez-vous chez le docteur, cet après-midi. Enfin... Quelqu’un a été tué ?
– Une pensionnaire. Dans les 90 ans.
– Histoire d’amour ?
– Très drôle. Une fille de salle l’a trouvée morte, ce matin, dans sa chambre, en lui apportant son petit déjeuner.
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La secrétaire, une dame d’une quarantaine d’années, était, comme le reste du personnel, en blouse blanche. Mais cette blouse semblait plutôt, par je ne sais quel miracle, la déshabiller. Pour un peu, on aurait pu donner la marque du soutien-gorge qui prenait soin d’une opulente poitrine, presque disproportionnée sur une taille aussi frêle. Les mains aux doigts fins jouaient avec un gros stylo. Le sourire avait des langueurs incontrôlées. Elle ne disait rien, et le faisait avec beaucoup de grâce.
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Andrieux prit Arsonneau par le bras et lui expliqua à mi-voix qu’ils étaient appelés sur une affaire.
– Mais je ne suis pas de service, aujourd’hui, répondit Arsonneau avec un peu d’agacement.
– Le commissaire Baccialon a exigé votre présence.
– Je ne suis pas le seul inspecteur de la brigade, tout de même.
– Il a besoin de tout le monde. Deux affaires coup sur coup. Une petite fille vient d’être assassinée, et puis un autre dossier, qu’il nous confie.
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Andrieux frappa à la porte de son énième bureau. Il avait acquis l’assurance d’un représentant de commerce, car il entra sans attendre la réponse. La secrétaire du sous-directeur, ou du directeur adjoint, comme on voudra, lui jeta un regard surpris par-dessus ses lunettes. Regard interrogateur, muet, soudain adouci. Il y a des phrases qui ne veulent rien dire et, heureusement, des regards qui parlent des visiteurs, muet comme le cinéma du même nom.
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Imaginez : la jeune femme qui se trouvait dans l’encadrement de la porte avait une tête de plus que lui (mais cela n’en faisait jamais qu’une au total). La ceinture du peignoir blanc qui l’enveloppait avait tendance à se dénouer et on voyait paraître, par l’échancrure, avec une lenteur qui semblait calculée, une cuisse longue, fine et musclée. Une main sur la hanche, l’autre sur le chambranle, elle fixait l’inspecteur qui la regardait bouche bée.
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L’inspecteur Andrieux sonna à la porte du quatrième étage d’un index sûr et conquérant. En réponse, une pile de quelque chose s’écroula avec fracas, suivie sans doute de l’étagère et, comme le plancher vibrait longuement, peut-être de l’armoire tout entière. Enfin, des pas se rapprochèrent. La porte s’ouvrit. Il ne s’attendait pas à ce spectacle, qui le cloua sur place – c’est, bien sûr, une image. Et il y avait de quoi, si le lecteur le permet.
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Qui vous a prévenu ?
– Le commissaire Baccialon. Il y a plus d’une heure déjà. Il avait téléphoné au légiste, au procureur et aux services de l’identité. Il a exigé que vous m’accompagniez, car il ne pouvait pas rester sur place.
– Et qu’avez-vous fait pendant une heure ?
– J’ai pris un véhicule, j’ai dû m’arrêter pour mettre de l’essence. J’ai cherché une place près de chez vous. Et je suis monté à pied. Votre ascenseur est en panne.
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Impressionnisme (2)

Sur les traces d'un jeune artiste né en 1851 à Montpellier dans une famille protestante aisée, passionné de musique et pratiquant la peinture en dilettante. Après avoir abandonné ses études de médecine pour se consacrer entièrement à la peinture il rejoint l'atelier du peintre suisse Charles Gleyre où il rencontre Pierre-Auguste Renoir, Alfred Sisley et Claude Monet auxquels il se lie et qu'il soutient financièrement à plusieurs reprises. A distance de la peinture académique et partageant leurs idéaux esthétiques Frédéric Bazille fait partie du groupe naissant des premiers impressionnistes "les historiques". Pourquoi n'a-t-il n'a-t-il pu participer à la première exposition impressionniste de 1874 alors qu'il en avait suggéré l'idée en 1867 ? 😭✝️

Il s'était brouillé avec Claude Monet en 1873
Son père briguant la fonction sénatoriale s'y opposait
Gabriel Fauré son ancien professeur de piano l'en dissuada
il est mort pendant la guerre franco-prussienne de 1870
Il avait repris ses études de médecine

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Thèmes : peinture , impressionnisme , Expositions , histoire de l'art , peintreCréer un quiz sur cet auteur
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