Un été - Vincent Almendros
La mer recouvrait une bonne partie de mon corps. D’instinct, je me mis à nager à Jeanne. Le clair de Lune brasillait sur les vagues. Je m'habituais peu à peu à l'obscurité. Viens voir, dit-elle lorsque je l'eus presque rejointe, et brutalement, elle disparut. Je restai un instant à la surface, seul, avant de m'enfoncer à mon tour.
L'eau était douce, presque tiède. Je conservais les yeux fermés de peur de ne rien voir. Lorsque je les rouvris, un univers flou et enténébré m'apparut.